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Messages

Affichage des messages du octobre, 2005

Lucidité

Alors que notre avenir est menacé par le déclin démographique et la concurrence mondiale, le Québec ne peut se permettre d'être la république du statu quo. Nous sommes menacés, Nous sommes en danger, Nous devons avoir peur. Vraiment? Après avoir lu le manifeste Pour un Québec lucide , je me dis que je ne suis vraiment pas née au bon moment. Je ne vis pas à la bonne époque. J'aurais préféré être là au moment de la parution de Refus Global. J'aime mieux le Québec rêveur que le Québec lucide. J'aime mieux le Québec courageux et idéaliste que le Québec peureux et lucide. C'est un peu dans ma nature, voyez-vous. Mon ancien premier ministre et sa joyeuse bande d'anciens rêveurs me déçoivent. Je ne sens pas que le Québec a besoin, en ce moment de ce type de " lucidité ". Il en a déjà assez dans ce monde de globalisation et de performance. A la suite dela lecture du manifeste paru hier, je me suis demandée ce que c'était que la lucidité. Pour m'écl

Famous Blue Raincoat

Je me sens aujourd'hui comme une chanson de Leonard Cohen Famous Blue Raincoat , pour être plus précise. New York is cold but I like where I'm living There's music on Baker Street allthrough the evening J'ai trop procrastiné. J'ai un début de grippe qui ne veut pas se transformer en vraie grippe. Je suis fatiguée, même après ma semaine de relâche. Il fait froid et il pleut, ce que j'aime habituellement mais là, j'aurais juste le goût de m'enfuir et de me lover dans un divan de velours rouge au Chelsea Hotel... I remember you well in the Chelsea Hotel, you were talking so sweet You were famous, your heart was a legend Je ne suis pas certaine si je comprends bien le sens de tout ce que dit mon poète anglo-montréalais préféré mais je sais qu'il n'y a pas grand chose de mieux, musicalement parlant, qu'une douce chanson de Leonard Cohen, pour soulager un blues du mois d'octobre. Ça doit être une question de douce ambiance, qui s'allie parf

Boston ou la route vers la liberté

Ah........Boston! Quelle ville extraordinaire. Si j'ai bien compté, c'était la cinquième fois que je visitais la ville célèbre pour son équipe aux bas rouges et pour son Tea Party. J'aime cette ville pour plusieurs raisons. J'aime surtout l'ouverture d'esprit et l'intellectualisme qui y règne. Partout dans les cafés, on lit (et pas le National Enquirer, oh non) ou l'on étudie. Il me semble que tout, à Boston, invite à la réflexion et au travail intellectuel. Les murs rouges couverts de vignes rampantes, les nombreuses écoles et belles librairies ne peuvent pas faire autrement que de stimuler le génie qui dort en chacun de nous. Donc, vie intellectuelle mais aussi vent de liberté. John F. Kennedy rôde comme un fantôme et donne un air de démocratie à la ville, berceau de l'indépendance américaine. Si vous vous intéressez à la chose, il vous faut prendre la Freedom Trail, un itinéraire où, en suivant une ligne rouge dessinée sur le pavé, l'on peut

Boston, je m'en viens!

A tous mes amis lecteurs, Je m'en vais à Boston jusqu'à lundi. Bonne action de grâce à tous et à bientôt! J'ai hâte de prendre des photos et de vous en montrer quelques unes!

Amateurs de sport, bonsoir!

Ah, le merveilleux monde du sport! Je sentais une certaine frénésie dans l'air aujourd'hui, à l'approche du début de cette nouvelle saison de hockey "post-jachère". Je ne vois aucun intérêt à regarder un match mais je peux aisément comprendre la passion vécue par les fervents admirateurs de sports télévisés. Il y a quelque chose de réconfortant et de cathartique dans le fait de regarder un match. Le sport télévisé nous déconnecte complètement de nos préoccupations et nous nous concentrons sur un seul objectif: la game. Le sport permet un défoulement que peu de chose dans la vie peuvent apporter, aussi facilement. Quelle exaltation de voir notre joueur favori, blessé mais toujours combatif, compter lorsque tous les espoirs de victoire s'étaient évanouis, en toute fin de partie! Comment est-ce que je peux parler de cela, vous dites-vous peut-être. C'est vrai que je n'ai pas l'air, comme ça, du genre de personne qui lit le cahier des Sports de La Pre

Une journée Mrs Dalloway

Mais quel beau samedi ai-je eu! Un soleil pas trop chaud, un petit vent de début d'octobre, la fraîcheur qui commence enfin à s'installer... C'est étrange, je songe à cette superbe journée et je pense immédiatement à Virginia Woolf, cette pâle romancière british suicidaire. En fait, je ne pensais pas vraiment à elle, mais plutôt à Mrs Dalloway, son personnage le plus connu. Mais pourquoi donc penser à cette héroïne dépressive, en cette glorieuse journée? Peut-être parce que ce roman parle de quête. Mrs Dalloway part un matin, à Londres, pour chercher des fleurs en vue d'une réception qu'elle organise en soirée. Ce faisant, elle rencontre des gens et songe à sa vie. Virginia Woolf nous dépeint, de façon impressionniste, les états d'âme de sa Clarissa en expédition à Westminster. Si vous avez lu le livre (ou vu The Hours), vous savez que Woolf ne fait pas dans la chik lit rose bonbon. On peut ne pas aimer la grisaille des états d'âme qu'elle nous dépeint