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Nouvelle entrée


D'entrée de jeu, j'aimerais m'excuser auprès de mes lecteurs qui, comme ma soeur Kine, n'en pouvaient plus de souffrir la photo de notre lucide Lucien national. Oui, j'aurais dû afficher une photo de Boston et écrire "de retour dans quelques jours car surchargée de travail". Mea culpa...Voici une photo de Boston au cas où je n'écrirais pas avant le 25 décembre (ce qui m'étonnerait car Noël me fait toujours écrire mais bon... je ne prends pas de chance!)
Le pire c'est que je ne suis même pas en panne d'inspiration. Des sujets, il en pleut: notre nouvelle Gouverneure qui se saoûle la gueule, les annonces de Noël qui apparaissent le 31 octobre, le B- que m'a collé ma prof de métho de la rédaction, le Québec solidaire qui succède au Québec lucide, et je pourrais continuer ainsi longtemps...
Pourquoi alors avoir laissé ce blogue en "mode Lucien"? Par manque de temps, tout simplement. Je suis convaincue que je suis faite pour avoir une belle et grande job RELAXE où je pourrais aller à mon rythme sans être bousculée et en faisant toujours un projet à la fois. Depuis deux semaines, je me dépêche (et cela est dû, j'en suis consciente, à ma procrastination de septembre). Je cours: de réunion en appel, en cours, en animation, en préparation de cours, en relation d'aide. Entendons-nous, j'adore faire ces choses une à la fois. C'est le combo (et le manque de temps juste pour moi) qui m'épuise.
Le mois de novembre devrait être plus calme et je pourrai retrouver un des plus grands plaisirs de ma vie: prendre mon temps en écrivant ce blogue.

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Entrer dans la lumière

A ma dernière entrée de blogue (qui ne remonte pas à plus de deux semaines: miracle!), je me disais que j'avais hâte de visiter le musée Picasso, qui pourrait me permettre de capter un peu de la lumière si absente du ciel de Paris. Laissez-moi vous dire que je n'ai pas trouvé la lumière où je pensais la trouver. Nous nous sommes levés tôt. Il faisait toujours noir quand nous sommes sortis de notre auberge. D'un pas rapide et enthousiaste, nous avons affronté le petit vent frais de décembre et marché dans les rues du Marais, mythique et charmant quartier parisien, que je ne fais que commencer à découvrir. Nous sommes arrivés à 9h15, alors que les portes de musée ouvraient à 9h30. Nous étions les premiers à entrer (gratuitement, car nous avons une carte prouvant que nous sommes profs, héhé! Car être prof, doit bien avoir quelques bénéfices marginaux, à part faire quelques fois et sans trop de remords des photocopies personnelles...) et nous étions heureux et confiants. J'

Where everybody knows your name, and they're always glad you came

Cette chanson (thème musical de l'émission Cheers) me revient souvent en tête. Elle me parle d'amitié et de familiarité réconfortante. Je songe à Cheers et je deviens un peu nostalgique, comme à chaque fois que je pense à toutes ces bonnes vieilles émissions disparues. Tabou , qui passe en rafale à TVA depuis 1 mois et que je suis avidement, finit cette semaine et Rumeurs n'est pas encore commencé, même chose pour Scrubs . Je pourrais me louer des épisodes de bonnes séries, comme Curb your Enthusiasm ou Six feet Under, mais je crois qu'il y a quelque chose du téléroman vu à horaire régulier qui me réconforte et dont j'ai profondément be soin. Je me rappelle des soirs de semaines programmés de mon enfance et de mon adolescence: lundi La croisière s'amuse, mercredi Le temps d'une paix, jeudi Pop Citrouille, Family Ties et The Cosby Show . Depuis toujours, j'aime rêver, dans le feu de l'action de mes journées occupées, au moment où je regardera

Une lettre à Aurélie Lanctôt

Chère Aurélie, Je ne te connais pas. J'imagine que tu es une fille très intelligente. J'ai enseigné à plusieurs jeunes brillants et j'imagine que tu es une de ces personnes que les profs aiment côtoyer parce que tu leur fais penser à leur jeunesse, à leurs belles années où ils étaient fougueux et rebelles. J'imagine que tu es drôle dans un party, lorsque tu fais des montées de lait. J'imagine que tes amis te trouvent à la fois intense et attachante. Je ne te connais pas, mais j'imagine tout ça. Une de mes anciennes étudiantes a affiché ton texte sur sa page Facebook en parlant de son désarroi face à celui-ci. J'ai lu ton texte et il m'a jetée par terre. Mais pas dans le bon sens. Dieu sait que j'en ai lu des textes, depuis le début de la grève. J'ai lu Martineau, Margaret Wente, André Pratte, des journalistes du National Post, j'ai lu des blogues et des statuts Facebook écrits par toutes sortes de personnes, mais  il n'y a pas un te