Ah........Boston! Quelle ville extraordinaire. Si j'ai bien compté, c'était la cinquième fois que je visitais la ville célèbre pour son équipe aux bas rouges et pour son Tea Party.
J'aime cette ville pour plusieurs raisons. J'aime surtout l'ouverture d'esprit et l'intellectualisme qui y règne. Partout dans les cafés, on lit (et pas le National Enquirer, oh non) ou l'on étudie. Il me semble que tout, à Boston, invite à la réflexion et au travail intellectuel. Les murs rouges couverts de vignes rampantes, les nombreuses écoles et belles librairies ne peuvent pas faire autrement que de stimuler le génie qui dort en chacun de nous.
Donc, vie intellectuelle mais aussi vent de liberté. John F. Kennedy rôde comme un fantôme et donne un air de démocratie à la ville, berceau de l'indépendance américaine. Si vous vous intéressez à la chose, il vous faut prendre la Freedom Trail, un itinéraire où, en suivant une ligne rouge dessinée sur le pavé, l'on peut découvrir les lieux qui ont marqué l'histoire fascinante de Boston. L'ami que nous visitions, Francis, percevait du chauvinisme américain dans les sites historiques que nous visitions. Oui, certains américains sont chauvins et je ne suis pas du tout disciple de Georges W.Bush. Par ailleurs, j'aime entendre parler des combats menés par un peuple pour s'affranchir d'un empire. J'aime la phrase No taxation without representation . Nous ne vous payerons pas si vous ne nous écoutez pas. C'est clair.
Boston parle aussi de liberté par deux monuments que nous avons eu la chance de rencontrer, au hasard de nos prérégrinations sous le ciel pluvieux d'octobre qui nous a accompagné durant toute la fin de semaine. Tout d'abord le Boston Women's Memorial, que voici:
Voilà des femmes qui ont écrit, qui ont parlé, qui ont fait en sorte que je travaille aujourd'hui, dans une société (quasi)-égalitaire. Il ne me faut jamais oublier les combats de ces femmes libres et fortes.
En marchant au centre-ville, je vois de la vapeur qui sort de sol. Je regarde de plus près et je remarque la présence d'immenses tours de verre. Nous nous dirigeons vers celles-ci et nous remarquons ce magnifique monument, construit pour que les humains se souviennent à jamais des horreurs commises lors de l'holocauste. Les numéros de série de prisonniers juifs sont écrits sur les panneaux de verre et des témoignages sont gravés dans le roc. La vapeur sort du sol pour nous rappeler les chambes à gaz. On marche en silence dans les tours et on réfléchit, longuement, aux horreurs endurées par des milliers d'innocents. Non, il ne faut jamais oublier et taire cette tragédie.
La lutte contre l'esclavage tient aussi une grande place à Boston, qui est l'un des grands pôles abolitionniste des États-Unis. Des églises protestantes ornées de drapeau aux couleurs de l'arc-en-ciel se disent ouvertes aux gays. Cette ville respire vraiment la liberté, me suis-je dit, reconnaissante, tout au long de cette fin de semaine de l'Action de grâce.
Ne vous inquiétez-pas, ce voyage n'a pas été qu'un pélerinage sociologique. Nous avons aussi regardé la partie où les Red Soxs ont été éliminé, dans un pub irlandais, en buvant une Busch Light à 1 $. Nous avons marché, bouquiné, nous sommes allés au cinéma et nous avons eu la chance de voir l'université Harvard de l'intérieur grâce à la complicité de notre ami Francis qui a la chance d'étudier dans ce haut lieu du savoir. Nous avons aussi eu la chance de découvrir le merveilleux quartier de Beacon Hill que je vous fait voir par quelques photos.
J'ai respiré, cette fin de semaine, dans cette ville de liberté et de culture. J'ai réfléchi à ma vie aussi en pensant aux femmes, aux noirs, aux juifs qui se sont battus pour leur liberté. Moi j'ai cela pas mal facile à comparer à ces monstres de courage. Je m'assois parfois sur mes lauriers, je me décourage silencieusement, j'angoisse pour des riens. Je ne dénonce rien. Mais j'ai la liberté de le faire. Et j'ai aussi la liberté de visiter des endroits magnifiques de briques rouges et de majestueuses bibliothèques, qui m'inspirent à devenir plus libre et plus consciente des beautés et des forces de l'humanité...qui peuvent être aussi les miennes, avec de la force et de la persévérance.
J'aime cette ville pour plusieurs raisons. J'aime surtout l'ouverture d'esprit et l'intellectualisme qui y règne. Partout dans les cafés, on lit (et pas le National Enquirer, oh non) ou l'on étudie. Il me semble que tout, à Boston, invite à la réflexion et au travail intellectuel. Les murs rouges couverts de vignes rampantes, les nombreuses écoles et belles librairies ne peuvent pas faire autrement que de stimuler le génie qui dort en chacun de nous.
Donc, vie intellectuelle mais aussi vent de liberté. John F. Kennedy rôde comme un fantôme et donne un air de démocratie à la ville, berceau de l'indépendance américaine. Si vous vous intéressez à la chose, il vous faut prendre la Freedom Trail, un itinéraire où, en suivant une ligne rouge dessinée sur le pavé, l'on peut découvrir les lieux qui ont marqué l'histoire fascinante de Boston. L'ami que nous visitions, Francis, percevait du chauvinisme américain dans les sites historiques que nous visitions. Oui, certains américains sont chauvins et je ne suis pas du tout disciple de Georges W.Bush. Par ailleurs, j'aime entendre parler des combats menés par un peuple pour s'affranchir d'un empire. J'aime la phrase No taxation without representation . Nous ne vous payerons pas si vous ne nous écoutez pas. C'est clair.
Boston parle aussi de liberté par deux monuments que nous avons eu la chance de rencontrer, au hasard de nos prérégrinations sous le ciel pluvieux d'octobre qui nous a accompagné durant toute la fin de semaine. Tout d'abord le Boston Women's Memorial, que voici:
Voilà des femmes qui ont écrit, qui ont parlé, qui ont fait en sorte que je travaille aujourd'hui, dans une société (quasi)-égalitaire. Il ne me faut jamais oublier les combats de ces femmes libres et fortes.
En marchant au centre-ville, je vois de la vapeur qui sort de sol. Je regarde de plus près et je remarque la présence d'immenses tours de verre. Nous nous dirigeons vers celles-ci et nous remarquons ce magnifique monument, construit pour que les humains se souviennent à jamais des horreurs commises lors de l'holocauste. Les numéros de série de prisonniers juifs sont écrits sur les panneaux de verre et des témoignages sont gravés dans le roc. La vapeur sort du sol pour nous rappeler les chambes à gaz. On marche en silence dans les tours et on réfléchit, longuement, aux horreurs endurées par des milliers d'innocents. Non, il ne faut jamais oublier et taire cette tragédie.
La lutte contre l'esclavage tient aussi une grande place à Boston, qui est l'un des grands pôles abolitionniste des États-Unis. Des églises protestantes ornées de drapeau aux couleurs de l'arc-en-ciel se disent ouvertes aux gays. Cette ville respire vraiment la liberté, me suis-je dit, reconnaissante, tout au long de cette fin de semaine de l'Action de grâce.
Ne vous inquiétez-pas, ce voyage n'a pas été qu'un pélerinage sociologique. Nous avons aussi regardé la partie où les Red Soxs ont été éliminé, dans un pub irlandais, en buvant une Busch Light à 1 $. Nous avons marché, bouquiné, nous sommes allés au cinéma et nous avons eu la chance de voir l'université Harvard de l'intérieur grâce à la complicité de notre ami Francis qui a la chance d'étudier dans ce haut lieu du savoir. Nous avons aussi eu la chance de découvrir le merveilleux quartier de Beacon Hill que je vous fait voir par quelques photos.
J'ai respiré, cette fin de semaine, dans cette ville de liberté et de culture. J'ai réfléchi à ma vie aussi en pensant aux femmes, aux noirs, aux juifs qui se sont battus pour leur liberté. Moi j'ai cela pas mal facile à comparer à ces monstres de courage. Je m'assois parfois sur mes lauriers, je me décourage silencieusement, j'angoisse pour des riens. Je ne dénonce rien. Mais j'ai la liberté de le faire. Et j'ai aussi la liberté de visiter des endroits magnifiques de briques rouges et de majestueuses bibliothèques, qui m'inspirent à devenir plus libre et plus consciente des beautés et des forces de l'humanité...qui peuvent être aussi les miennes, avec de la force et de la persévérance.
Commentaires
Je ne sais pas si elle est forte mais elle est.
Je ne sais pas si elle est libre même si elle l'affirme parfois.
Je ne sais pas si elle est bonne ou mauvaise.
J'ai parfois honte d'elle mais elle est la seule que j'ai.
Par contre quand je regarde certain de ses membres je suis vraiment encouragé.
Certains travaillent fort pour sauver les autres.
Certains pansent les blessures pendant que d'autres écoutent les blessés.
Je garde espoir, malgré la vie qui est dûre, malgré le vent qui frappe le visage, malgré la vie.
Wow. J'ai hâte de voir le reste de tes photos. J'ai toujours vu Boston en été quand les touristes envahissent les trottoirs et qu'on ne prend pas le temps de s'arrêter pour constater l'histoire et la vie locale.
Es-tu à Old Orchard au Nautilus by the Sea en ce moment?
Kine
Non, je ne suis pas à OOB mais je suis de retour à Gatineau, manque de $$$ oblige!