Passer au contenu principal

Give peace a chance

Apres avoir reflechi au sujet de l'argent, voila que je m'interroge au sujet d'une autre grande preoccupation mondiale: la paix. Celle avec un grand P: l'absence de conflits et de menace de destruction. Pourquoi cette reflexion? J'ai visite aujourd'hui le centre Nobel pour la paix, a Oslo. Depuis le debut du 20ieme siecle, le prix est remis en grandes pompes, a l'hotel de ville. Les desirs de Nobel, tels qu'exprimes dans le testament de l'inventeur de la dynamite, sont respectes en honorant une personne ou une organisation qui s'est distinguee par son exceptionnelle quete de la paix entre les personnes ou entre les peuples.

Des heures de travail acharne, de l'argent et de l'energie creatrice sont consacres dans le but de refaire un edifice fragile. A l'entree du Centre est construit un immense chateau de cartes. La paix mondiale pourrait se comparer a un tel chateau que des gens reconstuisent patiemment, apres que d'autres ames violentes se soient employees a souffler sur celui-ci.

J'admire la perseverance et l'esperance demontree par les laureats. Mere Theresa a soulage les malades de Calcutta. Nelson Mandela s'est battu contre l'Apartheid. Al Gore veut nous conscientiser au sujet des torts que nous infligeons a notre planete. Et la liste se continue encore et encore. Oui, je suis en extase. Mais aussi en profonde remise en question. Les paroles ne suffisent pas. Les actes comptent. Depuis le debut de ma vie, j'ai beaucoup parle de paix, de communication, d'echange, d'entraide. Qu'ai-je fait? Plus important encore, qu'est-ce que je ferai pour promouvoir cette paix si fragile et si importante a la fois, pour ma survie et pour celle de mon espece?

Ces derniers jours, j'ai beaucoup lu sur la Birmanie. Je me suis attristee au sujet de ces milliers (millions?) de personnes qui souffrent, car la junte militaire qui dirige leur pays ne veut pas de l'aide etrangere qui leur est offerte, apres la tragedie Nargis. Aujourd'hui, j'ai lu les paroles courageuses de la laureate birmane du Nobel, Iaung San Suu Kyii, qui, confinee a sa chambre, attend qu'elle puisse s'adresser directement a son peuple. Elle a dit " Please use your liberty to promote ours". Qu'est-ce qu'etre libre? Comment utiliser ma liberte afin de devenir une meilleure citoyenne? Comment faire en sorte que mes actions (et non seulement mon discours) soient inspires par les Iaung San Suu Kyii de ce monde? Cette derniere a aussi dit: "If you feel helpless, go and help someone". Inspirant. Et une autre laureate, Emily Greene Balch me reconforte en disant: " Let us be patient, with one another. And even patient with ourselves. We have a long, long way to go". Je peux prendre mon temps et trouver ma facon de promouvoir la paix.

C'est a cela que je vais reflechir, en buvant mon cappucino, dans ce pays si pacifique qu'est la Norvege...

Mere Theresa m'inspirera.Je me repeterai ses paroles: "Do not wait for leaders,do it alone, person to person".

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Entrer dans la lumière

A ma dernière entrée de blogue (qui ne remonte pas à plus de deux semaines: miracle!), je me disais que j'avais hâte de visiter le musée Picasso, qui pourrait me permettre de capter un peu de la lumière si absente du ciel de Paris. Laissez-moi vous dire que je n'ai pas trouvé la lumière où je pensais la trouver. Nous nous sommes levés tôt. Il faisait toujours noir quand nous sommes sortis de notre auberge. D'un pas rapide et enthousiaste, nous avons affronté le petit vent frais de décembre et marché dans les rues du Marais, mythique et charmant quartier parisien, que je ne fais que commencer à découvrir. Nous sommes arrivés à 9h15, alors que les portes de musée ouvraient à 9h30. Nous étions les premiers à entrer (gratuitement, car nous avons une carte prouvant que nous sommes profs, héhé! Car être prof, doit bien avoir quelques bénéfices marginaux, à part faire quelques fois et sans trop de remords des photocopies personnelles...) et nous étions heureux et confiants. J'

Where everybody knows your name, and they're always glad you came

Cette chanson (thème musical de l'émission Cheers) me revient souvent en tête. Elle me parle d'amitié et de familiarité réconfortante. Je songe à Cheers et je deviens un peu nostalgique, comme à chaque fois que je pense à toutes ces bonnes vieilles émissions disparues. Tabou , qui passe en rafale à TVA depuis 1 mois et que je suis avidement, finit cette semaine et Rumeurs n'est pas encore commencé, même chose pour Scrubs . Je pourrais me louer des épisodes de bonnes séries, comme Curb your Enthusiasm ou Six feet Under, mais je crois qu'il y a quelque chose du téléroman vu à horaire régulier qui me réconforte et dont j'ai profondément be soin. Je me rappelle des soirs de semaines programmés de mon enfance et de mon adolescence: lundi La croisière s'amuse, mercredi Le temps d'une paix, jeudi Pop Citrouille, Family Ties et The Cosby Show . Depuis toujours, j'aime rêver, dans le feu de l'action de mes journées occupées, au moment où je regardera

Une lettre à Aurélie Lanctôt

Chère Aurélie, Je ne te connais pas. J'imagine que tu es une fille très intelligente. J'ai enseigné à plusieurs jeunes brillants et j'imagine que tu es une de ces personnes que les profs aiment côtoyer parce que tu leur fais penser à leur jeunesse, à leurs belles années où ils étaient fougueux et rebelles. J'imagine que tu es drôle dans un party, lorsque tu fais des montées de lait. J'imagine que tes amis te trouvent à la fois intense et attachante. Je ne te connais pas, mais j'imagine tout ça. Une de mes anciennes étudiantes a affiché ton texte sur sa page Facebook en parlant de son désarroi face à celui-ci. J'ai lu ton texte et il m'a jetée par terre. Mais pas dans le bon sens. Dieu sait que j'en ai lu des textes, depuis le début de la grève. J'ai lu Martineau, Margaret Wente, André Pratte, des journalistes du National Post, j'ai lu des blogues et des statuts Facebook écrits par toutes sortes de personnes, mais  il n'y a pas un te