
Au début du spectacle, Madonna sort d'une boule disco et je me suis sentie instantanément à la récréathèque de Laval puis au Studio 54 de New York et enfin à l'hippodrome Blue Bonnets. Il faudrait que je revois ce spectacle 3 fois pour être capable de tout saisir ce qui est déployé devant nos yeux. Pendant les 2 heures consécutives que dure le show, nous toubillonnons avec la star à cheval, en vrais patins à roulettes des années 70 et juchés sur des talons infiniment hauts. Des breakdancers sortis de la 42ième rue de New York version année 1989 côtoient des femmes voilées et des hommes coiffés de harnais. Nous voyageons de l'azur paradisiaque de La Isla Bonita au Saturday Night Fever de Music. Le voyage est agréable mais il n'est pas superficiel. Nous dansons puis nous descendons en plein coeur des contradictions humaines.
La madone est une femme de peu de mots mais elle semble bien. Elle nous dit qu'elle apprécie notre accueil et qu'elle se sent aimée chez nous. Au prix où elle nous vend ses billets, oui, nous l'aimons beaucoup pour payer ainsi pour recevoir sa visite. Heureusement, elle ne nous fait jamais regretter de nous être déplacés pour la rencontrer.

Je vais aller dormir. Je vais sûrement rêver de boules disco, de chorégraphies dignes de Fame et de vrais patins à roulettes.
Music, makes the people come together...
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