Il est 1 h 45 et je suis de retour sur ma tranquille terrasse du Ruisseau, après avoir assisté à cette cascade euphorisante qu'a été le show de Madonna. Que dire après cette explosion de couleurs, de sons, d'idées, d'émotions?
Au début du spectacle, Madonna sort d'une boule disco et je me suis sentie instantanément à la récréathèque de Laval puis au Studio 54 de New York et enfin à l'hippodrome Blue Bonnets. Il faudrait que je revois ce spectacle 3 fois pour être capable de tout saisir ce qui est déployé devant nos yeux. Pendant les 2 heures consécutives que dure le show, nous toubillonnons avec la star à cheval, en vrais patins à roulettes des années 70 et juchés sur des talons infiniment hauts. Des breakdancers sortis de la 42ième rue de New York version année 1989 côtoient des femmes voilées et des hommes coiffés de harnais. Nous voyageons de l'azur paradisiaque de La Isla Bonita au Saturday Night Fever de Music. Le voyage est agréable mais il n'est pas superficiel. Nous dansons puis nous descendons en plein coeur des contradictions humaines.
La madone est une femme de peu de mots mais elle semble bien. Elle nous dit qu'elle apprécie notre accueil et qu'elle se sent aimée chez nous. Au prix où elle nous vend ses billets, oui, nous l'aimons beaucoup pour payer ainsi pour recevoir sa visite. Heureusement, elle ne nous fait jamais regretter de nous être déplacés pour la rencontrer.
Oui, le son n'était pas parfait et j'ai manqué certaines phrases introduisant la solide Live to Tell. Oui, la voix de la chanteuse n'est pas toujours parfaite. Oui, j'aurais aimé qu'elle nous parle davantage et qu'elle chante plus de ses anciens succès, comme Vogue, par exemple. Quand même, je sors de ce spectacle vivifiée et rajeunie de 10 ans. A un moment donné, je me suis dit que j'étais un peu vieille pour assister à ce genre de spectacle; pour réaliser 2 minutes après que la femme qui occupait l'avant-scène a... 12 ans de plus que moi! J'entendais à la sortie du spectacle plusieurs personnes (des femmes surtout) se dire entre elles qu'elles aimeraient avoir le corps de Madonna lorsqu'elles auront son âge et qu'elles iront au gym cette semaine pour commencer à se rendre là. Je n'aspire pas à avoir ce corps mais j'espère bien avoir cette vitalité et surtout cette capacité de se renouveler, durant toute ma vie. Je ne crois pas à la réincarnation mais je crois que nous pouvons vivre plusieurs vies dans notre vie et je trouve que Madonna est un bon exemple à ce niveau. Elle ne fait jamais deux fois la même chose et se recrée constamment.
Je vais aller dormir. Je vais sûrement rêver de boules disco, de chorégraphies dignes de Fame et de vrais patins à roulettes.
Music, makes the people come together...
Au début du spectacle, Madonna sort d'une boule disco et je me suis sentie instantanément à la récréathèque de Laval puis au Studio 54 de New York et enfin à l'hippodrome Blue Bonnets. Il faudrait que je revois ce spectacle 3 fois pour être capable de tout saisir ce qui est déployé devant nos yeux. Pendant les 2 heures consécutives que dure le show, nous toubillonnons avec la star à cheval, en vrais patins à roulettes des années 70 et juchés sur des talons infiniment hauts. Des breakdancers sortis de la 42ième rue de New York version année 1989 côtoient des femmes voilées et des hommes coiffés de harnais. Nous voyageons de l'azur paradisiaque de La Isla Bonita au Saturday Night Fever de Music. Le voyage est agréable mais il n'est pas superficiel. Nous dansons puis nous descendons en plein coeur des contradictions humaines.
La madone est une femme de peu de mots mais elle semble bien. Elle nous dit qu'elle apprécie notre accueil et qu'elle se sent aimée chez nous. Au prix où elle nous vend ses billets, oui, nous l'aimons beaucoup pour payer ainsi pour recevoir sa visite. Heureusement, elle ne nous fait jamais regretter de nous être déplacés pour la rencontrer.
Oui, le son n'était pas parfait et j'ai manqué certaines phrases introduisant la solide Live to Tell. Oui, la voix de la chanteuse n'est pas toujours parfaite. Oui, j'aurais aimé qu'elle nous parle davantage et qu'elle chante plus de ses anciens succès, comme Vogue, par exemple. Quand même, je sors de ce spectacle vivifiée et rajeunie de 10 ans. A un moment donné, je me suis dit que j'étais un peu vieille pour assister à ce genre de spectacle; pour réaliser 2 minutes après que la femme qui occupait l'avant-scène a... 12 ans de plus que moi! J'entendais à la sortie du spectacle plusieurs personnes (des femmes surtout) se dire entre elles qu'elles aimeraient avoir le corps de Madonna lorsqu'elles auront son âge et qu'elles iront au gym cette semaine pour commencer à se rendre là. Je n'aspire pas à avoir ce corps mais j'espère bien avoir cette vitalité et surtout cette capacité de se renouveler, durant toute ma vie. Je ne crois pas à la réincarnation mais je crois que nous pouvons vivre plusieurs vies dans notre vie et je trouve que Madonna est un bon exemple à ce niveau. Elle ne fait jamais deux fois la même chose et se recrée constamment.
Je vais aller dormir. Je vais sûrement rêver de boules disco, de chorégraphies dignes de Fame et de vrais patins à roulettes.
Music, makes the people come together...
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