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Messages

Affichage des messages du novembre, 2005

Génies en herbe

Aujourd'hui, avait lieu à mon école le match prof-élève de Génies en herbe. Je n'avais pas joué de réelle partie depuis la fin de mon secondaire (en 1986...certains d'entre vous étaient à peine nés!). Cette activité a eu une importance capitale dans ma vie. Je me rappellerai toujours lorsqu'en secondaire deux, j'avais participé à l'épreuve de sélection de l'équipe de l'école. J'avais gagné ma place...en répondant à des questions sur le baseball et sur l'histoire des olympiques! Plus tard, j'ai développé un intérêt pour les arts et la littérature et j'en ai fait une spécialité. Quand j'étais au secondaire, il y avait plusieurs personnes (dont l'écrivain Claude Jasmin) qui s'opposaient à cette activité, qui disaient qu'elle ne procurait pas une vraie culture mais plutôt un vernis de connaissances factuelles qui ne permettait pas de développer son intelligence. J'étais (et je suis encore) foncièrement en désaccord avec ce

Neige d'hier et neige d'aujourd'hui

J'ai toujours aimé la neige. Jeune, j'ai eu la chance d'apprendre très tôt à faire du ski et à patiner. L'arrivée de la neige, ça voulait dire que la saison de ski était proche et je m'en réjouissais immanquablement. De façon naïve, je croyais toujours que la neige de novembre allait rester tout l'hiver et j'étais déçue lorsqu'il se mettait à pleuvoir ou à faire trop chaud. Je me rappelle avoir souvent entendu des enseignantes dire: "Il y a une tempête de neige dans l'air" lorsque tout le monde s'excitait, à ce temps-ci de l'année. Et elles avaient souvent raison. Pour ma part, la neige ne me rendait pas hyperactive, elle ne faisait que me donner la douce conviction que je dévalerais une pente très bientôt et ça, c'était un bonheur assez grand pour me permettre de passer à travers les heures creuses de ma vie d'écolière rêveuse. Pendant que tout le monde s'excitait, je regardais par la fenêtre et je me disais que, bientô

despair.com

Avouez que la vie est parfois remplie d'intéressantes contradictions. Comme je suis à préparer un atelier sur la motivation pour des jeunes de secondaire 1, je tombe sur un site complètement hilarant et ironique: despair.com. Vous connaissez ces affiches qui ornent les bureaux de chefs d'entreprise et de personnes en quête d'une mission de vie ? Bien sûr que oui, vous savez les maximes du genre "C'est en équipe qu'on trouve sa voix" accompagnées de rameurs pagayant fort et de façon coordonnée dans un cours d'eau entouré d'un ciel orangé? Le savoureux site despair.com présente des versions désespérantes de ces affiches. Allez voir, c'est au: http://despair.com/indem.html#viewall Voici quelques échantillons des images en question: Je n'utiliserai pas ces images avec les élèves demain. On ne comprend pas l'ironie à 13 ans. Je trouve ces images délicieuses car elles rient de cette fausse psychologie facile qui prétend qu'on peut tout

Dans une librairie près de chez vous...mon premier livre!

Je ne l'ai pas dit à tout le monde. En fait, je ne sais pas comment en parler. Voilà, je vous le dis: le livre sur lequel j'ai travaillé cet été sort demain et sera lancé officiellement jeudi, au Salon du livre de Montréal. J'ai peine à croire que mon nom sera écrit sur une page couverture, que je pourrai lire mes phrases, que je pourrai parler de mon livre. En fait, pour être honnête, ce n'est pas tout à fait mon livre. J'ai adapté, avec deux collègues, un livre de psycho écrit par deux auteurs américains. Communication et interactions en est le titre et je suis très heureuse du travail accompli. Ce livre est un manuel qui servira aux élèves du collégial qui suivent des cours portant sur les relations interpersonnelles. J'ai écrit mon premier "livre" en cinquième année du primaire. C'était une histoire d'animal (d'écureuil, je crois) qui avait perdu sa mère lors d'une fête, dans le bois. Je l'avais relié avec des bouts de laine r

Vais-je réellement me rendre à Noël en même temps que tout le monde?

J'ai souvent entendu cette phrase, habituellement dite par une personne calme à une autre personne névrosée: "Ne t'en fais pas, tu te rendras à Noël en même temps que tout le monde". Bien que tous, du Canadian Tire au Jean-Coutu en passant par le Marché frais essaient de me dire que Noël est à ma porte, je n'y crois pas. Je ne crois plus au Père Noël depuis longtemps mais depuis quelques années, je ne crois plus que Noël va arriver un jour, à ce temps-ci de l'année, lorsque les feuilles colorées n'ont pas été remplacées par la neige encore immaculée... En fait, je ne crois pas que je vais arriver à Noël saine et sauve. Pourtant je n'aurais pas de raison logique de ne pas me rendre jusque là. Je ne me connais ni maladie fatale ni tendances autodestructrices qui feraient en sorte que me vie se termine abruptement. Bien sûr, un accident est vite arrivé mais selon toute probabilité, j'arriverai, le 25 au matin, à St-André et je développerai des cadeaux

Dimanche soir

"Dimanche au soir à Châteauguay Les pieds pendant au bout du quai... ...Plus tard on ira sur le sable s'étendre, pour compter les étoiles filantes" Je ne suis pas à Châteauguay, les étoiles filantes se sont envolées depuis longtemps et il n'y a pas de quai à proximité pour laisser pendre mes pieds... Si au moins je pouvais être dans cet état d'esprit, être dans ma tête comme au mois d'août alors que les feuilles sont vertes et que je ne croule pas encore sous le poids des responsabilités automnales. Et dire qu'à ce moment, j'avais si hâte à l'automne! Donc, dimanche soir de novembre on ne peut plus normal...Je ne dors pas. Oui, je sais, je pourrais boire des tisanes, respirer bien profondément, lire un peu. Je ferai tout cela mais je sais que le sommeil prendra quand même du temps à venir. Il faut se rappeler que ce blogue est tout d'abord une stratégie pour contrer mon insomnie dominicale. Pourtant, la semaine ne s'annonce pas trop lourde.

Nouvelle entrée

D'entrée de jeu, j'aimerais m'excuser auprès de mes lecteurs qui, comme ma soeur Kine, n'en pouvaient plus de souffrir la photo de notre lucide Lucien national. Oui, j'aurais dû afficher une photo de Boston et écrire " de retour dans quelques jours car surchargée de travail ". Mea culpa...Voici une photo de Boston au cas où je n'écrirais pas avant le 25 décembre (ce qui m'étonnerait car Noël me fait toujours écrire mais bon... je ne prends pas de chance!) Le pire c'est que je ne suis même pas en panne d'inspiration. Des sujets, il en pleut: notre nouvelle Gouverneure qui se saoûle la gueule, les annonces de Noël qui apparaissent le 31 octobre, le B- que m'a collé ma prof de métho de la rédaction, le Québec solidaire qui succède au Québec lucide, et je pourrais continuer ainsi longtemps... Pourquoi alors avoir laissé ce blogue en "mode Lucien"? Par manque de temps, tout simplement. Je suis convaincue que je suis faite pour av