Passer au contenu principal

Mika et moi

Je n'ai pas écrit depuis le 8 février.

Tout n'allait pas pour le mieux: pendant que l'ADQ effectuait une montée spectaculaire dans l'opinion populaire et que Jean Charest pâlissait à vue d'oeil, mon inspiration s'asséchait de plus en plus...

Je pensais que le printemps n'arriverait jamais en voyant de gros flocons tomber, pas plus tard qu'hier soir...

J'étais proche du désespoir, mais MIKA est arrivé et voilà que les choses ont changé. Voilà, que je vois comme lui "Life in cartoon motion"

Vous connaissez Mika: " Suckin' too hard on your lollipop Oh love's gonna let you down"? Moi je l'ai rencontré la semaine dernière, au hasard d'une conversation avec un jeune qui l'écoutait sur son Ipod nano turquoise. Puis, je suis allée me promener au nouveau HMV près de mon travail (danger!!!!!!) et j'ai innocemment écouté le disque offert en promotion à 11,00$.

Depuis, je suis accro. Écouter Mika, c'est comme jouer avec un nouveau jouet qui sort au printemps. Vous vous rappelez de ce citron qu'on s'accrochait au pied et qu'on faisait tourner? Ou des élastiques? Ou des nouveaux bonbons de toutes sortes de formes qui sortaient périodiquement? Vous vous souvenez des Fun Dips? Écouter Mika, ça ressemble à cela: une découverte qu'on fait, habituellement, entre 7 et 11 ans... Si on est chanceux, on fait quelques autres découvertes, un peu plus tard: un nouveau fruit, un nouveau sourire, un nouveau chanteur british. Cette semaine, j'ai eu cette chance. Et je sais qu'elle ne reviendra pas souvent. Aussi, je me garroche, quitte à m'écoeurer, comme je me suis déjà tannée des Fizz et des Cherry Blossoms. Pas grave, c'est bon pendant que ça dure. Et demain, mon Québec risque d'avoir Mario "cabane à sucre en famille" Dumont comme premier ministre. Aussi bien profiter du moment présent.

"Relax, take easy", qu'il me chante mon Life Saver...

Bien d'accord! Surtout avec cette campagne électorale qui se finira on ne sait trop comment demain soir, j'ai bien besoin de prendre ça cool.

Pour ne pas que je m'écoeure trop vite de mon cher Mika, je compte sur vous (qui êtes miraculeusement encore là) pour me faire parvenir vos suggestions printanières (musicales, vestimentaires, culinaires, whatever!)

En attendant, moi je continue à écouter celui qui me chante si joyeusement sa mélancolie, en me disant qu'il essaie d'être comme Grace Kelly.

Commentaires

Kine a dit…
Allo Caro,

Enfin! Je ne suis pas la seule à trouver que le printemps, c'est très poche, très laid, et ça pue.

Je n'ai pas de suggestions à te faire, sauf celle de pitcher du pop-corn sur ton téléviseur à chaque fois que Mario "Cabano" Dumont se pointe sur l'écran.
Anonyme a dit…
Le nouveau Second Cup sur Queen Mary a été rénové et il est ouvert. C'est bien bien beau. C'Est une belle activité de printemps et ça remonte le moral.

Messages les plus consultés de ce blogue

Entrer dans la lumière

A ma dernière entrée de blogue (qui ne remonte pas à plus de deux semaines: miracle!), je me disais que j'avais hâte de visiter le musée Picasso, qui pourrait me permettre de capter un peu de la lumière si absente du ciel de Paris. Laissez-moi vous dire que je n'ai pas trouvé la lumière où je pensais la trouver. Nous nous sommes levés tôt. Il faisait toujours noir quand nous sommes sortis de notre auberge. D'un pas rapide et enthousiaste, nous avons affronté le petit vent frais de décembre et marché dans les rues du Marais, mythique et charmant quartier parisien, que je ne fais que commencer à découvrir. Nous sommes arrivés à 9h15, alors que les portes de musée ouvraient à 9h30. Nous étions les premiers à entrer (gratuitement, car nous avons une carte prouvant que nous sommes profs, héhé! Car être prof, doit bien avoir quelques bénéfices marginaux, à part faire quelques fois et sans trop de remords des photocopies personnelles...) et nous étions heureux et confiants. J'

Where everybody knows your name, and they're always glad you came

Cette chanson (thème musical de l'émission Cheers) me revient souvent en tête. Elle me parle d'amitié et de familiarité réconfortante. Je songe à Cheers et je deviens un peu nostalgique, comme à chaque fois que je pense à toutes ces bonnes vieilles émissions disparues. Tabou , qui passe en rafale à TVA depuis 1 mois et que je suis avidement, finit cette semaine et Rumeurs n'est pas encore commencé, même chose pour Scrubs . Je pourrais me louer des épisodes de bonnes séries, comme Curb your Enthusiasm ou Six feet Under, mais je crois qu'il y a quelque chose du téléroman vu à horaire régulier qui me réconforte et dont j'ai profondément be soin. Je me rappelle des soirs de semaines programmés de mon enfance et de mon adolescence: lundi La croisière s'amuse, mercredi Le temps d'une paix, jeudi Pop Citrouille, Family Ties et The Cosby Show . Depuis toujours, j'aime rêver, dans le feu de l'action de mes journées occupées, au moment où je regardera

Une lettre à Aurélie Lanctôt

Chère Aurélie, Je ne te connais pas. J'imagine que tu es une fille très intelligente. J'ai enseigné à plusieurs jeunes brillants et j'imagine que tu es une de ces personnes que les profs aiment côtoyer parce que tu leur fais penser à leur jeunesse, à leurs belles années où ils étaient fougueux et rebelles. J'imagine que tu es drôle dans un party, lorsque tu fais des montées de lait. J'imagine que tes amis te trouvent à la fois intense et attachante. Je ne te connais pas, mais j'imagine tout ça. Une de mes anciennes étudiantes a affiché ton texte sur sa page Facebook en parlant de son désarroi face à celui-ci. J'ai lu ton texte et il m'a jetée par terre. Mais pas dans le bon sens. Dieu sait que j'en ai lu des textes, depuis le début de la grève. J'ai lu Martineau, Margaret Wente, André Pratte, des journalistes du National Post, j'ai lu des blogues et des statuts Facebook écrits par toutes sortes de personnes, mais  il n'y a pas un te