Passer au contenu principal

Ah Paris!!!!

Je quitte Paris pour prendre un train de nuit qui me mènera à Carcassonne demain midi.

Paris est une ville sublime. Surtout lorsqu'un petit vent frais vient adoucir nos esprits et nos corps fatigués par la marche.

Nous avons fait les classiques: Notre-Dame, Montmartre, Versailles, le Louvres, le Quartier latin et nous avons marché dans des dizaines de rues aussi étroites que jolies.

Mes coups de coeur? Le musée Rodin, que je visite pour la troisième fois. Allez-y, s'il-vous-plaît. Ce Rodin est un pur génie, il fait vivre le cuivre et le marbre et il nous a fait frisonner par ses Portes de l'enfer et son magnifique Baiser.

Deuxième moment magique? Hier après-midi, nous allons prendre un café au Café de Flore. Nous parlons avec les jeunes d'existencialisme. Mon collègue prof de philos fixe l'homme derrière nous. Je lui demande qui est celui-ci et il me répond qu'il s'agit de Pascal Bruckner, célèbre auteur et philosophe français (auteur de La lune de fiel, entre autres). Il trouve notre accent charmant et il nous dit qu'il a vu CRAZY la veille. Telles de vraies groopies, nous courons à la librairie voisine et la dévalisons de tous ses exemplaires des livres du philosophe que nous retournons voir pour lui demander de nous les dédicacer. C'est avec un grand bonheur qu'il s'exécute. Les jeunes sont impressionnés et ravis. Comme expérience parisienne, on pouvait difficilement trouver mieux!Moi, je jubile. C'est comme si j'avais rencontré une vedette d'Hollywood.

Aujourd'hui, nous avons longé la Seine. Des jeunes ont acheté des Camus et des Simone de Beauvoir chez les bouquinistes. Paris ouvre nos esprits et nos sens par ses librairies, ses chocolateries et ses bouteilles de bon Bordeau à 4 euros. Je respire.

Je ne pouvais demander mieux à la vie...

Vous, ça va?

Commentaires

Anonyme a dit…
Très chère Caro,

Je vais merveilleusement bien. J'ai très hâte de vous revoir. Ce soir je pensais aller voir une connaissance qui vous connait bien.

Je vais faire mon anonyme mais bous savez sûrement qui je suis ;)

Messages les plus consultés de ce blogue

Entrer dans la lumière

A ma dernière entrée de blogue (qui ne remonte pas à plus de deux semaines: miracle!), je me disais que j'avais hâte de visiter le musée Picasso, qui pourrait me permettre de capter un peu de la lumière si absente du ciel de Paris. Laissez-moi vous dire que je n'ai pas trouvé la lumière où je pensais la trouver. Nous nous sommes levés tôt. Il faisait toujours noir quand nous sommes sortis de notre auberge. D'un pas rapide et enthousiaste, nous avons affronté le petit vent frais de décembre et marché dans les rues du Marais, mythique et charmant quartier parisien, que je ne fais que commencer à découvrir. Nous sommes arrivés à 9h15, alors que les portes de musée ouvraient à 9h30. Nous étions les premiers à entrer (gratuitement, car nous avons une carte prouvant que nous sommes profs, héhé! Car être prof, doit bien avoir quelques bénéfices marginaux, à part faire quelques fois et sans trop de remords des photocopies personnelles...) et nous étions heureux et confiants. J'

Where everybody knows your name, and they're always glad you came

Cette chanson (thème musical de l'émission Cheers) me revient souvent en tête. Elle me parle d'amitié et de familiarité réconfortante. Je songe à Cheers et je deviens un peu nostalgique, comme à chaque fois que je pense à toutes ces bonnes vieilles émissions disparues. Tabou , qui passe en rafale à TVA depuis 1 mois et que je suis avidement, finit cette semaine et Rumeurs n'est pas encore commencé, même chose pour Scrubs . Je pourrais me louer des épisodes de bonnes séries, comme Curb your Enthusiasm ou Six feet Under, mais je crois qu'il y a quelque chose du téléroman vu à horaire régulier qui me réconforte et dont j'ai profondément be soin. Je me rappelle des soirs de semaines programmés de mon enfance et de mon adolescence: lundi La croisière s'amuse, mercredi Le temps d'une paix, jeudi Pop Citrouille, Family Ties et The Cosby Show . Depuis toujours, j'aime rêver, dans le feu de l'action de mes journées occupées, au moment où je regardera

Down Under

Enfant, je rêvais de visiter trois lieux: la Californie (pour y rencontrer des vedettes), la Suisse (pour skier dans ses montagnes) et l'Australie (pour le bleu de ses eaux et pour me rendre au bout du monde). Voilà, c'est fait. J'ai mis les pieds dans chaque région composant mon "top 3". Je me rends compte, en voyageant, que je possèdais très souvent, à priori, une vision très stéréotypée des lieux. Durant mon séjour à Hollywood, par exemple, je n'ai vu ni vedette ni n'ai ressenti le glamour associé à cet endroit mythique. C'est triste, commercial et cheap, Hollywood. Ce n'était pas du tout ce que j'imaginais et la groopie que je suis en a gardé un souvenir amer. Je m'attendais à retrouver en Australie un Canada tropical avec des plages et des oiseaux exotiques. Je pensais que je me retrouverais chez nous ailleurs. J'avais de ce pays une image tirée d'une carte postale. Mais d'où cette perception venait-elle? Comme tout