Mardi soir, je suis retombée en amour avec le septième art. J'ai vu de bons films récemment, The Illusionist , avec le toujours aussi sublime Ed Norton, entre autres. Mais mardi, c'était différent.Je me suis rappelée pourquoi j'aimais tant le cinéma. Je ne m'étais pas sentie ainsi depuis longtemps. Ma vie m'est apparue un plus légère en sortant du cinéma parce que je suis tombée sous le charme de la demoiselle rayon de soleil: Little Miss Sunshine . Créé par les idéateurs des clips des Smashing Pumpkins, ce tout petit film met en scène une savoureuse famille dysfonctionnelle comme je les aime (au cinéma, du moins). Mettez ensemble un littéraire gay, amant de Proust qui vient de tenter de se suicider, un ado anarchiste qui refuse de parler, un père qui donne des conférences (sans trop de succès) sur l'attitude de gagnant, une mère qui ne sait que faire pour rapiècer les membres de sa famille, un grand-père cocaïnomane et... une petite fille à grosses lunettes et...
Entre mon emploi d'enseignante de psychologie au collégial, mes charges de cours à l'UQO et la rédaction de mon doctorat, je passe mes temps libres à lire dans des cafés et à regarder des séries sur Netflix. Je suis une introvertie sociable à la fois sensible et cérébrale. J'écris ce blogue pour parler de mes voyages, des livres et séries télé qui me font tripper et d'enjeux sociaux qui me tiennent à coeur.