Passer au contenu principal

Confessions de la section 318 du Centre Bell

Il est 1 h 45 et je suis de retour sur ma tranquille terrasse du Ruisseau, après avoir assisté à cette cascade euphorisante qu'a été le show de Madonna. Que dire après cette explosion de couleurs, de sons, d'idées, d'émotions?

Au début du spectacle, Madonna sort d'une boule disco et je me suis sentie instantanément à la récréathèque de Laval puis au Studio 54 de New York et enfin à l'hippodrome Blue Bonnets. Il faudrait que je revois ce spectacle 3 fois pour être capable de tout saisir ce qui est déployé devant nos yeux. Pendant les 2 heures consécutives que dure le show, nous toubillonnons avec la star à cheval, en vrais patins à roulettes des années 70 et juchés sur des talons infiniment hauts. Des breakdancers sortis de la 42ième rue de New York version année 1989 côtoient des femmes voilées et des hommes coiffés de harnais. Nous voyageons de l'azur paradisiaque de La Isla Bonita au Saturday Night Fever de Music. Le voyage est agréable mais il n'est pas superficiel. Nous dansons puis nous descendons en plein coeur des contradictions humaines.

La madone est une femme de peu de mots mais elle semble bien. Elle nous dit qu'elle apprécie notre accueil et qu'elle se sent aimée chez nous. Au prix où elle nous vend ses billets, oui, nous l'aimons beaucoup pour payer ainsi pour recevoir sa visite. Heureusement, elle ne nous fait jamais regretter de nous être déplacés pour la rencontrer.


Oui, le son n'était pas parfait et j'ai manqué certaines phrases introduisant la solide Live to Tell. Oui, la voix de la chanteuse n'est pas toujours parfaite. Oui, j'aurais aimé qu'elle nous parle davantage et qu'elle chante plus de ses anciens succès, comme Vogue, par exemple. Quand même, je sors de ce spectacle vivifiée et rajeunie de 10 ans. A un moment donné, je me suis dit que j'étais un peu vieille pour assister à ce genre de spectacle; pour réaliser 2 minutes après que la femme qui occupait l'avant-scène a... 12 ans de plus que moi! J'entendais à la sortie du spectacle plusieurs personnes (des femmes surtout) se dire entre elles qu'elles aimeraient avoir le corps de Madonna lorsqu'elles auront son âge et qu'elles iront au gym cette semaine pour commencer à se rendre là. Je n'aspire pas à avoir ce corps mais j'espère bien avoir cette vitalité et surtout cette capacité de se renouveler, durant toute ma vie. Je ne crois pas à la réincarnation mais je crois que nous pouvons vivre plusieurs vies dans notre vie et je trouve que Madonna est un bon exemple à ce niveau. Elle ne fait jamais deux fois la même chose et se recrée constamment.

Je vais aller dormir. Je vais sûrement rêver de boules disco, de chorégraphies dignes de Fame et de vrais patins à roulettes.

Music, makes the people come together...

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

J'ai besoin d'un Coup de pouce!

Bon, comme vous l'avez remarqué,vous mes 3 ou 4 fidèles lecteurs, j'ai utilisé la technique "dîner au resto avec des gens intéressants" pour contrer le blues du retour au travail. Excelllent truc pour me remonter le moral mais habitude qui coûte cher, à la longue... Voilà, je lance mon deuxième projet de recherche de la semaine: " Au-delà de la sandwich au jambon et de la barre tendre, comment trouver des solutions-lunch à la fois saines, faciles à préparer et bonnes au goût?". Oui, je sais, je pourrais m'acheter le numéro de Coup de Pouce qui doit aborder ce sujet de long en large mais je suis plus intéressée à savoir ce que vous aimez,vous mes fidèles lecteurs! J'ai reçu plusieurs suggestions musicales plus éclectiques les unes que les autres. Je continue de vous demander vos idées de bonne musique à écouter au travail et je publierai un palmarès à la fin de la semaine!

Rentrer

Comme vous le savez, rentrer veut dire entrer de nouveau . Je dis, depuis quelques années, que je n'aime pas la rentrée. Trop de choses à réintégrer de nouveau. Les horaires stricts, les pannes d'inspiration de lunch le matin, l'insomnie qui revient, la régularité de la vie "normale" qui prend la place de la douce folie estivale. Nouvelle entrée, non pas dans un monde mystérieux à explorer mais plutôt retour vers le familier, le routinier. Dans ma tête, du moins. Jeune, j'aimais la rentrée et ses odeurs de cahiers Canada et de Prismacolors si neufs que je ne voulais pas les user, pas tout de suite...J'aimais la sécurité des listes précises de fourniture scolaires à se procurer. J'aimais me promener dans la petite papeterie du Carrefour d'Argenteuil à la recherche du parfait stylo mauve, de la nouvelle sorte d'efface qui sent les fraises, du coffre à crayons assez gros pour contenir toutes mes bebelles de petite fille trop tranquille. J'aima...

Ma radio au boulot

Dans ma quête incessante pour trouver de nouvelles façons d'apprécier mon retour au travail je lance le projet de recherche: "Au-delà de Rock Matante et de Couleurs FM: quelle musique devrait-on écouter au travail?" Ces postes ne sont pas mauvais en soi, entendons-nous, mais à force d'entendre des animateurs trop enthousiastes si heureux du beau 32 degrés à l'ombre dont il faut absolument profiter en allant faire un tour au super 5 à 7 sur la terrasse bondée du coin, je n'en peux plus et je ferme la radio...en attendant le retour d'Indicatif présent! Bon, en ce moment, j'écoute le nouveau Cold Play. Pour moi, c'est un trame sonore idéale pour ces jours "troublés" de rentrée. La musique est juste assez aérienne pour planer et rêver et pas trop pour partir et en oublier mes tâches (ce blogue fait très bien ce travail...). Je ne trouve pas que ce disque est un disque de vacances, il est un disque de rentrée au travail...En fait, je l'ava...