11 h 27, c'est l'heure à laquelle je me suis levée ce matin.
Enfin, je retouve mon sommeil d'antan. Si je peux dormir ainsi durant les prochaines semaines, je suis certaine que ma perception de la vie sera beaucoup plus rose qu'elle ne l'est en général. C'est fou ce qu'un "petit" 11 heures de sommeil peut produire comme effet chez l'insomniaque que je suis.
Je me rappelle qu'à l'adolescence, ces cures de sommeil étaient normales. Au temps bienheureux où je pouvais me lever à midi à volonté, sans qu'une malveillante culpabilité ou qu'un subtil souci ne vienne me tirer des bras de Morphée, je dormais aussi d'un très beau sommeil, aussi profond que l'Atalntique et peuplé d'images colorées et d'émotions radieuses.
11 h 27... wow!
Je suis vraiment, comment dire, différente, de la majorité, du point de vue de mes habitudes de sommeil. Le meilleur temps de ma vie? Mes années à Tel-Jeunes où je travaillais de nuit et dormais de 9 h du matin à 17 h . Quel bon sommeil avais-je en ces temps anciens!
Je devrais profiter de mes vacances pour me coucher encore tard ce soir. Nous avons découvert hier la série Six Feet under et, comme me l'a dit tout mon entourage, c'est en effet excellent. Je suis aussi en train de lire Complicated Kindness de Myriam Toews, un excellent récit d'une auteur canadienne, gagnant de Canada reads. Je vous le conseille vivement.
Bonne journée à tous. En tous cas, la mienne est bien commencée!
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