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Messages

Affichage des messages du septembre, 2005

À Gatineau sans mon auto

Je me lève ce matin un peu poquée de mon dimanche soir télévisuel. Pour ceux qui ne le savent pas, je regarde Tout le monde en parle et j'enregistre Star Académie que j'écoute en accéléré à partir de 10 h, ce qui fait que je me couche passablement tard le dimanche mais bon, c'est mieux que de faire de l'insomnie! Ainsi, j'étais ce matin fatiguée et pas mal névrosée comme à tous les lundis. J'entre dans mon auto et je la fais partir... Elle émet un petit son faible, pas bon signe du tout. Comme je vis de déni et d'espérance, je lui permets de prendre une pause puis je lui donne une deuxième chance. Elle part et me mène jusquà environ 3 minutes de chez moi, où je dois m'arrêter sur le bord de la route. C'est le boulevard St-Louis, il pleut à verse et des autos passent vite à côté de moi. Il est 9 h 35 et j'enseigne à 10 h. Je repars l'auto et me rend cette fois-ci de l'autre côté du pont Alonzo et là ma pauvre Golf n'en peut plus, ell

Vendredi

Laissez-moi vous raconter l'histoire de quelques uns de mes vendredis... D'abord, il y a eu les vendredis Janette : Au début de l'adolescence, je n'avais pas beaucoup d'amis, je vivais à St-André où il n'y avait ni roulathèque ni bar 14-18... Le vendredi soir, je regardais donc L 'amour avec un grand A, suivie de Parler pour parler, cette émission où Janette recevait toutes les personnes différentes ou affligées que le Québec pouvait compter. Je me couchais un peu triste, car j'aurais aimée être invitée à un party mais je me disais que les invités de Janette étaient bien pires que moi, ce qui me consolait un peu. Le lendemain, je retrouvais le bonheur en me levant tard et en allant magaziner au magnifique Carrefour du Nord. Puis, il y a eu les vendredis Friday Night Videos : Avec Wendy, ma meilleure amie et co-fan de Duran Duran, nous écoutions des émissions de videos jusqu'à 2 h AM. Pour les plus jeunes d'entre vous, je dois mettre ici en évid

La pluie peut-elle bien faire ses devoirs?

C'est Guy A. Lepage qui a parti le bal, il y a quelques années, en disséquant de façon sarcastique le chanson Changer : Changer pour que l'amour s'étende des forêts de Shanghaï à l'Irlande . De façon délicieusement ironique, il nous avait démontré le ridicule de cette phrase. Voilà que Jacques Bertrand et son complice (à la voix d'or!) Phillippe Laguë récidivent en proposant dans le cadre de l'excellente émission Macadam Tribu (Radio-Can, première chaîne, vendredi et samedi de 20 à 22 h) la chronique : Qu'ont-ils vraiment voulu nous dire? Cette semaine, nos deux troubadours et aventuriers du sens caché s'attaquent à la sublime Là où je t'aime , de Didier Barbelivien. Écoutez leur tordante analyse( http://www.radio-canada.ca/radio/ ) , et vous m'en donnerez des nouvelles. Quand même, quelle profondeur! C'est une maison grise entre un arbre et un abreuvoir Une région de France où la pluie fait bien son devoir C'est une terre boueuse où pa

These are a few of my favorite things...

"When the dog barks, when the bee stings, when I'm feeling sad, I simply remember my favorite things, and then I don't feel so bad..." Parce que je suis une disciple d'Oprah ("be grateful"); Parce que la chanson portant le titre de cette entrée fait partie de la trame sonore de The Sound of Music, que j'ai vu au moins 30 fois; Parce que c'est la mi-septembre et que le prochain congé férié n'est pas demain matin; Parce que j'ai le goût de parler de ce que j'aime le plus de la vie comme le faisait Martha Stewart, avant de se ramasser en prison; Voici donc la liste de mes 100 favorite things (dans le désordre): 1. L'album Rêver mieux de Daniel Bélanger. Au complet. 2.Le mocaccino glacé de chez Second Cup. Sans crème fouettée. 3.Le Second Cup de la rue Decelles, à Montréal. 4.La soupe aux légumes de Mom, servie avec du pain frais. 5.La salade de spaghetti de Kine. 6. Les hot-dogs du stade olympique, savourés après un grand chelem de G

Vie de bureau

Le jeudi, je n'enseigne pas, mais je suis quand même disponible pour recevoir les étudiants. C'est le début de l'année et il n'y a pas encore de tragédies conjugales ni de névroses dûes à des Complexes d'Oedipe mal résolus. Je mène donc, momentanément, une "Vie de bureau". Vous vous rappelez de ce délectable sketch de RBO: " C'est qui qui a pas changé le rouleau de papier de toilette, c'est qui (dit avec une petite voix stridente semblable à celle de madame Brossard de Brossard, avec 10 ans de moins)?" Ou, peut-être, avez-vous eu la chance de voir cette délectable série anglaise The Office (dont je parlerai plus longuement dans une prochaine entrée) qui démontre finement la grisaille et la joie de posséder des voisins de cubicules... Aujourd'hui, je mène ce genre de vie. J'ai pris mon café dans la machine qui dispense du "Café Brossard" et j'ai rempli mon verre à la machine d'eau très froide du corridor. C'

J'ai un mal de blogue

Une foule de facteurs peuvent expliquer mon syndrome de l'écran blanc et la paralysie dont mon clavier est affligé. J'enseigne et cela me prend beaucoup de mon énergie créatrice. J'ai pris deux cours à l'université, voilà deux soirées de moins pour écrire . Ma frénésie du début s'est un peu estompée. Mais la pire des choses reste que je n'ai plus d'idées. En plus, je me mets de la pression pour en trouver, ce qui n'aide pas à ma cause. Moins j'écris, plus j'ai peur que mes quelques fidèles lecteurs s'en aillent cliquer ailleurs, là où sur leur écran se succèderont des pages fraîches et pimpantes. En même temps, je me suis lancé le défi de ne faire ce blogue que pour en ressentir une satisfaction fortifiante. Je n'ai pas besoin de me créer une névrose supplémentaire. J'en ai déjà assez.. Je vous remercie si vous avez continuer à me lire jusque ici. J'ai besoin de vous. Donnez-moi des suggestions; des idées de sujets pour me dépan

La madame qui revient aux études...c'est moi ça!

Je suis retournée aux études à temps plus que partiel dans le but d'obtenir, si tout va bien, en 2007, un certificat en initiation à la rédaction professionnelle à l'UQO. Pourquoi retourner à l'université? Bonne question... Au début, je me disais que je le faisais pour apprendre, pour grandir, enfin débarassée du contexte compétitif de la course aux A+. Je me suis vite rendue compte que je suis la même qu'avant, que je désire toujours recevoir le beau gros collant en forme d'étoile dorée réservée à la crème de la crème, accompagné d'un commentaire du genre: "Je n'ai jamais rien lu d'aussi bon de ma carrière, bravo." J'exagère à peine. Je choisis de suivre un cours pour apprendre en m'amusant et je rentre dans l'engrenage de l'angoisse de performance, malgré mes nobles objectifs. Autre chose: je m'étais jurée de ne jamais devenir une madame qui retourne aux études . Pourquoi? Au bac en psycho, il y avait des tas de madames in

Les beaux dimanches: Star Ac ou Guy A.?

On est déjà mercredi, ce qui me donne de moins en moins de temps pour me décider de ce que je ferai de mes prochains dimanches soirs. D'un côté, il y a la matante en moi qui se meurt de suivre pas à pas les académiciens. D'autre part il y a l'autre matante (juste un peu moins quétaine) qui veut savoir comment les "intellos" du Québec bitcheront Star Académie et l'empire Péladeau pour l'ensemble de son oeuvre. J'enregistrai l'une et regarderai l'autre. En zappant. Vous, que ferez-vous dimanche soir prochain? Ah, c'était si simple dans le temps des Beaux dimanches...

Un automne à la courge musquée

L'automne n'arrive que le 21 septembre mais dans mon âme, c'est aujourd'hui qu'il a fait son apparition. J'ai fait ce soir, pour souper, un potage à la courge musquée que nous avons accompagné d'une baguette Première moisson, d'un Pinot noir S ally Cat (vous avez essayé ces nouveaux vins néo-zélandais ornés d'étiquettes frivoles et félines complètement jouissifs? Il y a le Fat Bastard aussi: de purs délices!) et de fromages (dont un brie portant un nom magnifique : le Matin de Paris) . Un souper à la fois simple et délicieux accompagné du jazz de Radio-Can en sourdine et du grand bonheur de voir de nouveau arriver ma saison préférée: l'automne. J'aime l'automne post-rentrée: l'automne des potages, des gelées de pommettes, des feuilles ambrées et des routines assumées. J'aime aller au Costco et faire des provisions de noix de grenoble et de barres tendres aux amandes, j'aime commencer à hiberner. Ça tombe bien, nous nous somme

Danse lascive

Lendemain de veille aujourd'hui au collège. Plus de 90% des étudiants ont participé à la croisière "Coors Light"; un party de Cégep où les profs sont les bienvenus. Les hits de la soirée? Pour some sugar on me suivi de I love Rock'n Roll et précédé de la Chanson du bum de Richard Desjardins joué par un étudiant de sciences humaines et de la musique de La bottine souriante (... son p'tit porte-clés...) qui elle fût précédée de musique techno, de succès pop, puis de rap. Dans tous les cas, ça danse et ça hurle. C'est vous dire comment les jeunes de cette génération ont des goûts éclectiques. J'en revenais juste pas. Autre constatation, les slows ont pour ainsi dire disparu de la play list de DJ Rick pour faire de la place à des formes de danses...pour ainsi dire...lascives. Un constat (partagé avec certains jeunes aujourd'hui): ce n'est pas obligatoire d'éprouver de l'affection pour quelqu'un pour danser de façon très sensuelle avec