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Messages

Affichage des messages du mai, 2006

Ah Paris!!!!

Je quitte Paris pour prendre un train de nuit qui me mènera à Carcassonne demain midi. Paris est une ville sublime. Surtout lorsqu'un petit vent frais vient adoucir nos esprits et nos corps fatigués par la marche. Nous avons fait les classiques: Notre-Dame, Montmartre, Versailles, le Louvres, le Quartier latin et nous avons marché dans des dizaines de rues aussi étroites que jolies. Mes coups de coeur? Le musée Rodin, que je visite pour la troisième fois. Allez-y, s'il-vous-plaît. Ce Rodin est un pur génie, il fait vivre le cuivre et le marbre et il nous a fait frisonner par ses Portes de l'enfer et son magnifique Baiser. Deuxième moment magique? Hier après-midi, nous allons prendre un café au Café de Flore. Nous parlons avec les jeunes d'existencialisme. Mon collègue prof de philos fixe l'homme derrière nous. Je lui demande qui est celui-ci et il me répond qu'il s'agit de Pascal Bruckner, célèbre auteur et philosophe français (auteur de La lune de fiel, en

Respire

J'ai fini mes dernières corrections mercredi à minuit. Jeudi, je suis allée porter les dites corrections. Vendredi, c'était la soirée des finissants du Collège. Deux ans, ça passe tellement vite et ça me fait toujours de la peine de savoir que je ne reverrai plus au quotidien ces étudiants auxquels je me suis attachée. Une belle soirée couleur lilas que celle de vendredi. J'ai fait le party avec les jeunes (à leur invitation), jusqu'à 2 h 00 du matin en me disant, comme à mon habitude, que je ne pensais jamais que j'aurais autant de plaisir à 35 ans! Depuis mon lever samedi matin, je respire. J'ai fini mon année. Je pars en voyage avec les jeunes mardi mais vous conviendrez que visiter le Louvre, manger des tapas à Madrid et se faire griller la couenne aur la Costa del Sol ce n'est pas travailler. C'est voyager. Et voyager, ça je sais! J'ai décidé d'entreprendre mon été littéraire en me tapant Anna Karénine, l'avenir me dira si j'aurai ra

En direct de ma fenêtre de cuisine: un magnifique pommier en fleurs!

Nous sommes déménagés dans notre semi-détaché de Gatineau en décembre 1999. Il y a déjà plus de 6 ans que j'ai quitté le Plateau Mont-Royal pour l'Outaouais. Pouvez-vous croire qu'en 6 printemps, c'est la première fois que je remarque le magnifique pommier en fleurs que je peux voir de ma fenêtre de cuisine? J'avais déjà senti le lilas qui voisine ma fenêtre mais le pommier, lui, m'avait échappé. Pourquoi, me dis-je, pourquoi? Une hypothèse ressort du lot. Le pommier fleurit au mois de mai et c'est quoi le mois de mai pour un prof de Cégep? La fin de la session! C'est dire que les six derniers mois de mai de ma vie, je les ai passés les yeux sur des copies plus ou moins intelligibles et non sur les magnifiques fleurs rosées du pommier du voisin qui sont juste là pour que je m'attarde à elles. Stressée à me demander si je serai prête pour mon voyage et anesthésiée à la lecture d'un centième "Depuis les débuts de l'humanité..." , j

mon festival des tulipes

Je chiâle parfois contre mon emploi. Quand je chiâle, c'est que je ne me rappelle pas que j'ai l'immense chance de pouvoir quitter le bureau le vendredi à midi. Je ne profite pas toujours de cette chance. Parfois, je niaise chez moi. D'autres fois, fatiguée et stressée, je continue de penser à ce qui me stresse de ma job... Je me dirigeais vers un de ces genres d'après-midi lorsqu'en écoutant un film du Canal Vie, je me suis dit que j'allais me prendre en main. En voyant les miraculeuses tulipes qui ont réussi à fleurir dans ma cours (des forces de la nature qui ont su résister à des années de négligence de notre part, nous ces jardiniers de l'enfer, j'en reparlerai plus tard , de ce lien étrange qui me relie à ma cours...) je me suis dit que les magnifiques tulipes importées de Hollande seraient probablement en fleur à Ottawa. Fatiguée, j'ai mis mes souliers de marche (que je dois absolument casser avant de partir en voyage, excuse de plu