Passer au contenu principal

Cette belle neige qui tombe...et ne tombe plus!

Cette belle neige qui tombe me rappelle que ce sera Noël bientôt. D'habitude, j'ai un frisson d'effroi lorsque j'arrive à cette prériode de l'année. Je me dis que je n'y arriverai pas, qu'avant que Rudolph ne pointe son nez illuminé, je vais crouler sous les corrections et la fin de session à bien boucler. Je me demande, angoissée, ce que j'achèterai à tout le monde et ne me vois pas autrement qu'en faisant une course contre la montre, le 23 décembre, cherchant LE cadeau qui fera plaisir à chacune des personnes que j'aime.

Pas cette année, non les amis. J'ai même hâte à Noël, imaginez-vous. Armée de ma nouvelle robe de chambre molletonnée et du spécial "Apprendre à survivre au temps des Fêtes" de ma chère Oprah, je me préparerai à faire ce que je ferai lors de la période des Fêtes: relaxer. Et cette petite neige qui tombe m'invite à cela: respirer, prendre cela cool, pour la première fois depuis mon retour au pays, en juin.

Pourquoi suis-je ainsi? Est-ce que la lecture d'Eckart Tolle porte enfin ses fruits? Je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est que je me suis ennuyée de mon Noël québécois, l'an passé. Ne me méprenez pas, les marchés de Noël de Barcelone, de Liège et d'Antwerp étaient magnifiques et il y a quelque chose de très intéressant à vivre Noël au loin. Tout de même, je suis contente d'être ici cette année et de vivre les Fêtes avec les miens. Et la neige! Je sais que vous l'avez pelletée, l'an passé, à vous en faire des tours de reins, mais moi, à part un peu de neige éternelle en Norvège, je n'ai pas vu de neige depuis mars 2007. De quoi s'ennuyer, non?

Je crois que je m'écris cette entrée comme moyen préventif. Cette année, je ne veux pas tomber dans la folie des fêtes. Je ne veux pas être ensorcelée par cette perception que je n'y arriverai pas. Nous allons tous arriver à Noël en même temps, comme on dit souvent. La différence, c'est que, cette année, j'aimerais y arriver en paix. N'est-ce pas le plus beau cadeau que je puisse m'offrir?

La neige ne tombe plus. Le gris est revenu, peut-être pour me rappeler que novembre est encore là pour un bon moment et que, si je veux arriver à être en paix en décembre, je dois faire tout ce qu'il me reste à faire d'ici là, en profitant de ce moment gris qui est le plus beau, puisqu'il est le moment présent. Il est tout ce que j'ai.

Commentaires

Jigé a dit…
Salut et merci du partage. Depuis 2-3 jrs j'ai vu de nombreux textes consacrés à la neige. Des réflexions intéressantes ici. Bravo!

C’est par hasard que j’ai atterri sur ton blog. le mien est consacré à la
connaissance de soi
. Si le coeur t'en dit, tu es bienvenue.

Messages les plus consultés de ce blogue

Entrer dans la lumière

A ma dernière entrée de blogue (qui ne remonte pas à plus de deux semaines: miracle!), je me disais que j'avais hâte de visiter le musée Picasso, qui pourrait me permettre de capter un peu de la lumière si absente du ciel de Paris. Laissez-moi vous dire que je n'ai pas trouvé la lumière où je pensais la trouver. Nous nous sommes levés tôt. Il faisait toujours noir quand nous sommes sortis de notre auberge. D'un pas rapide et enthousiaste, nous avons affronté le petit vent frais de décembre et marché dans les rues du Marais, mythique et charmant quartier parisien, que je ne fais que commencer à découvrir. Nous sommes arrivés à 9h15, alors que les portes de musée ouvraient à 9h30. Nous étions les premiers à entrer (gratuitement, car nous avons une carte prouvant que nous sommes profs, héhé! Car être prof, doit bien avoir quelques bénéfices marginaux, à part faire quelques fois et sans trop de remords des photocopies personnelles...) et nous étions heureux et confiants. J'

Where everybody knows your name, and they're always glad you came

Cette chanson (thème musical de l'émission Cheers) me revient souvent en tête. Elle me parle d'amitié et de familiarité réconfortante. Je songe à Cheers et je deviens un peu nostalgique, comme à chaque fois que je pense à toutes ces bonnes vieilles émissions disparues. Tabou , qui passe en rafale à TVA depuis 1 mois et que je suis avidement, finit cette semaine et Rumeurs n'est pas encore commencé, même chose pour Scrubs . Je pourrais me louer des épisodes de bonnes séries, comme Curb your Enthusiasm ou Six feet Under, mais je crois qu'il y a quelque chose du téléroman vu à horaire régulier qui me réconforte et dont j'ai profondément be soin. Je me rappelle des soirs de semaines programmés de mon enfance et de mon adolescence: lundi La croisière s'amuse, mercredi Le temps d'une paix, jeudi Pop Citrouille, Family Ties et The Cosby Show . Depuis toujours, j'aime rêver, dans le feu de l'action de mes journées occupées, au moment où je regardera

Une lettre à Aurélie Lanctôt

Chère Aurélie, Je ne te connais pas. J'imagine que tu es une fille très intelligente. J'ai enseigné à plusieurs jeunes brillants et j'imagine que tu es une de ces personnes que les profs aiment côtoyer parce que tu leur fais penser à leur jeunesse, à leurs belles années où ils étaient fougueux et rebelles. J'imagine que tu es drôle dans un party, lorsque tu fais des montées de lait. J'imagine que tes amis te trouvent à la fois intense et attachante. Je ne te connais pas, mais j'imagine tout ça. Une de mes anciennes étudiantes a affiché ton texte sur sa page Facebook en parlant de son désarroi face à celui-ci. J'ai lu ton texte et il m'a jetée par terre. Mais pas dans le bon sens. Dieu sait que j'en ai lu des textes, depuis le début de la grève. J'ai lu Martineau, Margaret Wente, André Pratte, des journalistes du National Post, j'ai lu des blogues et des statuts Facebook écrits par toutes sortes de personnes, mais  il n'y a pas un te