J'ai regardé pour la première fois depuis longtemps mon agenda, hier soir. Il n'y avait pas grand'chose d'écrit pour les prochaines semaines. J'ai souri d'un contentement apaisé. Pour une fois, j'ai résisté à la tentation de programmer mon été comme si j'étais la directrice du camp de jour de la Terrasse du Ruisseau. Je l'ai déjà écrit sur ce blogue, je vis mon premier été ainsi déprogrammé depuis... 1987.
Nous faisons des trucs que nous n'avons pa accompli depuis des lustres: le ménage de nos armoires, par exemple. C'est fou ce que ça fait du bien, un bon ménage en profondeur. Il faut que certaines conditions soient réunies pour que la thérapie soit efficace: du Madonna ou du vieux Beatles (pour favoriser la bonne humeur de Math) dans le tapis, du temps devant soi, des produits qui sentent bon le citron, une température pas trop caniculaire et surtout, la liberté de commencer et d'arrêter quand on veut, car on aura tout le loisir de recommencer demain. Car demain, il n'y a encore RIEN d'inscrit à l'agenda.
En lisant mon Globe and Mail de samedi, lundi (car c'est impossible de lire cet excellent journal en une fin de semaine!), je suis tombée sur un article qui disait que les chercheurs sont en train de découvrir qu'il est bénéfique pour plusieurs enfants de n'avoir rien de planifié pendant leur été, qu'il est préférable de les laisser s'inventer des châteaux de bouette dans leur cour plutôt que de leur imposer un camp hyper programmé où ils n'auront pas l'occasion de prendre leur souffle entre un "On se dépêche, on a deux minutes pour se changer" et une dizième partie de soccer où l'on a pas le droit de jouer à Zidane contre les Italiens... J'ai travaillé dans un camp pendant 10 ans et je trouve ces endroits extraordinaires...une semaine ou deux pendant l'été. Et, même dans un lieu hyper-programmé, c'est OK de donner aux jeunes un petit 10-15 minutes pour regarder la rivière et écouter chanter les oiseaux.
Oui, certaines personnes (enfants ou adultes) ont besoin d'être programmées et réglées telles des horloges suisses. Pas moi, vous vous en doutez bien.
L'essence des vacances se trouve pour moi dans l'ultime déprogrammation. Hier matin, à 9 h 30, j'étais au Starbucks du Chapters, à Ottawa et je lisais tranquillement mes journaux. Rien d'exceptionnel là-dedans, me direz-vous. Au contraire! Je ne suis jamais là le lundi matin, à cette heure mais je me trouve habituellement sur le boulevard St-Joseph à me dire que je devrais me lever plus tôt afin d'arriver plus tôt à ma job et que la fin de semaine s'est donc passée trop vite. Déprogrammation ne veut pas dire inaction, loin de là. Ça veut plutôt dire de s'approcher de la liberté en faisant les choses autrement, quitte à garder les bonnes habitudes (comme faire du vélo sur le Sentier des voyageurs et manger plein de bons de légumes et faire mes confitures car je sais maintenant comment) lorsque la fin des vacances arrivera.
Pour vous, l'essnce des vacances, qu'est-ce que c'est?
Nous faisons des trucs que nous n'avons pa accompli depuis des lustres: le ménage de nos armoires, par exemple. C'est fou ce que ça fait du bien, un bon ménage en profondeur. Il faut que certaines conditions soient réunies pour que la thérapie soit efficace: du Madonna ou du vieux Beatles (pour favoriser la bonne humeur de Math) dans le tapis, du temps devant soi, des produits qui sentent bon le citron, une température pas trop caniculaire et surtout, la liberté de commencer et d'arrêter quand on veut, car on aura tout le loisir de recommencer demain. Car demain, il n'y a encore RIEN d'inscrit à l'agenda.
En lisant mon Globe and Mail de samedi, lundi (car c'est impossible de lire cet excellent journal en une fin de semaine!), je suis tombée sur un article qui disait que les chercheurs sont en train de découvrir qu'il est bénéfique pour plusieurs enfants de n'avoir rien de planifié pendant leur été, qu'il est préférable de les laisser s'inventer des châteaux de bouette dans leur cour plutôt que de leur imposer un camp hyper programmé où ils n'auront pas l'occasion de prendre leur souffle entre un "On se dépêche, on a deux minutes pour se changer" et une dizième partie de soccer où l'on a pas le droit de jouer à Zidane contre les Italiens... J'ai travaillé dans un camp pendant 10 ans et je trouve ces endroits extraordinaires...une semaine ou deux pendant l'été. Et, même dans un lieu hyper-programmé, c'est OK de donner aux jeunes un petit 10-15 minutes pour regarder la rivière et écouter chanter les oiseaux.
Oui, certaines personnes (enfants ou adultes) ont besoin d'être programmées et réglées telles des horloges suisses. Pas moi, vous vous en doutez bien.
L'essence des vacances se trouve pour moi dans l'ultime déprogrammation. Hier matin, à 9 h 30, j'étais au Starbucks du Chapters, à Ottawa et je lisais tranquillement mes journaux. Rien d'exceptionnel là-dedans, me direz-vous. Au contraire! Je ne suis jamais là le lundi matin, à cette heure mais je me trouve habituellement sur le boulevard St-Joseph à me dire que je devrais me lever plus tôt afin d'arriver plus tôt à ma job et que la fin de semaine s'est donc passée trop vite. Déprogrammation ne veut pas dire inaction, loin de là. Ça veut plutôt dire de s'approcher de la liberté en faisant les choses autrement, quitte à garder les bonnes habitudes (comme faire du vélo sur le Sentier des voyageurs et manger plein de bons de légumes et faire mes confitures car je sais maintenant comment) lorsque la fin des vacances arrivera.
Pour vous, l'essnce des vacances, qu'est-ce que c'est?
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