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Messages

Affichage des messages du 2005

Des vacances (et une année 2006?) ataraxiques!

Ataraxie: Tranquilité de l'âme. Chez les stoïciens, état d'une âme que rien ne trouble, idéal du sage. (Petit Robert) A la suite de ma dernière entrée, Claude me formulait le souhait que 2006 soit une année ataraxique. Bien sûr, je ne me rappelais pas de la définition de ce mot, dont nous avions déjà parlé, à l'école, je crois. Je pensais qu'il s'agissait d'une maladie (je mélangeais ataraxie et ataxie), jusqu'à ce que Kine m'écrive le sens du mot, ce matin. En cherchant dans le Robert, j'ai découvert à quel point le mot ataraxie représentait ce que je recherche le plus au monde: la paix de l'âme. Mes vacances à St-André ont tout pour me rapprocher de l'état ataraxique souhaité: Le matin, je me réveille tôt, puis je me rendors, jusqu'à midi en général Je descends dans la cuisine, me fait un bon café et mange des toasts avec du bon fromage Je prends ma douche, sans me presser puis je me dis que j'ai encore une belle grande journée dev

JOYEUX NOËL!

Chers lecteurs, Je voudrais vous souhaiter de passer une très belle nuit et journée de Noël. Qu'est-ce que je vous souhaite? De trouver ce qui vous rend heureux et de suivre l'étoile qui vous conduira vers le chemin du bonheur. Il y en a pour qui ce sera des enfants, Il y a en pour qui ce sera un livre (lu ou écrit) Pour certains ce sera du temps pour relaxer et respirer profondément D'autres voudront trouver l'âme soeur ou partir vers le pays qu'ils ont toujours rêver d'explorer ou découvrir un nouveau loisir (créatif ou non) Peu importe Je vous souhaite de trouver le moyen d'être bien, à la manière d'Alanis Morissette qui chante: "Keep warm my dear, keep dry" Pour ma part, je me décrète un congé, un temps férié. J'écrirai. Ou pas. Je lirai. Ou pas. Je ne sais pas trop mais je prendrai le temps de vivre ce nouvel hiver si blanc et si beau. Mes neurones ont besoin de s'allonger sur des chaises-longues et de faire des anges dans la neig

Solstice

J'aime bien le mot solstice. Il me fait penser au mot solitude et j'aime bien jouir d'une douce solitude surtout quand je choisis celle-ci. Je parle de solitude à l'approche des Fêtes, ça peut sembler paradoxal. Il y a un partie de moi, le côté lunaire peut-être, qui voudrait être seule. Je voudrais m'enfoncer dans un fauteuil dans un café d'une ville lointaine où je ne connais personne et lire un auteur que je n'ai jamais lu en écoutant de la musique inconnue à mes oreilles dans un climat tout à fait différent du nôtre. Après, j'irais marcher seule (près de la mer probablement) et j'irais jusqu'où je voudrais, à mon rythme. Il y a une partie de moi qui voudrait être oubliée, enterrée dans un banc de neige, dans un igloo vers lequel je me rendrais par un passage secret connu de moi seule. On est le 22 décembre et cette partie de moi rêve de s'enfuir. Oh quelles pénibles fêtes est-ce que je vivrais, si je ne possédais que ce côté sombre et lun

2005?

J'ai copié-collé ce questionnaire du blogue Voix de Michèle. J'aime bien ce genre d'exercice. je me sens un peu étouffée en ce moment par mes obligations du pré-temps des fêtes et ça m'a fait du bien de penser à mes voyages et à mes amitiés de 2005. Si vous avez le goût, j'aimerais bien savoir vos réponses... Les questions sont en anglais, désolée pour les francophiles, il est 23 h 47 et j'ai travaillé toute la journée, j'espère que vous me pardonnerez ma paresse intellectuelle... 1. What did you do in 2005 that you hadn't done before? Écrire un livre, écrire un blogue, voyager en Grèce (et voir Mykonos!), me baigner la nuit dans une piscine creusée éclairée par des lumières multicolores, manger aux Chèvres, cuisiner une lasagne, m'asseoir dans une chambre de résidence, à Harvard, marcher dans Beacon Hill. 2. Did anyone close to you give birth? Oui, Jenny! 3. Did anyone close to you die? Oui. André. Trop vite, mon oncle Douggy 4. Did you travel? Wher

Exposé oral

Après avoir lu des centaines de pages incluant des mots tels que inchoactif; après m'être torturé l'esprit au sujet de l'être de contradictions qu'est Hubert Aquin, après avoir trouvé ma thèse hier soir, veille de l'exposé, à 12 h 15, je peux crier un énorme ouf! et me dire : mission accomplie! Je disposais de 5 minutes pour présenter le Prochain épisode de l'histoire du Québec, tel que souhaité par Hubert Aquin. Aquin s'est dégagé du RIN, pas assez violent à son goût, a été emprisonné pour activités terroristes et c'est en prison qu'il a écrit ce roman où il dit souhaiter une révolution armée inspirée par des années de colonisation et d'emprisonnement. But de l'entreprise? Finir ses jours dans une belle et grande maison. Où? Dans le Vieux-Québec? Dans Charlevoix?Et non, près de Papineauville! Ces beaux souhaits ne se réaliseront jamais car il se suicidera en 1977, année suivant l'acesssion au pouvoir du PQ. Je me demande ce qu'il pen

Fin de semaine aquinienne

Je suis une nerd et je l'assume. Cette fin de semaine me l'a prouvé, encore une fois. Alors que j'aurais pu commencer mes achats de Noël, m'acheter un sapin (naturel, c'est plus écolo, paraît-il) et le décorer; alors que j'aurais pu tout simplement aller au cinéma voir Pride and Prejudice, que je veux voir depuis longtemps, j'ai passé la fin de semaine le nez plongé dans des analyses songées (parfois trop à mon goût) du roman Prochain épidode , d'Hubert Aquin. Non, je ne lisais pas ces études seulement pour écrire une entrée de blogue intello mais bel et bien car j'ai un travail de session à remettre (trop vite à mon goût) et dans un élan de confiance en mes capacités doublé d'une profonde naïveté, j'ai choisi le sujet le plus complexe possible. Voici, pour votre bon plaisir, une des phrases que j'ai eu à disséquer: "L'écriture est une genèse en soi et du monde et qui porte le mouvement de la vie elle-même dans son caractère inch

Phoenix, voix de Michèle, Pandora et Boggle

J'ai soupé ce soir avec ma soeur Kine. Je crois que nous ne nous étions pas vues depuis la fin de l'été. Cependant, en lui parlant, j'ai remarqué que nos blogues respectifs nous ont permis de rester en contact et ont grandement influencé nos vies! 1-) Kine a consulté, juste avant d'aller manger, le blogue de Djoubi où, en lisant une de ses pertinentes critiques de resto, elle a appris que celui-ci commandait souvent le même plat au Phoenix (le 501 "sizzling beef") et nous avons commandé (avec grand bonheur d'ailleurs) cette délicieuse concoction, comfort food très approprié en ce premier décembre! 2-) Nous avons parlé longtemps de Voix de Michèle, un de nos blogues préférés à toutes les deux. Nous n'avons jamais rencontré Michèle mais nous avons parlé d'elle comme si nous la connaissions depuis longtemps. C'était un peu surréel et je me suis dit que nous n'aurions jamais tenu cette conversation il y a 6 mois. 3-) Si vous allez lire le blogu

Génies en herbe

Aujourd'hui, avait lieu à mon école le match prof-élève de Génies en herbe. Je n'avais pas joué de réelle partie depuis la fin de mon secondaire (en 1986...certains d'entre vous étaient à peine nés!). Cette activité a eu une importance capitale dans ma vie. Je me rappellerai toujours lorsqu'en secondaire deux, j'avais participé à l'épreuve de sélection de l'équipe de l'école. J'avais gagné ma place...en répondant à des questions sur le baseball et sur l'histoire des olympiques! Plus tard, j'ai développé un intérêt pour les arts et la littérature et j'en ai fait une spécialité. Quand j'étais au secondaire, il y avait plusieurs personnes (dont l'écrivain Claude Jasmin) qui s'opposaient à cette activité, qui disaient qu'elle ne procurait pas une vraie culture mais plutôt un vernis de connaissances factuelles qui ne permettait pas de développer son intelligence. J'étais (et je suis encore) foncièrement en désaccord avec ce

Neige d'hier et neige d'aujourd'hui

J'ai toujours aimé la neige. Jeune, j'ai eu la chance d'apprendre très tôt à faire du ski et à patiner. L'arrivée de la neige, ça voulait dire que la saison de ski était proche et je m'en réjouissais immanquablement. De façon naïve, je croyais toujours que la neige de novembre allait rester tout l'hiver et j'étais déçue lorsqu'il se mettait à pleuvoir ou à faire trop chaud. Je me rappelle avoir souvent entendu des enseignantes dire: "Il y a une tempête de neige dans l'air" lorsque tout le monde s'excitait, à ce temps-ci de l'année. Et elles avaient souvent raison. Pour ma part, la neige ne me rendait pas hyperactive, elle ne faisait que me donner la douce conviction que je dévalerais une pente très bientôt et ça, c'était un bonheur assez grand pour me permettre de passer à travers les heures creuses de ma vie d'écolière rêveuse. Pendant que tout le monde s'excitait, je regardais par la fenêtre et je me disais que, bientô

despair.com

Avouez que la vie est parfois remplie d'intéressantes contradictions. Comme je suis à préparer un atelier sur la motivation pour des jeunes de secondaire 1, je tombe sur un site complètement hilarant et ironique: despair.com. Vous connaissez ces affiches qui ornent les bureaux de chefs d'entreprise et de personnes en quête d'une mission de vie ? Bien sûr que oui, vous savez les maximes du genre "C'est en équipe qu'on trouve sa voix" accompagnées de rameurs pagayant fort et de façon coordonnée dans un cours d'eau entouré d'un ciel orangé? Le savoureux site despair.com présente des versions désespérantes de ces affiches. Allez voir, c'est au: http://despair.com/indem.html#viewall Voici quelques échantillons des images en question: Je n'utiliserai pas ces images avec les élèves demain. On ne comprend pas l'ironie à 13 ans. Je trouve ces images délicieuses car elles rient de cette fausse psychologie facile qui prétend qu'on peut tout

Dans une librairie près de chez vous...mon premier livre!

Je ne l'ai pas dit à tout le monde. En fait, je ne sais pas comment en parler. Voilà, je vous le dis: le livre sur lequel j'ai travaillé cet été sort demain et sera lancé officiellement jeudi, au Salon du livre de Montréal. J'ai peine à croire que mon nom sera écrit sur une page couverture, que je pourrai lire mes phrases, que je pourrai parler de mon livre. En fait, pour être honnête, ce n'est pas tout à fait mon livre. J'ai adapté, avec deux collègues, un livre de psycho écrit par deux auteurs américains. Communication et interactions en est le titre et je suis très heureuse du travail accompli. Ce livre est un manuel qui servira aux élèves du collégial qui suivent des cours portant sur les relations interpersonnelles. J'ai écrit mon premier "livre" en cinquième année du primaire. C'était une histoire d'animal (d'écureuil, je crois) qui avait perdu sa mère lors d'une fête, dans le bois. Je l'avais relié avec des bouts de laine r

Vais-je réellement me rendre à Noël en même temps que tout le monde?

J'ai souvent entendu cette phrase, habituellement dite par une personne calme à une autre personne névrosée: "Ne t'en fais pas, tu te rendras à Noël en même temps que tout le monde". Bien que tous, du Canadian Tire au Jean-Coutu en passant par le Marché frais essaient de me dire que Noël est à ma porte, je n'y crois pas. Je ne crois plus au Père Noël depuis longtemps mais depuis quelques années, je ne crois plus que Noël va arriver un jour, à ce temps-ci de l'année, lorsque les feuilles colorées n'ont pas été remplacées par la neige encore immaculée... En fait, je ne crois pas que je vais arriver à Noël saine et sauve. Pourtant je n'aurais pas de raison logique de ne pas me rendre jusque là. Je ne me connais ni maladie fatale ni tendances autodestructrices qui feraient en sorte que me vie se termine abruptement. Bien sûr, un accident est vite arrivé mais selon toute probabilité, j'arriverai, le 25 au matin, à St-André et je développerai des cadeaux

Dimanche soir

"Dimanche au soir à Châteauguay Les pieds pendant au bout du quai... ...Plus tard on ira sur le sable s'étendre, pour compter les étoiles filantes" Je ne suis pas à Châteauguay, les étoiles filantes se sont envolées depuis longtemps et il n'y a pas de quai à proximité pour laisser pendre mes pieds... Si au moins je pouvais être dans cet état d'esprit, être dans ma tête comme au mois d'août alors que les feuilles sont vertes et que je ne croule pas encore sous le poids des responsabilités automnales. Et dire qu'à ce moment, j'avais si hâte à l'automne! Donc, dimanche soir de novembre on ne peut plus normal...Je ne dors pas. Oui, je sais, je pourrais boire des tisanes, respirer bien profondément, lire un peu. Je ferai tout cela mais je sais que le sommeil prendra quand même du temps à venir. Il faut se rappeler que ce blogue est tout d'abord une stratégie pour contrer mon insomnie dominicale. Pourtant, la semaine ne s'annonce pas trop lourde.

Nouvelle entrée

D'entrée de jeu, j'aimerais m'excuser auprès de mes lecteurs qui, comme ma soeur Kine, n'en pouvaient plus de souffrir la photo de notre lucide Lucien national. Oui, j'aurais dû afficher une photo de Boston et écrire " de retour dans quelques jours car surchargée de travail ". Mea culpa...Voici une photo de Boston au cas où je n'écrirais pas avant le 25 décembre (ce qui m'étonnerait car Noël me fait toujours écrire mais bon... je ne prends pas de chance!) Le pire c'est que je ne suis même pas en panne d'inspiration. Des sujets, il en pleut: notre nouvelle Gouverneure qui se saoûle la gueule, les annonces de Noël qui apparaissent le 31 octobre, le B- que m'a collé ma prof de métho de la rédaction, le Québec solidaire qui succède au Québec lucide, et je pourrais continuer ainsi longtemps... Pourquoi alors avoir laissé ce blogue en "mode Lucien"? Par manque de temps, tout simplement. Je suis convaincue que je suis faite pour av

Lucidité

Alors que notre avenir est menacé par le déclin démographique et la concurrence mondiale, le Québec ne peut se permettre d'être la république du statu quo. Nous sommes menacés, Nous sommes en danger, Nous devons avoir peur. Vraiment? Après avoir lu le manifeste Pour un Québec lucide , je me dis que je ne suis vraiment pas née au bon moment. Je ne vis pas à la bonne époque. J'aurais préféré être là au moment de la parution de Refus Global. J'aime mieux le Québec rêveur que le Québec lucide. J'aime mieux le Québec courageux et idéaliste que le Québec peureux et lucide. C'est un peu dans ma nature, voyez-vous. Mon ancien premier ministre et sa joyeuse bande d'anciens rêveurs me déçoivent. Je ne sens pas que le Québec a besoin, en ce moment de ce type de " lucidité ". Il en a déjà assez dans ce monde de globalisation et de performance. A la suite dela lecture du manifeste paru hier, je me suis demandée ce que c'était que la lucidité. Pour m'écl

Famous Blue Raincoat

Je me sens aujourd'hui comme une chanson de Leonard Cohen Famous Blue Raincoat , pour être plus précise. New York is cold but I like where I'm living There's music on Baker Street allthrough the evening J'ai trop procrastiné. J'ai un début de grippe qui ne veut pas se transformer en vraie grippe. Je suis fatiguée, même après ma semaine de relâche. Il fait froid et il pleut, ce que j'aime habituellement mais là, j'aurais juste le goût de m'enfuir et de me lover dans un divan de velours rouge au Chelsea Hotel... I remember you well in the Chelsea Hotel, you were talking so sweet You were famous, your heart was a legend Je ne suis pas certaine si je comprends bien le sens de tout ce que dit mon poète anglo-montréalais préféré mais je sais qu'il n'y a pas grand chose de mieux, musicalement parlant, qu'une douce chanson de Leonard Cohen, pour soulager un blues du mois d'octobre. Ça doit être une question de douce ambiance, qui s'allie parf

Boston ou la route vers la liberté

Ah........Boston! Quelle ville extraordinaire. Si j'ai bien compté, c'était la cinquième fois que je visitais la ville célèbre pour son équipe aux bas rouges et pour son Tea Party. J'aime cette ville pour plusieurs raisons. J'aime surtout l'ouverture d'esprit et l'intellectualisme qui y règne. Partout dans les cafés, on lit (et pas le National Enquirer, oh non) ou l'on étudie. Il me semble que tout, à Boston, invite à la réflexion et au travail intellectuel. Les murs rouges couverts de vignes rampantes, les nombreuses écoles et belles librairies ne peuvent pas faire autrement que de stimuler le génie qui dort en chacun de nous. Donc, vie intellectuelle mais aussi vent de liberté. John F. Kennedy rôde comme un fantôme et donne un air de démocratie à la ville, berceau de l'indépendance américaine. Si vous vous intéressez à la chose, il vous faut prendre la Freedom Trail, un itinéraire où, en suivant une ligne rouge dessinée sur le pavé, l'on peut

Boston, je m'en viens!

A tous mes amis lecteurs, Je m'en vais à Boston jusqu'à lundi. Bonne action de grâce à tous et à bientôt! J'ai hâte de prendre des photos et de vous en montrer quelques unes!

Amateurs de sport, bonsoir!

Ah, le merveilleux monde du sport! Je sentais une certaine frénésie dans l'air aujourd'hui, à l'approche du début de cette nouvelle saison de hockey "post-jachère". Je ne vois aucun intérêt à regarder un match mais je peux aisément comprendre la passion vécue par les fervents admirateurs de sports télévisés. Il y a quelque chose de réconfortant et de cathartique dans le fait de regarder un match. Le sport télévisé nous déconnecte complètement de nos préoccupations et nous nous concentrons sur un seul objectif: la game. Le sport permet un défoulement que peu de chose dans la vie peuvent apporter, aussi facilement. Quelle exaltation de voir notre joueur favori, blessé mais toujours combatif, compter lorsque tous les espoirs de victoire s'étaient évanouis, en toute fin de partie! Comment est-ce que je peux parler de cela, vous dites-vous peut-être. C'est vrai que je n'ai pas l'air, comme ça, du genre de personne qui lit le cahier des Sports de La Pre

Une journée Mrs Dalloway

Mais quel beau samedi ai-je eu! Un soleil pas trop chaud, un petit vent de début d'octobre, la fraîcheur qui commence enfin à s'installer... C'est étrange, je songe à cette superbe journée et je pense immédiatement à Virginia Woolf, cette pâle romancière british suicidaire. En fait, je ne pensais pas vraiment à elle, mais plutôt à Mrs Dalloway, son personnage le plus connu. Mais pourquoi donc penser à cette héroïne dépressive, en cette glorieuse journée? Peut-être parce que ce roman parle de quête. Mrs Dalloway part un matin, à Londres, pour chercher des fleurs en vue d'une réception qu'elle organise en soirée. Ce faisant, elle rencontre des gens et songe à sa vie. Virginia Woolf nous dépeint, de façon impressionniste, les états d'âme de sa Clarissa en expédition à Westminster. Si vous avez lu le livre (ou vu The Hours), vous savez que Woolf ne fait pas dans la chik lit rose bonbon. On peut ne pas aimer la grisaille des états d'âme qu'elle nous dépeint

À Gatineau sans mon auto

Je me lève ce matin un peu poquée de mon dimanche soir télévisuel. Pour ceux qui ne le savent pas, je regarde Tout le monde en parle et j'enregistre Star Académie que j'écoute en accéléré à partir de 10 h, ce qui fait que je me couche passablement tard le dimanche mais bon, c'est mieux que de faire de l'insomnie! Ainsi, j'étais ce matin fatiguée et pas mal névrosée comme à tous les lundis. J'entre dans mon auto et je la fais partir... Elle émet un petit son faible, pas bon signe du tout. Comme je vis de déni et d'espérance, je lui permets de prendre une pause puis je lui donne une deuxième chance. Elle part et me mène jusquà environ 3 minutes de chez moi, où je dois m'arrêter sur le bord de la route. C'est le boulevard St-Louis, il pleut à verse et des autos passent vite à côté de moi. Il est 9 h 35 et j'enseigne à 10 h. Je repars l'auto et me rend cette fois-ci de l'autre côté du pont Alonzo et là ma pauvre Golf n'en peut plus, ell

Vendredi

Laissez-moi vous raconter l'histoire de quelques uns de mes vendredis... D'abord, il y a eu les vendredis Janette : Au début de l'adolescence, je n'avais pas beaucoup d'amis, je vivais à St-André où il n'y avait ni roulathèque ni bar 14-18... Le vendredi soir, je regardais donc L 'amour avec un grand A, suivie de Parler pour parler, cette émission où Janette recevait toutes les personnes différentes ou affligées que le Québec pouvait compter. Je me couchais un peu triste, car j'aurais aimée être invitée à un party mais je me disais que les invités de Janette étaient bien pires que moi, ce qui me consolait un peu. Le lendemain, je retrouvais le bonheur en me levant tard et en allant magaziner au magnifique Carrefour du Nord. Puis, il y a eu les vendredis Friday Night Videos : Avec Wendy, ma meilleure amie et co-fan de Duran Duran, nous écoutions des émissions de videos jusqu'à 2 h AM. Pour les plus jeunes d'entre vous, je dois mettre ici en évid