Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis groopie. Je vois Richard Desjardins dans un guichet automatique de la rue Saint-Denis à Montréal et je m'évanouis presque. Je crois que dans les quelques dizaines de rencontres de "célébrités" que j'ai pu faire depuis le début de ma vie, des membres de Tears for fears, à Francis Cabrel en passant par Richard Séguin et Denise Bombardier (qui avait été si condescendante avec moi que je la déteste depuis), celle qui m'a le plus impressionnée, c'est ma rencontre avec le monsieur Côté de la chanson 23 décembre de Beau Dommage. J'ai rencontré ce gentil monsieur lorsque j'étudiais au collège Marie-Victorin. Ce petit prof d'anglais était en fait le père d'un de mes collègues de classe, Richard Côté. Il enseignait à l'un des membres de Beau Dommage et il était très fier de me dire qu'il était le monsieur Côté de 23 décembre. Mon coeur de groopie finie n'en croyait pas ses oreilles.
Pour votre information, il est très gentil monsieur Côté. Il a les cheveux gris, des lunettes et a dû être un excellent prof. Ce n'est pas pour rien que son nom est cité dans l'un des classiques de la chanson québécoise (qui est l'une de mes chansons de Noël préférée). Pourquoi ai-je été aussi touchée par cette rencontre, qui a quand même eu lieu il y a une bonne quinzaine d'année? Parce que je sens que je comprends mieux la chanson et que je rencontrais l'histoire... Sûrement aussi parce qu'à chaque fois que je pense à ce gentil monsieur en écoutant 23 décembre, je me rappelle à quel point c'est si exaltant de dire aurevoir à nos profs en sachant que nous avons de belles heures de glorieux congés devant nous et en sachant que ces figures rassurantes seront encore là pour nous accueillir en janvier, comme monsieur Côté l'était.
Aujourd'hui, j'ai la chance, comme prof, de recevoir les Joyeux Noël de mes élèves. Certains m'ont donné des petits cadeaux (j'ai eu du chocolat, cette année, yé!), d'autres m'ont serré la main, d'autres m'ont remercié du plus profond de leur coeur, en me disant qu'ils avaient bien aimé mon cours (ça, ça vaut autant que du chocolat, pour un prof) . D'autres m'ont dit, tristement qu'ils ne reviendront pas en janvier. D'autres sont si soulagés quand ils apprennent qu'ils ont passé leur cours. Certains m'ont évité (avec raison), car ils savent qu'ils devront reprendre le cours. Au mois de novembre, la session paraît parfois interminable , mais ça me quand même toujours plaisir, à la fin décembre de dire à ma façon "salut ti-cul, on se reverra, le (15 et non le 7: on est au Cégep quand même) janvier".
Je vous laisse, la file des retardataires doit déjà être longue, dans les Archambault et les Chapters de ma région et il me reste quelques cadeaux à acheter.
Et moi qui voulais m'y prendre tôt, pour une fois, cette année... Ce sera pour une autre fois, j'imagine...
Pour votre information, il est très gentil monsieur Côté. Il a les cheveux gris, des lunettes et a dû être un excellent prof. Ce n'est pas pour rien que son nom est cité dans l'un des classiques de la chanson québécoise (qui est l'une de mes chansons de Noël préférée). Pourquoi ai-je été aussi touchée par cette rencontre, qui a quand même eu lieu il y a une bonne quinzaine d'année? Parce que je sens que je comprends mieux la chanson et que je rencontrais l'histoire... Sûrement aussi parce qu'à chaque fois que je pense à ce gentil monsieur en écoutant 23 décembre, je me rappelle à quel point c'est si exaltant de dire aurevoir à nos profs en sachant que nous avons de belles heures de glorieux congés devant nous et en sachant que ces figures rassurantes seront encore là pour nous accueillir en janvier, comme monsieur Côté l'était.
Aujourd'hui, j'ai la chance, comme prof, de recevoir les Joyeux Noël de mes élèves. Certains m'ont donné des petits cadeaux (j'ai eu du chocolat, cette année, yé!), d'autres m'ont serré la main, d'autres m'ont remercié du plus profond de leur coeur, en me disant qu'ils avaient bien aimé mon cours (ça, ça vaut autant que du chocolat, pour un prof) . D'autres m'ont dit, tristement qu'ils ne reviendront pas en janvier. D'autres sont si soulagés quand ils apprennent qu'ils ont passé leur cours. Certains m'ont évité (avec raison), car ils savent qu'ils devront reprendre le cours. Au mois de novembre, la session paraît parfois interminable , mais ça me quand même toujours plaisir, à la fin décembre de dire à ma façon "salut ti-cul, on se reverra, le (15 et non le 7: on est au Cégep quand même) janvier".
Je vous laisse, la file des retardataires doit déjà être longue, dans les Archambault et les Chapters de ma région et il me reste quelques cadeaux à acheter.
Et moi qui voulais m'y prendre tôt, pour une fois, cette année... Ce sera pour une autre fois, j'imagine...
Commentaires
Merci pour l’info.
BZZzz
Luc