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Messages

Affichage des messages du 2006

Ma rencontre avec monsieur Côté

Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis groopie. Je vois Richard Desjardins dans un guichet automatique de la rue Saint-Denis à Montréal et je m'évanouis presque. Je crois que dans les quelques dizaines de rencontres de "célébrités" que j'ai pu faire depuis le début de ma vie, des membres de Tears for fears, à Francis Cabrel en passant par Richard Séguin et Denise Bombardier (qui avait été si condescendante avec moi que je la déteste depuis), celle qui m'a le plus impressionnée, c'est ma rencontre avec le monsieur Côté de la chanson 23 décembre de Beau Dommage. J'ai rencontré ce gentil monsieur lorsque j'étudiais au collège Marie-Victorin. Ce petit prof d'anglais était en fait le père d'un de mes collègues de classe, Richard Côté. Il enseignait à l'un des membres de Beau Dommage et il était très fier de me dire qu'il était le monsieur Côté de 23 décembre . Mon coeur de groopie finie n'en croyait pas ses oreilles. Pour

Métamorphose des fêtes

Il y en a, pour le temps des fêtes, qui s'achètent une petite robe noire. D'autres qui se font peigner comme Madonna. Moi, pour les fêtes, j'ai changé mon template de blogue... On se fait les métamorphoses que l'on peut, que je me suis dit. Pourquoi ce changement de look? Probablement parce que je n'ai pas écrit depuis le 1ier novembre et qu'à chaque fois que j'ouvre mon blogue, je me sens un peu anxieuse et je me demande si je vais pouvoir écrire de nouveau, moi qui autrefois nourrissais l'espace virtuel de chroniques plus ou moins personnelles au moins deux ou trois fois par semaine... Pendant ma période de blogueuse léthargique, j'ai lu beaucoup de blogues. Sophie, Josée, Stéphane, mère indigne, enfin toutes sortes d'écrivains publics qui sont souvent des personnalités médiatiques. On dirait que plus je les lis et moins j'écris. Status anxiety, je suppose. Je me dis qu'avec la prolifération des blogues, il y a sûrement quelqu'un

Bye Bye nuages WELCOME SOLEIL!

Je ne suis pas une personne solaire. Si vous avez déjà lu ce blogue, vous l'avez sans doute remarqué. Je suis plutôt une âme romantique (dans le sens plus mélancolique que rose bonbon) qui aime bien les grands vents et les pluies automnales. J'aime m'enfermer avec un journal et un bon café et lire, écrire, rêver en me disant qu'il n'y a rien de mieux à faire, car de toute façon, il pleut (ou encore mieux, il grêle!). Oui, j'assume pleinement mon côté pluvieux et ma grisaille. Le manque de soleil des dernières semaines m'a permis de réaliser que, comme à peu près tous les humains qui ne sont pas vampiriques, j'ai besoin de lumière. Elle est si belle, en plus, la lumière d'octobre qui éclaire le rouge, le jaune et l'orangé des feuilles des érables, des bouleaux et des peupliers. Je ne sais pas si c'est la même chose dans votre coin de pays mais moi, la rhapsodie des coloris automnaux m'a complètement échappé, en cet octobre gris et morose.

Je ne veux pas dormir ce soir...

Elle est bonne cette chanson de Ferland, malheureuse victime d'un AVC (moi, je dis encore ACV, mais bon...) , juste avant son ultime show, la semaine dernière. Moi, ce n'est pas mon ultime show, demain. C'est juste un lundi d'après relâche... Oh, je vous entends dire, ceux qui n'ont pas eu la chance de goûter à une semaine de congé, 7 petites semaines après la rentrée (99% de la population active, je le sais), donc je vous entends dire, avec un peu d'agacement dans la voix: "Écoutez-la se plaindre, elle ne connaît pas sa chance, cette relâchée!". Et la vérité c'est... roulement de tambour... que vous avez raison! Je ne connais pas ma chance et ne suis pas capable de profiter à plein des moments de répit gracieusement offerts par la vie, car j'ai toujours peur d'affronter ce moment exact: 22 h 41, le dimanche avant le lundi du retour. Je ne m'endors pas et je n'ai pas du tout envie d'aller me coucher. Je voudrais marcher, je voud

La ville reine

Je pars pour Toronto demain après-midi. Je n'avais pas mis les pieds ni le coeur dans cette ville avant l'hiver 2002. Je m'imaginais que la ville reine du Canada ressemblait à la reine Elizabeth II: drabe, endormante et trop sage. Je la voyais aussi comme la grande soeur économe de la rebelle Montréal. Je m'étais royalement trompée. Pourquoi y aller, en 2002? Je voulais, avec 3 amis cinéphiles, voir le film The Hour qui n'était pas encore sorti à Montréal ni à Ottawa. Les grands fous que nous étions, nous avions décidé de nous taper l'aller-retour Gatineau-Toronto (10 heures en tout) en plein gros fret de fin janvier pour aller voir notre film. Arrivés le vendredi soir très tard, nous sommes restés jusqu'au dimanche matin. On appelle ça une visite éclair. Quel génial road trip avons-nous fait! Vous saviez qu'il y a une magasin nommé Super Pet sur le bord de l'autoroute, pas trop loin de Kingston? Eh bien, nous avons ri, tels des enfants de prémat

Introversion et brume d'équinoxe

D'après l'inventaire de personnalité conçu par Myers and Briggs, je suis ce qu'on appelle une pure introvertie. Qu'est-ce que ça veut dire? Tout simplement que je retrouve mon énergie en passant du temps dans mon jardin secret. Si je suivais aveuglément mes penchants naturels, ce jardin pourrait vite ressembler au jardin de Marie-Antoinette, à Versailles. Je ne parle donc pas ici d'un innocent petit potager intérieur où j'aime inviter des amis à voir mes fleurs et à cueillir mes légumes. Oh non! Mon naturel, selon le test (avec lequel je suis pas mal d'accord), m'enverrait plus en périple solitaire en Islande ou dans le désert de la Namibie que dans à peu près n'importe quelle destination peuplée de gens heureux et ensoleillés. Avant que vous m'enleviez de la liste de vos amis, vous disant en vous-même que je ne suis qu'une sauvage qui ne pense qu'à elle-même (ce qui est parfois vrai, je le sais, mais qui n'est pas suffisant afin de d

Se googler

Ça fait longtemps que je n'ai pas écrit et je ne me sentais pas capable d'écrire sur les sujets évidents qui meublent ma vie: la rentrée scolaire, ma fascination pour Kent Nagano, mon récent voyage à New York (3 mots: I LOOOOOVE New York), le 11 septembre et le temps des pommes que je vais de toute évidence manquer, encore une fois, cette année. Je voulais juste vous donner un petit signe de vie. Juste vous dire que je suis ici, que je suis présente sur cette immense toile, tissée à chaque jour des écrits et des images de toutes sortes d'êtres écrivant sur ce qui les fait vivre (et sur d'autres choses moins belles, bien sûr!) . Ce blogue me permet d'exister sur la toile car, sinon, je n'y suis pas vraiment présente. C'est ce que j'ai réalisé, ce soir, encore une fois. Comment? Il m'arrive, environ une fois par deux mois, de g o o g l er mon nom. Il y a une fille qui porte mon nom et qui est une haute dirigeante du CRTC et une autre de mes congénères

Une mademoiselle rayon de soleil

Mardi soir, je suis retombée en amour avec le septième art. J'ai vu de bons films récemment, The Illusionist , avec le toujours aussi sublime Ed Norton, entre autres. Mais mardi, c'était différent.Je me suis rappelée pourquoi j'aimais tant le cinéma. Je ne m'étais pas sentie ainsi depuis longtemps. Ma vie m'est apparue un plus légère en sortant du cinéma parce que je suis tombée sous le charme de la demoiselle rayon de soleil: Little Miss Sunshine . Créé par les idéateurs des clips des Smashing Pumpkins, ce tout petit film met en scène une savoureuse famille dysfonctionnelle comme je les aime (au cinéma, du moins). Mettez ensemble un littéraire gay, amant de Proust qui vient de tenter de se suicider, un ado anarchiste qui refuse de parler, un père qui donne des conférences (sans trop de succès) sur l'attitude de gagnant, une mère qui ne sait que faire pour rapiècer les membres de sa famille, un grand-père cocaïnomane et... une petite fille à grosses lunettes et

Jamais sans mon livre

Cet après-midi, j'ai lu un article de l'excellente Leah McClaren, dans le Globe and Mail. Leah, qui voyage très fréquemment par avion, fait état de sa consternation en lien avec l'impossibilité (temporaire, espérons-le) d'apporter livres et autres effets personnels à bord de la cabine lors de voyages en direction de la Grande-Bretagne, principalement. La journaliste a peur, entre autres, de ne plus pouvoir s'enfoncer dans un livre et ainsi de ne plus pouvoir recourrir à l'excuse idéale pour éviter les conversations avec des voisins plus ou moins respectueux de sa bulle... Je partage complètement ce point de vue. Un livre est une source de sécurité psychologique hors pair, en ce qui me concerne. En fait, je ne sais pas si, depuis les 10 dernières années, je n'ai pas quitté la maison une fois sans un livre ou une revue. On ne sait jamais. Je ne m'imagine donc pas, à bord d'un avion sans autre chose à lire que les fabuleuses revues du type "En ro

Un an déjà

Il y a un an de cela, je visitais le blogue de Djoubi et je me disais: "Peut-être que je serais capable de devenir blogueuse, moi aussi". En ce premier anniversaire du Blogue de Caro , je tiens à remercier mes fidèles lecteurs et aussi ceux qui me laissent gentiment des commentaires. Merci aussi à mes sources d'inspiration: Kine, Djoubi, Michèle, Mère indigne et, plus récemment, Cabotine . Quand il fait trop chaud et que je ne sais plus quoi écrire, vos blogues m'invitent à continuer à être moi-même car c'est ce que vous faites et le résultat est toujours aussi frais et inspirant. Mon objectif? Continuer à écrire, parce que ça m'aide à survivre et que mes insomnies sont ainsi beaucoup plus grisantes!

My summer with the Fishers

Nous venons de terminer le dernier disque de la dernière saison de LA meilleure série de télé que je n'aie vue de ma vie. Et j'ai adoré Friends , et j'ai aimé La petite maison dans la prairie , et j'ai aimé Le temps d'une paix , et j'aime encore Rumeurs . Mais en ce moment, mon Emmy, mon Golden Globe, mon Métrostar, c'est à Six Feet Under que je le donne. Une déception: pourquoi seulement 5 petites saisons de cette oeuvre si géniale? Je suis encore sous le choc et j'aurai un véritable deuil à faire de cette série... portant sur la mort et le deuil. Je ne veux pas révéler des punches, au cas où vous auriez le goût de voir ce chef d'oeuvre (ce que je vous souhaite vivement, bien sûr!). Cette émission aura été la charpente culturelle de mon été. J'ai lu un peu et je suis allée au cinéma beaucoup moins souvent qu'à mon habitude. A chaque soir (ou presque), nous nous sommes demandés ce qu'il adviendrait de Nate, de Brenda, de Claire, de Davi

Surchauffée

Il est 12 h 56. Dans le sens de minuit 56. En Outaouais, il fait 30 degrés, 41 avec le facteur humidex. Tannée d'entendre Peter Mackay casser son français afin de tenter de nous expliquer pourquoi nous ne sommes pas des suiveux d'Américains, je me suis dit que j'irais écrire un petit mot sur mon blogue que j'ai mis, plus ou moins volontairement, en "vacances de la construction". Ce n'est pas qu'il manque de choses à dire, loin de là. C'est plutôt l'énergie créatrice, le "creative juice", dans la langue de Mackay, qui faisait défaut. Ceci dit, je m'excuse de vous avoir laissé sur cette image de Laureen et Stephen pleurant sur la tombe du vieil oncle de Laureen. Ce n'était pas trop gentil de ma part, j'en conviens... Vous allez bien, vous? La canicule ne vous a pas achevé, j'espère... Moi, à part m'endormir à 3 h AM sous le bruit du tonnerre, ça va. "Ça pourrait être bien pire, tu pourrais être au Liban et enten

Et Laureen pleure...

Dans la série "preuve que les Harper ne vont pas bien", il ne faut pas manquer ces images, vues à Radio-Can hier soir, nous montrant Laureen, la femme de Steve, en train de pleurer son grand-oncle, mort en 1917. Je ne crois pas que Laureen ait pleuré des larmes de crocodile. C'est émouvant de voir la tombe d'un membre de sa famille, mort au combat à 19 ans. J'aurais sûrement, moi aussi, versé quelques larmes. Cependant, je ne crois pas que nous devions embarquer dans le jeu des relations publiques du PM et de son équipe qui essaient de nous faire croire, en nous montrant Steve en train de consoler sa femme en larmes, que ce dernier n'est pas si pire que cela et qu'il en a, finalement, des émotions. Et si Laureen pleurait, aussi, parce qu'elle a vu, comme nous, ces enfants tués au Liban? Elle pourrait peut-être prendre la relève de son mari et démontrer la chaleur humaine dont a besoin la communauté libanaise du Canada. Notre couple royal est fatigué et

Steve ne dort pas bien

Vous ne le trouvez pas blême, vous, notre "Steve" Harper national? Je suis certaine (et je parle d'expérience) qu'il fait de l'insomnie, le buddy boy de Georges W. Bush. Il avait beaucoup plus d'entrain la semaine dernière (ou l'autre d'avant), quand le président américain l'avait invité à son party de fête. Si vous voulez mon avis, être invité à la super boom de son méga-voisin hyper riche est super, sur le coup. On mange du bon steak, on fait sourire Laura, on se fait appeler Steve... Mais la semaine d'après, quand on apprend qu'une famille montréalo-libanaise s'est faite décimer et qu'on est pris à parler d'attaque "mesurée" de la part d'Israël (pour se faire ré-inviter au prochain BBQ de W., entre autres!) on ne dort plus et on paraît moins au dessus de ses moyens, tout d'un coup... Une amitié comme celle-ci a un prix et Steve est en train de le payer, je crois. Je ne saisis pas le huitième du quart des enj

Potineuse, moi?

Je l'avoue. Oui, oui, oui, je l'avoue, je suis plus au fait du quotidien de Lindsey Lohan (qui, en passant, a fait le party durant toute la semaine dernière pour fêter ses 20 ans) et de la vie de Brangelina que de ce qui se passe au Sommet du G8. Que voulez-vous, j'ai commencé à lire le STAR à environ 9 ans et je ne peux passer une journée sans visiter le site internet de la revue People. Plaisir coupable, quand tu nous tiens... Pourtant, je fais de grands efforts pour m'intéresser à l'actualité internationale. Par exemple, en ce moment, j'essaie vraiment de comprendre ce qui se passe au Liban et je trouve cela important de savoir ce qui cause la terrible violence dont est victime ce si beau pays. Il me faudrait un Charles-André David portatif. A force d'essayer, j'y arrive presque, mais ce n'est jamais facile. Je n'arrive pas à voir les différences existant entre le Hamas et le Hezbollah, pour vous donner un exemple, et je me mélange dans les n

Caliente

Je déteste la chaleur. Elle m'accable au plus haut point.Donnez-moi du verglas, du frimas, de la brume, des orages. Tout. Mais de la chaleur humide couplée à du soleil éclatant, je ne suis pas capable d'endurer cela, un point c'est tout. A Météomedia, la carte du Québec était couverte d'une grosse tache jaune avec chaleur extrême d'écrite dessus . Pas bon signe. Dites, c'est combien un billet d'avion pour le Nunavut? Quoiqu'avec le réchauffement de la planète, il doit y avoir une vague de chaleur là-bas aussi... Autre mauvais présage, entendu de la bouche d'une Pénélope McQuade aussi blonde qu'extatique, à l'émission de fin de soirée portant sur le Festival Juste pour rire: "Il va faire chaud cette fin de semaine, nous allons enfin avoir un été..." J'avais le goût de crier. Non, c'est pas (nécessairement) ça l'été. C'est pas 35 degrés à l'ombre, c'est pas un soleil aveuglant qui rend impossible toute introspe

L'essence des vacances

J'ai regardé pour la première fois depuis longtemps mon agenda, hier soir. Il n'y avait pas grand'chose d'écrit pour les prochaines semaines. J'ai souri d'un contentement apaisé. Pour une fois, j'ai résisté à la tentation de programmer mon été comme si j'étais la directrice du camp de jour de la Terrasse du Ruisseau. Je l'ai déjà écrit sur ce blogue, je vis mon premier été ainsi déprogrammé depuis... 1987. Nous faisons des trucs que nous n'avons pa accompli depuis des lustres: le ménage de nos armoires, par exemple. C'est fou ce que ça fait du bien, un bon ménage en profondeur. Il faut que certaines conditions soient réunies pour que la thérapie soit efficace: du Madonna ou du vieux Beatles (pour favoriser la bonne humeur de Math) dans le tapis, du temps devant soi, des produits qui sentent bon le citron, une température pas trop caniculaire et surtout, la liberté de commencer et d'arrêter quand on veut, car on aura tout le loisir de reco

Délicieuses chroniques d'une mère indigne

Voici un montage tiré du délicieux blogue " Chronique d'une mère indigne ", découvert par hasard en surfant sur la toile. De façon épisodique, elle propose à ses lecteurs (lectrices, surtout) des confessions de ce genre: Allez rendre visite à cette mère de famille à la fois sarcastique et attendrissante. Vous m'en donnerez des nouvelles.

Actor's Studio questions

Actor's Studio questions (from Michèle ) What is your favorite word? Citron, agrume, vacances What is your least favorite word? Klaxon What turns you on creatively, spiritually, or emotionally? Recevoir un compliment sincère d'une personne que j'apprécie. What turns you off? Inversement, la non-reconnaissance, l'indifférence What is your favorite curse word? Shit. What sound or noise do you love? Le son du café qui percole, un "wind chime" au Maine, le chant des oiseaux de la Terrasse du Ruisseau, après l'orage. What sound or noise do you hate? L'alarme d'un réveil-matin, avant 8 h spécialement What profession other than your own would you like to attempt? Critique de cinéma; disquaire ou libraire; écrivaine qui ne se prend pas au sérieux What profession would you not like to do? Policière; plombière; huissière; soldate If heaven exists, what would you like to hear God say when you arrive at the pearly gates? Bienvenue au Maine! Ta chaise de plage,

Le sentier des voyageurs, c'est dans l'Outaouais que je l'ai trouvé!

Après plus de 6 années passées dans l'Outaouais, on pourrait s'attendre à ce que je connaisse la plupart des charmes de ma région. Eh bien non! A part le cinéma Bytowne, le café Moca Loca et le Glebe, je ne connais pas grand chose à la région de la Capitale nationale. En fait, c'est la première fois que nous passons la période estivale dans notre coin de pays. Habituellement, après quelques jours, j'ai la bougeotte et je me trouve un festival ou un musée en région éloignée à découvrir. Pas cette année. Quand une gentille ancienne étudiante, travaillant au Jean-Coutu, m'a demandé, hier, ce que je ferais de mon été, j'ai répondu fièrement "rien". Mais ce n'est pas vrai. Je ne ferai pas rien, je ferai seulement que rester près de chez moi, à découvrir les merveilles qui s'y trouvent. Il y a un monde de différences entre cela et "rien". Que faire en Outaouais? Sans trop chercher, voici ce que j'ai trouvé: Redécouvrir le Blockbuster de

Brokeback Mountain...version lapine!

Allez voir cet hilarant site. On vous y propose des versions de films (comme Titanic , Casablanca et The Big Chill ) d'une durée de 30 secondes et mettant en vedette des lapins animés. C'est troublant et drôle à la fois de voir à quel point on peut réduire de grandes oeuvres à de tels minis-clips.

I'm signing in the rain

Il pleut à Gatineau et il fait frais. Est-ce que je pourrais être plus enchantée de ce début d'été non-caniculaire? Je ne crois pas. Pour célébrer, je vous présente mon palmarès de musique pour avant-midis de juin pluvieux. Bien sûr, vos suggestions de musique nostalgiques et un peu tristounettes sont les bienvenues. Amateurs de pluie qui n'êtes, comme moi, plus capables de voir les airs désolés des madames bronzées de Météomedia à l'approche d'un orage, à vos claviers! La pluie, c'est fait pour se célébrer et c'est aussi du beau temps (pour moi, en tous cas). Voici donc la trame sonore de mon avant-midi nuageux de rêve: 1. Nina Simone chantant Ne me quitte pas. Math m'a acheté son Greatest hits pour ma fête et je décrète illico tout ce qu'a chanté Nina Simone musique officielle de ma mélancolie passée, présente et future. La dame est une grande et on entend une magnifique tristesse dans sa voix à la fois belle et écorchée vive. 2. Leonard Cohen chantant

11 h 27 !

11 h 27, c'est l'heure à laquelle je me suis levée ce matin. Enfin, je retouve mon sommeil d'antan. Si je peux dormir ainsi durant les prochaines semaines, je suis certaine que ma perception de la vie sera beaucoup plus rose qu'elle ne l'est en général. C'est fou ce qu'un "petit" 11 heures de sommeil peut produire comme effet chez l'insomniaque que je suis. Je me rappelle qu'à l'adolescence, ces cures de sommeil étaient normales. Au temps bienheureux où je pouvais me lever à midi à volonté, sans qu'une malveillante culpabilité ou qu'un subtil souci ne vienne me tirer des bras de Morphée, je dormais aussi d'un très beau sommeil, aussi profond que l'Atalntique et peuplé d'images colorées et d'émotions radieuses. 11 h 27... wow! Je suis vraiment, comment dire, différente, de la majorité, du point de vue de mes habitudes de sommeil. Le meilleur temps de ma vie? Mes années à Tel-Jeunes où je travaillais de nuit et dor

Confessions de la section 318 du Centre Bell

Il est 1 h 45 et je suis de retour sur ma tranquille terrasse du Ruisseau, après avoir assisté à cette cascade euphorisante qu'a été le show de Madonna. Que dire après cette explosion de couleurs, de sons, d'idées, d'émotions? Au début du spectacle, M adonna sort d'une boule disco et je me suis sentie instantanément à la récréathèque de Laval puis au Studio 54 de New York et enfin à l'hippodrome Blue Bonnets. Il faudrait que je revois ce spectacle 3 fois pour être capable de tout saisir ce qui est déployé devant nos yeux. Pendant les 2 heures consécutives que dure le show, nous toubillonnons avec la star à cheval, en vrais patins à roulettes des années 70 et juchés sur des talons infiniment hauts. Des breakdancers sortis de la 42ième rue de New York version année 1989 côtoient des femmes voilées et des hommes coiffés de harnais. Nous voyageons de l'azur paradisiaque de La Isla Bonita au Saturday Night Fever de Music . Le voyage est agréable mais il n'est pa

Bend it like Beckham

Je ne connais rien au soccer. Je ne sais pas ce qu'est un corner . J'ignore les raisons qui peuvent faire en sorte qu'un joueur se fasse brandir à la figure un fameux carton jaune. Parlant des joueurs, je ne connais que Zidane, Beckham et Ronaldhino. Et encore, juste de nom ou de figure pour le délectable anglais marié à l'ancienne fille des Spice Girls. Je ne connais donc rien au soccer, malgré tous les efforts pédagogiques de Mathieu qui, lui, est un vrai fan. Par exemple, je sais que je suis heureuse quand le Portugal gagne et extatique quand les États-Unis perdent. Je sais que je voudrais bien que les Espagnols gagnent la Coupe mais que j'aimerais bien aussi que l'Angleterre, pays natal du sport, soit victorieuse. Pourquoi ces préférences? - Parce que j'ai un ami et des élèves portugais qui jubileraient si leur nation remportait et que je les ai trouvés mignons, ces fans qui dansaient sur le boulevard St-Laurent lorsque leur équipe s'est qualifiée,

"Liberté"

Après avoir terminé ma maîtrise en 1996 (diplôme qui devait, en principe, prendre 2 ans à compléter et qui en a pris 4!), j'ai mis au moins 6 mois avant d'arrêter de me dire que je devrais travailler sur mon mémoire, dès que j'avais une petite minute de libre. Après quelques secondes de panique coupable, je me disais, soulagée, que mon calvaire était bel et bien fini et que mon cerveau me jouait de mauvais tours, car il était programmé à me dédier à une lourde tâche. Je l'avais bien dressé à m'envoyer des signaux d'alarme dès que je n'obéissais pas aux ordres de miss maîtrise... A moins grande échelle, je me sens un peu comme cela aujourd'hui. Je suis en congé, enfin presque. Je dois aller remplir quelques formulaires administratifs demain, une affaire d'une heure. Après, je serai "libre" jusqu'au 14 août. Les guillemets ne sont pas une erreur typographique. Ma liberté est entre guillemets car je peux être libre de mon temps mais empris

A l'ombre du mont Orford

Hier et aujourd'hui, j'ai participé à une rencontre de l'Association des collèges privés du Québec. Cette rencontre était destinée aux directeurs des études. Je ne suis pas directrice, je le sais. Je n'avais donc aucunement rapport là. Bien que les directeurs en question soient des gens très gentils, je me suis sentie comme la petite jeune qui ne sait pas trop ce qu'elle fait là (ce qui était pas mal le cas). Pourtant, j'avais insisté auprès de mon patron pour y aller. Petite jeune, oui, petite jeune gênée en plus... Pourquoi être allée là? Durant les nombreuses heures de réunions durant lesquelles je ne comprenais rien, j'ai fait un peu d'auto-analyse. Voilà les résultats de mes tribulations... J'ai réalisé deux choses: 1-) Je suis encore une personne gênée, même après des années de cheminement intérieur. Je suis souvent timide, en fait, avec des gens que je considère plus compétents que moi. Je suis aussi comme cela quand on rit fort et que je ne t

L'été, l'été, l'été c'est fait pour jouer...

Il y a si longtemps que j'ai alimenté mon blogue que je m'imagine que tous mes 2 ou 3 fidèles lecteurs m'ont probablement désertée. Qu'à cela ne tienne, je devrais avoir plus de temps pour écrire durant les prochaines semaines. Il me reste 4 petits jours de travail (étalés sur deux semaines) et après, je serai en VACANCES! Pour la première fois depuis l'été de mes 17 ans, je n'ai aucun plan précis pour les 2 prochains mois. Voilà que est à la fois une liberté et une source de vertige. "Il y a un temps pour chaque chose". L'an passé, c'était le temps d'écrire un livre et de voyager aux Iles de la Madeleine. Merveilleuses glissoires qui m'ont permis de plonger dans la vie avec une nouvelle ardeur. Ce printemps, c'était le temps de voyager à Paris et à Séville. Cet été sera le temps de... jouer? Quel sera mon terrain de jeu, comment occuperai-je ma maxi-récréation? A moi de le décider. Vous, votre été, il sera fait pour jouer? Votre ca

Ah Paris!!!!

Je quitte Paris pour prendre un train de nuit qui me mènera à Carcassonne demain midi. Paris est une ville sublime. Surtout lorsqu'un petit vent frais vient adoucir nos esprits et nos corps fatigués par la marche. Nous avons fait les classiques: Notre-Dame, Montmartre, Versailles, le Louvres, le Quartier latin et nous avons marché dans des dizaines de rues aussi étroites que jolies. Mes coups de coeur? Le musée Rodin, que je visite pour la troisième fois. Allez-y, s'il-vous-plaît. Ce Rodin est un pur génie, il fait vivre le cuivre et le marbre et il nous a fait frisonner par ses Portes de l'enfer et son magnifique Baiser. Deuxième moment magique? Hier après-midi, nous allons prendre un café au Café de Flore. Nous parlons avec les jeunes d'existencialisme. Mon collègue prof de philos fixe l'homme derrière nous. Je lui demande qui est celui-ci et il me répond qu'il s'agit de Pascal Bruckner, célèbre auteur et philosophe français (auteur de La lune de fiel, en

Respire

J'ai fini mes dernières corrections mercredi à minuit. Jeudi, je suis allée porter les dites corrections. Vendredi, c'était la soirée des finissants du Collège. Deux ans, ça passe tellement vite et ça me fait toujours de la peine de savoir que je ne reverrai plus au quotidien ces étudiants auxquels je me suis attachée. Une belle soirée couleur lilas que celle de vendredi. J'ai fait le party avec les jeunes (à leur invitation), jusqu'à 2 h 00 du matin en me disant, comme à mon habitude, que je ne pensais jamais que j'aurais autant de plaisir à 35 ans! Depuis mon lever samedi matin, je respire. J'ai fini mon année. Je pars en voyage avec les jeunes mardi mais vous conviendrez que visiter le Louvre, manger des tapas à Madrid et se faire griller la couenne aur la Costa del Sol ce n'est pas travailler. C'est voyager. Et voyager, ça je sais! J'ai décidé d'entreprendre mon été littéraire en me tapant Anna Karénine, l'avenir me dira si j'aurai ra

En direct de ma fenêtre de cuisine: un magnifique pommier en fleurs!

Nous sommes déménagés dans notre semi-détaché de Gatineau en décembre 1999. Il y a déjà plus de 6 ans que j'ai quitté le Plateau Mont-Royal pour l'Outaouais. Pouvez-vous croire qu'en 6 printemps, c'est la première fois que je remarque le magnifique pommier en fleurs que je peux voir de ma fenêtre de cuisine? J'avais déjà senti le lilas qui voisine ma fenêtre mais le pommier, lui, m'avait échappé. Pourquoi, me dis-je, pourquoi? Une hypothèse ressort du lot. Le pommier fleurit au mois de mai et c'est quoi le mois de mai pour un prof de Cégep? La fin de la session! C'est dire que les six derniers mois de mai de ma vie, je les ai passés les yeux sur des copies plus ou moins intelligibles et non sur les magnifiques fleurs rosées du pommier du voisin qui sont juste là pour que je m'attarde à elles. Stressée à me demander si je serai prête pour mon voyage et anesthésiée à la lecture d'un centième "Depuis les débuts de l'humanité..." , j

mon festival des tulipes

Je chiâle parfois contre mon emploi. Quand je chiâle, c'est que je ne me rappelle pas que j'ai l'immense chance de pouvoir quitter le bureau le vendredi à midi. Je ne profite pas toujours de cette chance. Parfois, je niaise chez moi. D'autres fois, fatiguée et stressée, je continue de penser à ce qui me stresse de ma job... Je me dirigeais vers un de ces genres d'après-midi lorsqu'en écoutant un film du Canal Vie, je me suis dit que j'allais me prendre en main. En voyant les miraculeuses tulipes qui ont réussi à fleurir dans ma cours (des forces de la nature qui ont su résister à des années de négligence de notre part, nous ces jardiniers de l'enfer, j'en reparlerai plus tard , de ce lien étrange qui me relie à ma cours...) je me suis dit que les magnifiques tulipes importées de Hollande seraient probablement en fleur à Ottawa. Fatiguée, j'ai mis mes souliers de marche (que je dois absolument casser avant de partir en voyage, excuse de plu