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Messages

Affichage des messages du août, 2006

Une mademoiselle rayon de soleil

Mardi soir, je suis retombée en amour avec le septième art. J'ai vu de bons films récemment, The Illusionist , avec le toujours aussi sublime Ed Norton, entre autres. Mais mardi, c'était différent.Je me suis rappelée pourquoi j'aimais tant le cinéma. Je ne m'étais pas sentie ainsi depuis longtemps. Ma vie m'est apparue un plus légère en sortant du cinéma parce que je suis tombée sous le charme de la demoiselle rayon de soleil: Little Miss Sunshine . Créé par les idéateurs des clips des Smashing Pumpkins, ce tout petit film met en scène une savoureuse famille dysfonctionnelle comme je les aime (au cinéma, du moins). Mettez ensemble un littéraire gay, amant de Proust qui vient de tenter de se suicider, un ado anarchiste qui refuse de parler, un père qui donne des conférences (sans trop de succès) sur l'attitude de gagnant, une mère qui ne sait que faire pour rapiècer les membres de sa famille, un grand-père cocaïnomane et... une petite fille à grosses lunettes et

Jamais sans mon livre

Cet après-midi, j'ai lu un article de l'excellente Leah McClaren, dans le Globe and Mail. Leah, qui voyage très fréquemment par avion, fait état de sa consternation en lien avec l'impossibilité (temporaire, espérons-le) d'apporter livres et autres effets personnels à bord de la cabine lors de voyages en direction de la Grande-Bretagne, principalement. La journaliste a peur, entre autres, de ne plus pouvoir s'enfoncer dans un livre et ainsi de ne plus pouvoir recourrir à l'excuse idéale pour éviter les conversations avec des voisins plus ou moins respectueux de sa bulle... Je partage complètement ce point de vue. Un livre est une source de sécurité psychologique hors pair, en ce qui me concerne. En fait, je ne sais pas si, depuis les 10 dernières années, je n'ai pas quitté la maison une fois sans un livre ou une revue. On ne sait jamais. Je ne m'imagine donc pas, à bord d'un avion sans autre chose à lire que les fabuleuses revues du type "En ro

Un an déjà

Il y a un an de cela, je visitais le blogue de Djoubi et je me disais: "Peut-être que je serais capable de devenir blogueuse, moi aussi". En ce premier anniversaire du Blogue de Caro , je tiens à remercier mes fidèles lecteurs et aussi ceux qui me laissent gentiment des commentaires. Merci aussi à mes sources d'inspiration: Kine, Djoubi, Michèle, Mère indigne et, plus récemment, Cabotine . Quand il fait trop chaud et que je ne sais plus quoi écrire, vos blogues m'invitent à continuer à être moi-même car c'est ce que vous faites et le résultat est toujours aussi frais et inspirant. Mon objectif? Continuer à écrire, parce que ça m'aide à survivre et que mes insomnies sont ainsi beaucoup plus grisantes!

My summer with the Fishers

Nous venons de terminer le dernier disque de la dernière saison de LA meilleure série de télé que je n'aie vue de ma vie. Et j'ai adoré Friends , et j'ai aimé La petite maison dans la prairie , et j'ai aimé Le temps d'une paix , et j'aime encore Rumeurs . Mais en ce moment, mon Emmy, mon Golden Globe, mon Métrostar, c'est à Six Feet Under que je le donne. Une déception: pourquoi seulement 5 petites saisons de cette oeuvre si géniale? Je suis encore sous le choc et j'aurai un véritable deuil à faire de cette série... portant sur la mort et le deuil. Je ne veux pas révéler des punches, au cas où vous auriez le goût de voir ce chef d'oeuvre (ce que je vous souhaite vivement, bien sûr!). Cette émission aura été la charpente culturelle de mon été. J'ai lu un peu et je suis allée au cinéma beaucoup moins souvent qu'à mon habitude. A chaque soir (ou presque), nous nous sommes demandés ce qu'il adviendrait de Nate, de Brenda, de Claire, de Davi

Surchauffée

Il est 12 h 56. Dans le sens de minuit 56. En Outaouais, il fait 30 degrés, 41 avec le facteur humidex. Tannée d'entendre Peter Mackay casser son français afin de tenter de nous expliquer pourquoi nous ne sommes pas des suiveux d'Américains, je me suis dit que j'irais écrire un petit mot sur mon blogue que j'ai mis, plus ou moins volontairement, en "vacances de la construction". Ce n'est pas qu'il manque de choses à dire, loin de là. C'est plutôt l'énergie créatrice, le "creative juice", dans la langue de Mackay, qui faisait défaut. Ceci dit, je m'excuse de vous avoir laissé sur cette image de Laureen et Stephen pleurant sur la tombe du vieil oncle de Laureen. Ce n'était pas trop gentil de ma part, j'en conviens... Vous allez bien, vous? La canicule ne vous a pas achevé, j'espère... Moi, à part m'endormir à 3 h AM sous le bruit du tonnerre, ça va. "Ça pourrait être bien pire, tu pourrais être au Liban et enten