Je sais, novembre n'est pas le mois préféré de la majorité. On voit les pharmacies couvrir leurs rayons de décorations de Noël et on se dit "Il me semble que l'année a passé si vite et que c'est trop tôt pour penser aux Fêtes". Chaque année, on se demande qui a le temps et le sens de l'organisation nécessaires pour commencer à se préparer pour Noël au début du mois de novembre. Ce n'est donc pas parce que j'ai commencé à penser à ma recette de farce de dinde que je me réjouis que le mois d'octobre soit fini.
Pourquoi donc dis-je le contraire de Dédé Fortin qui criait à qui voulait l'entendre : "Dehors novembre"?
Parce que octobre a été un peu trop intense à mon goût. Parce que je n'ai pas eu le temps de souffler, durant les 3 dernières semaines. Parce que novembre se profile comme un mois plutôt calme, côté engagements. Pas trop de choses de prévues encore, juste ma petite vie normale. Et j'ai besoin de cette normalité, pour me reposer un peu, pour retomber sur mes pieds.
Je crois que novembre est sous-évalué, comme je crois que juillet est sur-évalué. En juillet tout le monde est supposé être heureux. Il faut profiter du soleil, sur notre terrasse: pas le temps de douter du sens de notre existence. Il faut boire de la sangria sur une terrasse, entouré de gens bronzés qui savent profiter de la vie. En général, je ne relève pas bien ce défi et je suis plutôt misérable, lors des canicules de juillet, lorsqu'on dit qu'il fait enfin beau. Je l'ai déjà écrit ici, je crois.
A force d'essayer de nous convaincre à coup de statistiques sur les taux de suicides qui augmentent, on en vient à nous convaincre que novembre doit être gris. Et si, plutôt, novembre devenait le nouveau septembre (comme 30 ans est le nouveau 40 ans?). Je me propose donc de faire une deuxième rentrée. Recommencer à neuf, avec des résolutions novembresques: lire plus, recommencer le yoga, marcher dehors tandis qu'il ne fait pas moins 40, suivre assidûment 30 Rock, faire plus de soupes, respirer avant le rush de la fin de session. Le temps est ce que j'en fait. Et novembe peut être le plus beau des mois, si je le décide.
Pourquoi donc dis-je le contraire de Dédé Fortin qui criait à qui voulait l'entendre : "Dehors novembre"?
Parce que octobre a été un peu trop intense à mon goût. Parce que je n'ai pas eu le temps de souffler, durant les 3 dernières semaines. Parce que novembre se profile comme un mois plutôt calme, côté engagements. Pas trop de choses de prévues encore, juste ma petite vie normale. Et j'ai besoin de cette normalité, pour me reposer un peu, pour retomber sur mes pieds.
Je crois que novembre est sous-évalué, comme je crois que juillet est sur-évalué. En juillet tout le monde est supposé être heureux. Il faut profiter du soleil, sur notre terrasse: pas le temps de douter du sens de notre existence. Il faut boire de la sangria sur une terrasse, entouré de gens bronzés qui savent profiter de la vie. En général, je ne relève pas bien ce défi et je suis plutôt misérable, lors des canicules de juillet, lorsqu'on dit qu'il fait enfin beau. Je l'ai déjà écrit ici, je crois.
A force d'essayer de nous convaincre à coup de statistiques sur les taux de suicides qui augmentent, on en vient à nous convaincre que novembre doit être gris. Et si, plutôt, novembre devenait le nouveau septembre (comme 30 ans est le nouveau 40 ans?). Je me propose donc de faire une deuxième rentrée. Recommencer à neuf, avec des résolutions novembresques: lire plus, recommencer le yoga, marcher dehors tandis qu'il ne fait pas moins 40, suivre assidûment 30 Rock, faire plus de soupes, respirer avant le rush de la fin de session. Le temps est ce que j'en fait. Et novembe peut être le plus beau des mois, si je le décide.
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