Mardi soir, je suis retombée en amour avec le septième art. J'ai vu de bons films récemment, The Illusionist, avec le toujours aussi sublime Ed Norton, entre autres. Mais mardi, c'était différent.Je me suis rappelée pourquoi j'aimais tant le cinéma. Je ne m'étais pas sentie ainsi depuis longtemps. Ma vie m'est apparue un plus légère en sortant du cinéma parce que je suis tombée sous le charme de la demoiselle rayon de soleil: Little Miss Sunshine.
Créé par les idéateurs des clips des Smashing Pumpkins, ce tout petit film met en scène une savoureuse famille dysfonctionnelle comme je les aime (au cinéma, du moins). Mettez ensemble un littéraire gay, amant de Proust qui vient de tenter de se suicider, un ado anarchiste qui refuse de parler, un père qui donne des conférences (sans trop de succès) sur l'attitude de gagnant, une mère qui ne sait que faire pour rapiècer les membres de sa famille, un grand-père cocaïnomane et... une petite fille à grosses lunettes et à bandeau en ratine qui se prépare à aller affronter des Jonbenét à un concours de beauté et vous obtiendrez une délicieuse folie sous forme de road trip dans une vieille Volks en morceaux. Voilà, en quelques lignes, l'essence de ce très beau film primé à Sundance.
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai tant aimé ce film. Peut-être mettait-il en évidence de façon simple et sans détour la beauté de l'imperfection humaine. Peut-être voudrais-je redevenir une petite mademoiselle soleil qui danse en se fichant de tout le monde parce qu'elle aime la vie et qu'elle ne s'est pas encore laissée arrêter par les jugements des autres. Peut-être avais-je besoin de rire aux larmes en voyant cette famille tenter de rouler dans cette volks qui est trop usée pour les transporter (les vieilles volks, ça, je connais!). Peu importe, j'ai aimé ce film profondément et je vous souhaite de prendre le temps de le savourer (si ce n'est pas déjà fait).
Est-ce qu'un film vous a ainsi transporté, cet été?
Créé par les idéateurs des clips des Smashing Pumpkins, ce tout petit film met en scène une savoureuse famille dysfonctionnelle comme je les aime (au cinéma, du moins). Mettez ensemble un littéraire gay, amant de Proust qui vient de tenter de se suicider, un ado anarchiste qui refuse de parler, un père qui donne des conférences (sans trop de succès) sur l'attitude de gagnant, une mère qui ne sait que faire pour rapiècer les membres de sa famille, un grand-père cocaïnomane et... une petite fille à grosses lunettes et à bandeau en ratine qui se prépare à aller affronter des Jonbenét à un concours de beauté et vous obtiendrez une délicieuse folie sous forme de road trip dans une vieille Volks en morceaux. Voilà, en quelques lignes, l'essence de ce très beau film primé à Sundance.
Je ne sais pas trop pourquoi j'ai tant aimé ce film. Peut-être mettait-il en évidence de façon simple et sans détour la beauté de l'imperfection humaine. Peut-être voudrais-je redevenir une petite mademoiselle soleil qui danse en se fichant de tout le monde parce qu'elle aime la vie et qu'elle ne s'est pas encore laissée arrêter par les jugements des autres. Peut-être avais-je besoin de rire aux larmes en voyant cette famille tenter de rouler dans cette volks qui est trop usée pour les transporter (les vieilles volks, ça, je connais!). Peu importe, j'ai aimé ce film profondément et je vous souhaite de prendre le temps de le savourer (si ce n'est pas déjà fait).
Est-ce qu'un film vous a ainsi transporté, cet été?
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