Lu dans le Guardian d'aujourd'hui: But yesterday she (Betancourt) admitted post-release euphoria was beginning to give way to exhaustion. "I know that it's like the roaring of the waves, I know it's coming and it's getting closer, I know that it's time for me to just stop. I don't want to be submerged by depression." Il y a 6 jours, Ingrid Betancourt était attachée à un arbre. Hier, je l'ai vu parler à Larry King, à CNN. Elle me semblait épuisée, mais elle souriait. Ça doit faire sourire de sentir la liberté qui s'installe tranquillement en soi et autour de soi. J'imagine qu'on veut crier notre bonheur au monde, lorsqu'on est enfin libre, après avoir vécu dans la terreur et la barbarie. Si Ingrid était mon amie, je l'amènerais au Maine. Ou en Croatie. Je regarderais avec elle le bleu de la mer et je la laisserais dormir longtemps, tranquille. Loin des cameras, loin de la politique, loin de sa vie d'otage. Nous mangerions...
Entre mon emploi d'enseignante de psychologie au collégial, mes charges de cours à l'UQO et la rédaction de mon doctorat, je passe mes temps libres à lire dans des cafés et à regarder des séries sur Netflix. Je suis une introvertie sociable à la fois sensible et cérébrale. J'écris ce blogue pour parler de mes voyages, des livres et séries télé qui me font tripper et d'enjeux sociaux qui me tiennent à coeur.