Passer au contenu principal

Messages

Affichage des messages du août, 2008

Derniers moments avant la cloche

Ma rentrée a eu lieu il y a un mois. Au début, j'étais presque seule à l'école. Après, les profs sont arrivés, puis les élèves, il y déjà 2 semaines. La session est réellement commencée. Pourtant, en cet avant-dernier soir d'août, je me sens un peu nostalgique. C'est drôle, on dirait que toutes ces années passées dans le système scolaire m'ont programmée à considérer la fin de semaine de la fête du travail comme étant les dernières minutes de la récréation. La cloche va bientôt sonner et nous devrons rentrer, même si la partie de ballon-chasseur ou de drapeau n'est pas finie. Étant donné que je n'étais pas trop bonne dans les jeux d'équipe, je n'étais pas trop déçue d'entendre la cloche sonner. J'aimais les vacances, bien sûr, mais recevoir de nouveaux livres, les couvrir, avoir de nouveaux crayons, une belle efface qui sentait bon, une règle que je me promettais (sans trop de succès) de ne jamais perdre, une nouvelle classe, une nouvelle maî

Jusqu'à la dernière lettre

J'ai été touchée d'apprendre, en revenant du travail, que le journaliste Michel Vastel est mort aujourd'hui. Je ne savais pas qu'il était malade. Je ne partageais pas toujours ses idées, mais j'aimais, à l'occasion, lire son blogue et le voir à la télé. Je crois que ce qui m'a encore plus étonnée que de le savoir mort a été le fait de constater qu'il a écrit une entrée de blogue...aujourd'hui! Je ne sais pas quelles ont été les circonstances de son décès, mais je trouve la vie bien étrange parfois. Une minute, le monsieur dit aurevoir à ses lecteurs virtuels, la minute d'après, il n'existe plus. J'ai lu ses entrées des derniers jours. Il ne se plaignait pas de sa santé, mais parlait plutôt du ministre Couillard. Michel Vastel ne voyait pas son blogue comme une chronique personnelle, mais bien comme un espace de réflexion public. Je pense que si j'étais en train de mourir, je ne pourrais pas m'empêcher d'en parler. Monsieur V

Gratitude

Il y a quelques années, ma gouroune préférée, Oprah, conseillait à ses auditrices de faire ce qu'on appelle en anglais des "gratitude lists". Après chaque journée, elle conseillait à ses fidèles de noter pourquoi elles remerciaient la vie. En me promenant sur la Toile, j'ai découvert une blogueuse, Valerie , qui en publie au moins à tous les deux jours. Je ne vous promets pas de faire la même chose (vous pourriez vous tanner assez vite de m'entendre dire que je suis contente des 6 sortes de cafés disponibles à la cafeteria de mon école), mais je me suis dit que je devrais recommencer à me demander, à la fin de chaque jour, pourquoi je suis contente de ce que la vie m'a donné, depuis 24 heures. Voilà donc ma liste pour aujourd'hui. Je remercie la vie pour: L'air frais respiré ce matin. Un beau petit vent. La canicule ne s'est pas installée. Ouf. Nina Simone écoutée dans mon auto en revenant du travail. Personne ne chante aussi bien qu'elle &quo

Vous ai-je parlé de mon nouveau Dell?

Oui, je vous ai déjà parlé de mon nouveau portable Dell blanc-frisson. Je radote un peu, je m'en excuse. Voyez-vous, une semaine après mon achat, je suis toujours extatique d'être arrivée au 21ième siècle. Heureuse de pouvoir avoir accès à la grande toile magique, assise dans la roulotte de mes parents. Contente de pouvoir me connecter gratuitement à Internet dans mon Starbucks préféré (avec lequel j'ai renoué aujourd'hui, en passant). Heureuse de découvrir toutes les fonctionnalités de mon jouet, qui ne me déçoit pas, à date. Je sais que ce bonheur est bassement matérialiste et sera sans doute aussi passager que l'autonomie de ma batterie. Je sais, je sais. Et je viens de finir le nouveau Eckart Tolle, en plus. Mais je suis quand même contente de vivre à une époque où je peux traîner sans trop de peine une banque d'informations gigantesque. Contente d'avoir les moyens de me payer ce luxe qui, dans mon cas, n'était pas d'une absolue nécessité. Conten

Entrerai-je en secondaire 1 pour le restant de ma vie?

J'ai recommencé à enseigner cette semaine. Je travaille à la même école depuis 10 ans. D'un naturel gêné, je me sens habituellement réconfortée à l'idée de revoir des étudiants que j'ai cotôyés l'année d'avant. Or, si vous avez lu un tant soit peu ce blogue, vous savez que l'an passé, j'étais partout sauf devant mon tableau. Je me promenais à dos de chameau en Inde ou à bord de trains roumains et de traversiers croates. Pendant ce temps, les élèves qui sont maintenant anciens apprenaient à se connaître et créaient des liens avec mes collègues. Je ne regrette pas mon voyage d'un iota, soyez-en convaincus. Je trouve quand même difficile de revenir à l'école et de me sentir hors du groupe, un peu comme lorsque je suis passée du primaire au secondaire. Il m'est d'ailleurs arrivé, hier, une expérience digne d'un film de John Hugues (Breakfast Club, Pretty in Pink, etc). Je me dirige vers la cafeteria me chercher un bon café (notre école a

Mon nouveau frisson

J'ai fait le saut. Je me suis rendue toute seule, comme une grande, chez le Best Buy le plus près de chez moi (je demeure à Gatineau, il n'était bien sûr pas très loin!) et me suis achetée un Inspiron 1525 de Dell, blanc avec un motif "frisson". Comme toute bonne fille (oui, je suis sexiste et je l'assume) le look de mon ordi était au moins aussi important que sa performance. Vous ai-je dit que mon auto est bleu bayou metallisé. La puissance du moteur? Euh.... Je suis contente qu'enfin, on commence à penser aux filles, côté ordi. Bien sûr, il y a les Mac qui ont toujours séduit par leurs belles lignes et leurs couleurs joyeuses, mais, côté PC, on nageait plutôt dans le gris foncé et le noir. Rien pour séduire les émules de Carrie Bradshaw... Voilà qu'arrive Dell avec ses ordis rose bonbon, vert printanier ou blanc frisson. Je sais que la couleur de mon ordi ne m'aidera pas à accorder mes verbes ni à produire de meilleurs comptes-rendus de réunions (ça

The Final Countdown

Je sais que je n'ai pas à me plaindre. J'ai eu une année fantastique. J'ai voyagé en Inde, au Vietnam, en France , en Croatie et dans une vingtaine d'autres pays tous aussi intéressants les uns que les autres. Depuis mon retour, il y a un mois, tout (ou presque) va comme sur des roulettes: nouvelle Yaris avec air climatisé, été pas trop chaud, bureau et terrasse rénovés, show de McCartney sur les Plaines, soupers avec des amis qu'il fait bon retrouver, etc... Je sais tout cela. Mais je ne peux m'empêcher de vouloir que ces vacances s'étirent jusqu'à l'infini. Je commence lundi. Il me reste 2 petits jours. Lundi, je serai sur le boulevard St-Joseph à me demander si j'arriverai à temps. Lundi, je serai dans mon nouveau bureau, à souhaiter que la semaine passe vite. Lundi, je redeviendrai ce pourquoi j'ai étudié de si longues années: une psy/prof/animatrice, etc. Entendons-nous, je ne serais pas capable d'être sans-emploi. Je déprimerais et