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Messages

Affichage des messages du juin, 2006

Brokeback Mountain...version lapine!

Allez voir cet hilarant site. On vous y propose des versions de films (comme Titanic , Casablanca et The Big Chill ) d'une durée de 30 secondes et mettant en vedette des lapins animés. C'est troublant et drôle à la fois de voir à quel point on peut réduire de grandes oeuvres à de tels minis-clips.

I'm signing in the rain

Il pleut à Gatineau et il fait frais. Est-ce que je pourrais être plus enchantée de ce début d'été non-caniculaire? Je ne crois pas. Pour célébrer, je vous présente mon palmarès de musique pour avant-midis de juin pluvieux. Bien sûr, vos suggestions de musique nostalgiques et un peu tristounettes sont les bienvenues. Amateurs de pluie qui n'êtes, comme moi, plus capables de voir les airs désolés des madames bronzées de Météomedia à l'approche d'un orage, à vos claviers! La pluie, c'est fait pour se célébrer et c'est aussi du beau temps (pour moi, en tous cas). Voici donc la trame sonore de mon avant-midi nuageux de rêve: 1. Nina Simone chantant Ne me quitte pas. Math m'a acheté son Greatest hits pour ma fête et je décrète illico tout ce qu'a chanté Nina Simone musique officielle de ma mélancolie passée, présente et future. La dame est une grande et on entend une magnifique tristesse dans sa voix à la fois belle et écorchée vive. 2. Leonard Cohen chantant

11 h 27 !

11 h 27, c'est l'heure à laquelle je me suis levée ce matin. Enfin, je retouve mon sommeil d'antan. Si je peux dormir ainsi durant les prochaines semaines, je suis certaine que ma perception de la vie sera beaucoup plus rose qu'elle ne l'est en général. C'est fou ce qu'un "petit" 11 heures de sommeil peut produire comme effet chez l'insomniaque que je suis. Je me rappelle qu'à l'adolescence, ces cures de sommeil étaient normales. Au temps bienheureux où je pouvais me lever à midi à volonté, sans qu'une malveillante culpabilité ou qu'un subtil souci ne vienne me tirer des bras de Morphée, je dormais aussi d'un très beau sommeil, aussi profond que l'Atalntique et peuplé d'images colorées et d'émotions radieuses. 11 h 27... wow! Je suis vraiment, comment dire, différente, de la majorité, du point de vue de mes habitudes de sommeil. Le meilleur temps de ma vie? Mes années à Tel-Jeunes où je travaillais de nuit et dor

Confessions de la section 318 du Centre Bell

Il est 1 h 45 et je suis de retour sur ma tranquille terrasse du Ruisseau, après avoir assisté à cette cascade euphorisante qu'a été le show de Madonna. Que dire après cette explosion de couleurs, de sons, d'idées, d'émotions? Au début du spectacle, M adonna sort d'une boule disco et je me suis sentie instantanément à la récréathèque de Laval puis au Studio 54 de New York et enfin à l'hippodrome Blue Bonnets. Il faudrait que je revois ce spectacle 3 fois pour être capable de tout saisir ce qui est déployé devant nos yeux. Pendant les 2 heures consécutives que dure le show, nous toubillonnons avec la star à cheval, en vrais patins à roulettes des années 70 et juchés sur des talons infiniment hauts. Des breakdancers sortis de la 42ième rue de New York version année 1989 côtoient des femmes voilées et des hommes coiffés de harnais. Nous voyageons de l'azur paradisiaque de La Isla Bonita au Saturday Night Fever de Music . Le voyage est agréable mais il n'est pa

Bend it like Beckham

Je ne connais rien au soccer. Je ne sais pas ce qu'est un corner . J'ignore les raisons qui peuvent faire en sorte qu'un joueur se fasse brandir à la figure un fameux carton jaune. Parlant des joueurs, je ne connais que Zidane, Beckham et Ronaldhino. Et encore, juste de nom ou de figure pour le délectable anglais marié à l'ancienne fille des Spice Girls. Je ne connais donc rien au soccer, malgré tous les efforts pédagogiques de Mathieu qui, lui, est un vrai fan. Par exemple, je sais que je suis heureuse quand le Portugal gagne et extatique quand les États-Unis perdent. Je sais que je voudrais bien que les Espagnols gagnent la Coupe mais que j'aimerais bien aussi que l'Angleterre, pays natal du sport, soit victorieuse. Pourquoi ces préférences? - Parce que j'ai un ami et des élèves portugais qui jubileraient si leur nation remportait et que je les ai trouvés mignons, ces fans qui dansaient sur le boulevard St-Laurent lorsque leur équipe s'est qualifiée,

"Liberté"

Après avoir terminé ma maîtrise en 1996 (diplôme qui devait, en principe, prendre 2 ans à compléter et qui en a pris 4!), j'ai mis au moins 6 mois avant d'arrêter de me dire que je devrais travailler sur mon mémoire, dès que j'avais une petite minute de libre. Après quelques secondes de panique coupable, je me disais, soulagée, que mon calvaire était bel et bien fini et que mon cerveau me jouait de mauvais tours, car il était programmé à me dédier à une lourde tâche. Je l'avais bien dressé à m'envoyer des signaux d'alarme dès que je n'obéissais pas aux ordres de miss maîtrise... A moins grande échelle, je me sens un peu comme cela aujourd'hui. Je suis en congé, enfin presque. Je dois aller remplir quelques formulaires administratifs demain, une affaire d'une heure. Après, je serai "libre" jusqu'au 14 août. Les guillemets ne sont pas une erreur typographique. Ma liberté est entre guillemets car je peux être libre de mon temps mais empris

A l'ombre du mont Orford

Hier et aujourd'hui, j'ai participé à une rencontre de l'Association des collèges privés du Québec. Cette rencontre était destinée aux directeurs des études. Je ne suis pas directrice, je le sais. Je n'avais donc aucunement rapport là. Bien que les directeurs en question soient des gens très gentils, je me suis sentie comme la petite jeune qui ne sait pas trop ce qu'elle fait là (ce qui était pas mal le cas). Pourtant, j'avais insisté auprès de mon patron pour y aller. Petite jeune, oui, petite jeune gênée en plus... Pourquoi être allée là? Durant les nombreuses heures de réunions durant lesquelles je ne comprenais rien, j'ai fait un peu d'auto-analyse. Voilà les résultats de mes tribulations... J'ai réalisé deux choses: 1-) Je suis encore une personne gênée, même après des années de cheminement intérieur. Je suis souvent timide, en fait, avec des gens que je considère plus compétents que moi. Je suis aussi comme cela quand on rit fort et que je ne t

L'été, l'été, l'été c'est fait pour jouer...

Il y a si longtemps que j'ai alimenté mon blogue que je m'imagine que tous mes 2 ou 3 fidèles lecteurs m'ont probablement désertée. Qu'à cela ne tienne, je devrais avoir plus de temps pour écrire durant les prochaines semaines. Il me reste 4 petits jours de travail (étalés sur deux semaines) et après, je serai en VACANCES! Pour la première fois depuis l'été de mes 17 ans, je n'ai aucun plan précis pour les 2 prochains mois. Voilà que est à la fois une liberté et une source de vertige. "Il y a un temps pour chaque chose". L'an passé, c'était le temps d'écrire un livre et de voyager aux Iles de la Madeleine. Merveilleuses glissoires qui m'ont permis de plonger dans la vie avec une nouvelle ardeur. Ce printemps, c'était le temps de voyager à Paris et à Séville. Cet été sera le temps de... jouer? Quel sera mon terrain de jeu, comment occuperai-je ma maxi-récréation? A moi de le décider. Vous, votre été, il sera fait pour jouer? Votre ca