Passer au contenu principal

Messages

Affichage des messages du février, 2006

Relâchée

Je suis relâchée en liberté ... pour une petite semaine. Comme prévu, je me suis reposée à St-André et je me sens mieux. C'est fou ce que ça peut faire un peu de comfort food, des rires et beaucoup de télé pas trop intello! Wow, mais quelles cérémonies de clôture avons-nous eues! Je suis presque aussi ébahie qu'un Alain Goldberg en transe lors d'une triple boucle piquée! Pourtant, j'ai des dizaines de choses à faire avant mon départ pour Québec, mercredi matin. La différence d'avec mon état habituel (qui, ces derniers temps, ressemblait au Cri de Munch, comme vous avez pu le lire dans ce blogue)? Je décide de ce que je ferai et surtout je décide du moment où je ferai ce que j'ai à faire. Voilà la différence. J'ai un travail à faire pour mon cours d'atelier de création. En soi, c'est un stress pour moi (bonjour loisirs!). Cependant, je me suis calmée et ai travaillé à mon rythme en me branchant sur Espace Musique. Oui, elle m'énerve cette Sophie m

Relâche névrosée?

Travailler dans le milieu scolaire a indéniablement ses avantages! Un de ceux-ci est, bien entendu, celui de pouvoir jouir d'une semaine de congé à la fin février ou au début mars. Il me reste deux petits jours d'école et je pourrai me dire en relâche. Bien sûr, ceux qui me connaissent bien savent que j'ai un problème perceptuel avec toutes les sortes de vacances. Par exemple, en ce moment, il me semble que ce congé durera très lontemps, des mois peut-être. Je le sais bien, la semaine filera à la vitesse de l'éclair et oups, on sera déjà rendu au dimanche! Je le sais mais je tombe dans le panneau à chaque fois. Mon deuxième problème vacancier est, justement, que je trouve trop vite qu'il ne me reste pas beaucoup de temps pour faire tout ce que je désire accomplir. Je voudrais en profiter pour relaxer (dormir jusqu'à midi en me calant sous ma couette et en me ré-endormant si j'ai le malheur de me réveiller à 7 h, lire 12 heures consécutives, regarder des Opra

Voyage, voyage

Je n'ai pas voyagé depuis quelques temps (Toronto début janvier) et je pars pour la prochaine fois à la fin mai (France et Espagne avec mes étudiants). Je suis dans un creux et je me voudrais bohême. Je voudrais décider de partir le jour même (genre demain ou max. samedi) à destination d'un endroit que je n'ai jamais vu (genre Vienne ou Prague ou des îles désertes du Pacifique). Lundi, je ne suis pas rentrée travailler. Je ne me voyais pas assise à mon bureau, en train d'être utile et productive. J'ai mariné dans mon jus de déprime sédentaire. Le lendemain, je suis partie travailler sans grande joie. J'aurais voulu m'envoler. Plutôt, je suis rentrée sagement là où j'étais attendue. Fidèle. Soumise. Travaillante. J'entre facilement dans le rang et je me dis que je vais en sortir de ce rang, un jour. En fait je vais en sortir dans un an et demi, lors de cette année que je prendrai pour voyager. Je n'ai jamais voyagé plus d'un mois de temps. En

Pluie de février

Suis-je la seule à m'ennuyer de l'hiver? J'avoue que je suis heureuse de ne pas avoir à m'inquiéter du fait que ma Golf 1998 ne parte pas le matin. J'avoue que je ne m'ennuie pas trop des froids sibériens (genre -40 sans le refroidissement éolien) que nous connaissons habituellement à ce temps-ci de l'année. OK. Mais, vous trouvez pas ça déprimant, vous, ce demi-hiver fait de températures de 10 degrés et de pluie verglaçante? Le canal Rideau est toujours fermé et nous ne pouvons goûter à ce froid revigorant qui marque habituellement nos hivers. J'aime bien mes étés frais et mes hivers glaciaux. Pourquoi est-ce que j'aime tant le froid? Peut-être parce qu'il givre mes préoccupations. Parce qu'il m'énergise aussi. Sûrement aussi parce que j'aime la différence, j'aime apprécier ce que plusieurs personnes détestent. Je sais aussi que j'ai la chance de posséder un manteau chaud et de bonnes bottes. Itinérante ou nouvelle immigrante