Après avoir terminé ma maîtrise en 1996 (diplôme qui devait, en principe, prendre 2 ans à compléter et qui en a pris 4!), j'ai mis au moins 6 mois avant d'arrêter de me dire que je devrais travailler sur mon mémoire, dès que j'avais une petite minute de libre. Après quelques secondes de panique coupable, je me disais, soulagée, que mon calvaire était bel et bien fini et que mon cerveau me jouait de mauvais tours, car il était programmé à me dédier à une lourde tâche. Je l'avais bien dressé à m'envoyer des signaux d'alarme dès que je n'obéissais pas aux ordres de miss maîtrise... A moins grande échelle, je me sens un peu comme cela aujourd'hui. Je suis en congé, enfin presque. Je dois aller remplir quelques formulaires administratifs demain, une affaire d'une heure. Après, je serai "libre" jusqu'au 14 août. Les guillemets ne sont pas une erreur typographique. Ma liberté est entre guillemets car je peux être libre de mon temps mais empris...