On annonce une chute de 10 cm de neige pour demain, le 12 avril. Une chance qu'il n'y a pas d'élection fédérale, car les conservateurs gagneraient en disant au peuple que le réchauffement de la planète est moins fort qu'on ne le croyait, à Kyoto.
Je ne suis pas une fan de la chaleur, ni des terrasses, mais il me semble que j'aurais le goût de boire un rayon de soleil, assise devant un verre de rosé, en ce mois d'avril où nous ne pouvons vraiment pas, jusqu'à date, nous découvrir d'un seul fil.
Il me semble que je ferais de la bicyclette ou que, nostalgique, je jouerais aux élastiques.
Il me semble que j'aimerais être en vacances estivales "dret live" comme on dit dans l'Outaouais.
Je procrastine en rêvant à l'été, car j'ai un travail à écrire au sujet de La Princesse de Clèves (que j'ai adoré) et que je n'ai rien à dire.
Au moins, mon mal de dents a cessé de me tenailler et ma vie est moins pathétique que celle d'Édith Piaf, dont j'ai vu la bio (Ma vie en rose, quel mauvais titre!) lundi dernier. On ne peut que se consoler en comparant notre destin fleuri à celui rempli d'épines de la Môme. Ouf. J'en avais des frissons et j'ai admiré le courage de cette résiliente petite dame. Sa voix ne vient pas de nulle part. Elle sort tout droit de pièces humides et de journées d'abandon. Comme quoi la vie et l'art peuvent triompher de tout.
Je vais essayer de comprendre madame de Lafayette et son temps et vivre mon mois d'avril plus sereinement. Après tout, mai sera espagnol, juin sera portuguais (et français!) et, en août, je serai officiellement partie pour un an. Le pire, c'est que je sais qu'au beau milieu de la Lettonie, à ce temps-ci, l'an prochain, je regretterai parfois ces banales soirées d'avril, passées à doucement procrastiner des tâches moins compliquées qu'elles ne me paraissaient.
Bon. Je m'en vais retrouver la Princesse de Clèves et son Duc de Nemours. Peut-être arriveront-ils à me faire oublier ce printemps qui ne veut pas commencer.
Je ne suis pas une fan de la chaleur, ni des terrasses, mais il me semble que j'aurais le goût de boire un rayon de soleil, assise devant un verre de rosé, en ce mois d'avril où nous ne pouvons vraiment pas, jusqu'à date, nous découvrir d'un seul fil.
Il me semble que je ferais de la bicyclette ou que, nostalgique, je jouerais aux élastiques.
Il me semble que j'aimerais être en vacances estivales "dret live" comme on dit dans l'Outaouais.
Je procrastine en rêvant à l'été, car j'ai un travail à écrire au sujet de La Princesse de Clèves (que j'ai adoré) et que je n'ai rien à dire.
Au moins, mon mal de dents a cessé de me tenailler et ma vie est moins pathétique que celle d'Édith Piaf, dont j'ai vu la bio (Ma vie en rose, quel mauvais titre!) lundi dernier. On ne peut que se consoler en comparant notre destin fleuri à celui rempli d'épines de la Môme. Ouf. J'en avais des frissons et j'ai admiré le courage de cette résiliente petite dame. Sa voix ne vient pas de nulle part. Elle sort tout droit de pièces humides et de journées d'abandon. Comme quoi la vie et l'art peuvent triompher de tout.
Je vais essayer de comprendre madame de Lafayette et son temps et vivre mon mois d'avril plus sereinement. Après tout, mai sera espagnol, juin sera portuguais (et français!) et, en août, je serai officiellement partie pour un an. Le pire, c'est que je sais qu'au beau milieu de la Lettonie, à ce temps-ci, l'an prochain, je regretterai parfois ces banales soirées d'avril, passées à doucement procrastiner des tâches moins compliquées qu'elles ne me paraissaient.
Bon. Je m'en vais retrouver la Princesse de Clèves et son Duc de Nemours. Peut-être arriveront-ils à me faire oublier ce printemps qui ne veut pas commencer.
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