Passer au contenu principal

Messages

Affichage des messages du mai, 2014

Une Alsace en pain d'épices

En 2007, j'ai eu la chance de visiter l'Alsace avec mes parents. Nous demeurions dans une belle grande maison, dans un minuscule village. Il y avait des fleurs partout et la campagne respirait le calme. Au supermarché, il n'y avait pas de musique et les gens chuchotaient. Le soir, nous buvions un petit verre de Riesling en mangeant de la baguette et du Munster. Ce sont ces souvenirs qui m'ont donné le goût de revenir ici pour passer une semaine paisible, peu avant notre retour chez nous. Premier jour de visite à Colmar, je me sens bien. Les maisons colorées sont magnifiques, les canaux de la petite Venise charmants, la tarte flambée, mangée dans un bon resto tranquille, succulente. Il y a pas mal de touristes, mais ce n'est pas grave. L'air est doux et il fait bon visiter cette petite ville et la faire découvrir à Mathieu. Après dîner, nous décidons de partir pour Eguishem, nommé plus beau village de France, en 2013. C'est là que le charme cesse d'op...

Lundi matin

"Every other day, every other day, Every other day of the week is fine, yeah But whenever Monday comes, but whenever Monday comes You can find me cryin' all of the time" Monday, Monday (The Mamas & The Papas) "It's just another manic Monday I wish it was Sunday 'Cause that's my funday My I don't have to runday It's just another manic Monday" Manic Monday (The Bangles) "Tell me why I don’t like Mondays Tell me why I don’t like Mondays Tell me why I don’t like Mondays I wanna shoo-oo-woo-woo-woo-oot the whole day down" I Don't Like Mondays (Boomtown Rats) Trois chansons parlant du lundi. Lundi déprime, lundi agite, lundi opprime tellement qu'on a le goût de le tirer. On est lundi matin. Je ne pleure pas, je ne regrette pas que la fin de semaine soit terminée et je n'ai surtout pas le goût de tirer sur quoi que ce soit. Pourtant, dans ma vie "normale" de travailleuse, je ne me sens pas...

La paix

Je vous écris à bord du train qui nous amène d'Innsbruck, en Autriche, à Strasbourg, en France. Dans une heure environ, nous serons à Zurich... pour 20 minutes. Si ce n'était que de moi et si la Suisse n'était pas hors de prix, j'y passerais bien 20 jours. Pas grave, on va ramasser notre argent et y aller, éventuellement. Nous ne serons pas à plaindre, loin de là. Après avoir pris possession de notre (espérons, petite) voiture chez nos bons amis de chez Enterprise, nous nous dirigerons vers les Pays-Bas, puis vers la Belgique afin d'être de retour en Alsace puis à Paris. La fin de notre belle épopée est proche et nous rêvons déjà à nos futures odyssées. Je ne vous écrirai pas tout ce que j'ai appris de ce voyage-ci et ce que je devrais retenir en vue de la planification du prochain, mais je vais me concentrer sur quelque chose dont je suis certaine, maintenant plus que jamais: j'ai besoin de paix, intérieure et extérieure. Ce que dont je veux parler n'...