Soirée littéraire hier, au chic Pavillon Taché de l'UQO. Nous devions être au moins 60 à venir voir et écouter la nouvelle sensation de l'heure, l'écrivain togolais Edem Awumey, en lice pour le Goncourt, rien de moins. Un résident du Vieux-Hull en nomination pour le plus prestigieux des prix littéraires français, je ne pouvais manquer ça, moi qui ne cesse de me plaindre de l'anémie culturelle de mon Outaouais québécois d'adoption. J'ai déjà parlé, dans cet espace virtuel, de ma propension à être un peu, pas mal, oui, OK je l'admets, extrêmement groopie. Bien sûr, je trippe littérature, pour de vrai. Mais je me suis quand même demandé si ce qui m'a fait sortir de chez moi, par un grise soirée de septembre où j'aurais pu me farcir la programmation automnale de Radio-Can ou lire mon Entertainment Weekly, est la volonté réelle de rencontrer un auteur ou le désir de voir quelqu'un qui aura peut-être le Goncourt. C'est un peu des deux, j'imagin...
Entre mon emploi d'enseignante de psychologie au collégial, mes charges de cours à l'UQO et la rédaction de mon doctorat, je passe mes temps libres à lire dans des cafés et à regarder des séries sur Netflix. Je suis une introvertie sociable à la fois sensible et cérébrale. J'écris ce blogue pour parler de mes voyages, des livres et séries télé qui me font tripper et d'enjeux sociaux qui me tiennent à coeur.