Je n’aime pas vraiment visiter les Salons du livre. En cela, je ne suis pas très spéciale. Quand je demande à mes distingués collègues (tous de sympathiques intellos profs du collégial) s’ils visiteront celui de l’Outaouais, ceux-ci font d’habitude la moue en me disant « Ouin, mon fils ou ma fille veut y aller, il a toujours rêvé de rencontrer (insérer le nom d’un auteur jeunesse à succès), mais ça ne me tente pas vraiment d’aller là. » Moi? J’y vais, à peu près un an sur deux, en essayant de me convaincre que ça me fera du bien, que j’y découvrirai un auteur de talent et que ce sera un peu plus édifiant de passer un après-midi là que de regarder en rafale des épisodes de Making a Murderer – la suite sur Netflix. Je ne sais pas pourquoi je n’aime pas tant que ça cet événement qui serait, en principe, supposé me combler de bonheur, moi, groopie littéraire de première classe. Il y a des livres, il y a des auteurs, il y a des conférences, des ta...
Entre mon emploi d'enseignante de psychologie au collégial, mes charges de cours à l'UQO et la rédaction de mon doctorat, je passe mes temps libres à lire dans des cafés et à regarder des séries sur Netflix. Je suis une introvertie sociable à la fois sensible et cérébrale. J'écris ce blogue pour parler de mes voyages, des livres et séries télé qui me font tripper et d'enjeux sociaux qui me tiennent à coeur.