Nous venons de terminer le dernier disque de la dernière saison de LA meilleure série de télé que je n'aie vue de ma vie. Et j'ai adoré Friends, et j'ai aimé La petite maison dans la prairie, et j'ai aimé Le temps d'une paix, et j'aime encore Rumeurs. Mais en ce moment, mon Emmy, mon Golden Globe, mon Métrostar, c'est à Six Feet Under que je le donne. Une déception: pourquoi seulement 5 petites saisons de cette oeuvre si géniale?
Je suis encore sous le choc et j'aurai un véritable deuil à faire de cette série... portant sur la mort et le deuil.
Je ne veux pas révéler des punches, au cas où vous auriez le goût de voir ce chef d'oeuvre (ce que je vous souhaite vivement, bien sûr!).
Cette émission aura été la charpente culturelle de mon été. J'ai lu un peu et je suis allée au cinéma beaucoup moins souvent qu'à mon habitude. A chaque soir (ou presque), nous nous sommes demandés ce qu'il adviendrait de Nate, de Brenda, de Claire, de David, de Ruth...
J'ai prédit certaines choses (que je ne vous dirai pas), j'ai détesté Lisa, j'ai pleuré en entendant ces ex-hippies chanter Calling all angels et j'ai voulu qu'il reste des centaines d'épisodes alors que les saisons (comme mes vacances, comme la vie) avançaient.
Pourquoi ai-je tant aimé cette série? Parce que personne n'y est parfait et aussi parce que personne n'y est complètement mauvais, parce qu'elle parle de mort et de liberté, parce que je m'y reconnais et parce qu'elle m'a aussi permis de m'évader sur la côte Ouest des États-Unis , lieu de mon plus beau road trip. Je me suis attachée aux personnages. Je me suis surprise à penser à eux avant de dormir, à souhaiter du bonheur à Nate et Brenda, à souhaiter que Claire reste artiste et libre et qu'elle lâche ce Billy, trop fucké pour elle. Bien sûr, je sais que c'est de la pure fiction. Je sais que j'ai vécu ma vie par procuration (ce n'est pas la première, ni la dernière fois) mais je sais aussi que de fuir dans le monde tordu des Fisher m'a fait le plus grand bien. Un message de cette série, qui m'a touché: il faut vivre, ici maintenant... malgré la souffrance qui vient, inévitablement.
"But if you could... do you think you would
Trade in all the pain and suffering?
Ah, but then you'd miss
The beauty of the light upon this earth
and the sweetness of the leaving"
Et heureusement, nous ne sommes pas seuls:
calling all angels
calling all angels
walk me through this one
don't leave me alone
callin' all angels
callin' all angels
we're tryin'
we're hopin'
we're hurtin'
we're lovin'
we're cryin'
we're callin'
'cause we're not sure how this goes
(Calling All Angels, Jane Siberry)
Si vous n'avez pas vu cette série, faites-vous un cadeau, allez au Blockbuster le plus proche de chez vous. Pour 6 DVD, c'est 17,95$ et vous avez les disques pour une semaine (sans frais de retard si vous les gardez un peu plus longtemps). Si vous n'aimez pas cela, ne me le dites pas trop sèchement. Si vous aimez, je serai très heureuse de partager avec vous ce que vous en penserez. Chanceux que vous êtes s'il vous reste 45 heures de pur bonheur devant vous, à voir ce que la télé américaine a de mieux à vous offrir.
Je suis à la recherche d'une autre série pour combler le vide. Des idées, quelqu'un?
Je suis encore sous le choc et j'aurai un véritable deuil à faire de cette série... portant sur la mort et le deuil.
Je ne veux pas révéler des punches, au cas où vous auriez le goût de voir ce chef d'oeuvre (ce que je vous souhaite vivement, bien sûr!).
Cette émission aura été la charpente culturelle de mon été. J'ai lu un peu et je suis allée au cinéma beaucoup moins souvent qu'à mon habitude. A chaque soir (ou presque), nous nous sommes demandés ce qu'il adviendrait de Nate, de Brenda, de Claire, de David, de Ruth...
J'ai prédit certaines choses (que je ne vous dirai pas), j'ai détesté Lisa, j'ai pleuré en entendant ces ex-hippies chanter Calling all angels et j'ai voulu qu'il reste des centaines d'épisodes alors que les saisons (comme mes vacances, comme la vie) avançaient.
Pourquoi ai-je tant aimé cette série? Parce que personne n'y est parfait et aussi parce que personne n'y est complètement mauvais, parce qu'elle parle de mort et de liberté, parce que je m'y reconnais et parce qu'elle m'a aussi permis de m'évader sur la côte Ouest des États-Unis , lieu de mon plus beau road trip. Je me suis attachée aux personnages. Je me suis surprise à penser à eux avant de dormir, à souhaiter du bonheur à Nate et Brenda, à souhaiter que Claire reste artiste et libre et qu'elle lâche ce Billy, trop fucké pour elle. Bien sûr, je sais que c'est de la pure fiction. Je sais que j'ai vécu ma vie par procuration (ce n'est pas la première, ni la dernière fois) mais je sais aussi que de fuir dans le monde tordu des Fisher m'a fait le plus grand bien. Un message de cette série, qui m'a touché: il faut vivre, ici maintenant... malgré la souffrance qui vient, inévitablement.
"But if you could... do you think you would
Trade in all the pain and suffering?
Ah, but then you'd miss
The beauty of the light upon this earth
and the sweetness of the leaving"
Et heureusement, nous ne sommes pas seuls:
calling all angels
calling all angels
walk me through this one
don't leave me alone
callin' all angels
callin' all angels
we're tryin'
we're hopin'
we're hurtin'
we're lovin'
we're cryin'
we're callin'
'cause we're not sure how this goes
(Calling All Angels, Jane Siberry)
Si vous n'avez pas vu cette série, faites-vous un cadeau, allez au Blockbuster le plus proche de chez vous. Pour 6 DVD, c'est 17,95$ et vous avez les disques pour une semaine (sans frais de retard si vous les gardez un peu plus longtemps). Si vous n'aimez pas cela, ne me le dites pas trop sèchement. Si vous aimez, je serai très heureuse de partager avec vous ce que vous en penserez. Chanceux que vous êtes s'il vous reste 45 heures de pur bonheur devant vous, à voir ce que la télé américaine a de mieux à vous offrir.
Je suis à la recherche d'une autre série pour combler le vide. Des idées, quelqu'un?
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