Hier soir, au souper, nous discutions de nos dimanches d'antan. Pour 3 des 5 personnes rassemblées autour de la table (dont moi), les dimanches matins étaient marqués par l'inévitable messe dominicale. Je me rappelle d'avoir aimé cette activité. Bien sûr, je n'ai jamais apprécié devoir me tirer du lit et couper mon sommeil d'adolescente pour me rendre à l'église. Une fois rendue, une partie de moi aimait la solennité de la messe. J'aimais ses chants et sa constance. On ne dérogeait jamais du plan et tout le monde faisait ce qu'il avait à faire. L'univers était en ordre et j'envisageais avec joie qu'après la longue cérémonie, il me resterait encore une belle journée de congé, juste pour moi. Les magazins seraient fermés et les soucis prendraient une pause, car ce serait "le jour du Seigneur". Bien sûr, je ne comprenais pas grand chose à ce qui se passait en avant. Le sermon du prêtre me paraissait si long et dénué de sens que je n...
Entre mon emploi d'enseignante de psychologie au collégial, mes charges de cours à l'UQO et la rédaction de mon doctorat, je passe mes temps libres à lire dans des cafés et à regarder des séries sur Netflix. Je suis une introvertie sociable à la fois sensible et cérébrale. J'écris ce blogue pour parler de mes voyages, des livres et séries télé qui me font tripper et d'enjeux sociaux qui me tiennent à coeur.