Travailler dans le milieu scolaire a indéniablement ses avantages! Un de ceux-ci est, bien entendu, celui de pouvoir jouir d'une semaine de congé à la fin février ou au début mars. Il me reste deux petits jours d'école et je pourrai me dire en relâche.
Bien sûr, ceux qui me connaissent bien savent que j'ai un problème perceptuel avec toutes les sortes de vacances. Par exemple, en ce moment, il me semble que ce congé durera très lontemps, des mois peut-être. Je le sais bien, la semaine filera à la vitesse de l'éclair et oups, on sera déjà rendu au dimanche! Je le sais mais je tombe dans le panneau à chaque fois.
Mon deuxième problème vacancier est, justement, que je trouve trop vite qu'il ne me reste pas beaucoup de temps pour faire tout ce que je désire accomplir. Je voudrais en profiter pour relaxer (dormir jusqu'à midi en me calant sous ma couette et en me ré-endormant si j'ai le malheur de me réveiller à 7 h, lire 12 heures consécutives, regarder des Oprah en rafale) et me payer une petite dose d'exotisme actif (visiter un Musée, marcher à Montréal). En même temps, il faudrait bien que je prenne de l'avance dans mes préparations de cours et que je fasse ce travail universitaire à remettre bientôt. Quelle option choisir? Qu'en pensez-vous?
Aujourd'hui, j'ai vécu ce que j'appelle une fatigue d'appréhension de vacances. Je voulais que celles-ci arrivent tout de suite et je m'épuisais à trop les espérer.
Il faut vraiment que je dorme. Je suis certaine qu'un bon 12 heures de sommeil pourra calmer mes névroses inutiles et me permettra une relâche plus zen.
Pour m'aider, il y a la compétition féminine de patin artistique qui se termine demain. Programme long demain soir, NBC. J'y serai, soyez-en assurés. A ce sujet, que les américains ont le don de créer l'anticipation et le suspense! Ils nous présentent le portrait de cette jeune dont la mère se meurt et qui a dû apprendre à patiner avec des souliers enroulés de broches et... on nous montre tout de suite après la chenille qui devient papillon (fluo dans certains cas italiens) et qui se met à voler sous nos yeux. Ils nous manipulent, je le sais, et je pleure quand même. Les concepteurs de Loft Story auraient des leçons à tirer de ces minis-films... (J'en reparlerai plus longuement bientôt)
En tous cas, mon argent va sur l'américaine mais la russe ne se laissera pas faire. J'ai hâte!
Pour ceux qui ont une relâche, je vous la souhaite bonne et moins névrosée que la mienne et pour ceux qui n'en ont pas, vous pouvez vous consoler en vous disant que vous êtes sûrement beaucoup mieux payés que moi (ces congés là se payent, après tout!)
Commentaires
On ira voir des films et, surtout, on planifiera le Maine!
Moi, je suis 100% Sacha...