Aujourd'hui, avait lieu à mon école le match prof-élève de Génies en herbe. Je n'avais pas joué de réelle partie depuis la fin de mon secondaire (en 1986...certains d'entre vous étaient à peine nés!). Cette activité a eu une importance capitale dans ma vie. Je me rappellerai toujours lorsqu'en secondaire deux, j'avais participé à l'épreuve de sélection de l'équipe de l'école. J'avais gagné ma place...en répondant à des questions sur le baseball et sur l'histoire des olympiques! Plus tard, j'ai développé un intérêt pour les arts et la littérature et j'en ai fait une spécialité. Quand j'étais au secondaire, il y avait plusieurs personnes (dont l'écrivain Claude Jasmin) qui s'opposaient à cette activité, qui disaient qu'elle ne procurait pas une vraie culture mais plutôt un vernis de connaissances factuelles qui ne permettait pas de développer son intelligence. J'étais (et je suis encore) foncièrement en désaccord avec cette position et je regrette que l'émission ait disparu des ondes car elle a été, pour moi, un déclencheur de passions culturelles et intellectuelles qui me font encore vibrer aujourd'hui.
Pour la non-sportive que j'étais, Génies en herbe a été une occasion de me dépasser, de gagner, de travailler fort pour réaliser mes objectifs. Toutes ces heures passées à lire et à regarder la télé trouvaient leur sens car elles me permettaient de répondre à des questions et d'être fière de moi à chaque fois que je pesais sur le piton avant mes adversaires.
Donc grandes retrouvailles aujourd'hui. Je crois que j'étais aussi fébrile qu'en 1986, juste avant la finale régionale contre St-Alex. J'ai fait tout d'abord d'horribles gaffes, j'ai eu un blanc de mémoire lorsqu'est venu le temps de nommer l'interprète de Frasier et j'ai fait perdre des points à mon équipe en répondant fautivement avant la fin de certaines questions. Heureusement, mes collègues ont été patients et j'ai remonté la pente à la catégorie Littérature québécoise!
Nous avons gagné (à la grande déception de la foule, partisane des élèves) et j'en suis très fière. J'ai retrouvé une sensation que j'avais oubliée, une zone où je me sens forte, où je sens que j'ai le goût de me dépasser et de gagner. Oui, je reste une humaniste qui veut que tous soient égaux mais face au buzzer c'est "Que le meilleur gagne". Une fois de temps en temps, c'est cool, je vous le dis. J'imagine que mes lecteurs qui ont déjà participé à des compétitions me comprennent.
Pour la non-sportive que j'étais, Génies en herbe a été une occasion de me dépasser, de gagner, de travailler fort pour réaliser mes objectifs. Toutes ces heures passées à lire et à regarder la télé trouvaient leur sens car elles me permettaient de répondre à des questions et d'être fière de moi à chaque fois que je pesais sur le piton avant mes adversaires.
Donc grandes retrouvailles aujourd'hui. Je crois que j'étais aussi fébrile qu'en 1986, juste avant la finale régionale contre St-Alex. J'ai fait tout d'abord d'horribles gaffes, j'ai eu un blanc de mémoire lorsqu'est venu le temps de nommer l'interprète de Frasier et j'ai fait perdre des points à mon équipe en répondant fautivement avant la fin de certaines questions. Heureusement, mes collègues ont été patients et j'ai remonté la pente à la catégorie Littérature québécoise!
Nous avons gagné (à la grande déception de la foule, partisane des élèves) et j'en suis très fière. J'ai retrouvé une sensation que j'avais oubliée, une zone où je me sens forte, où je sens que j'ai le goût de me dépasser et de gagner. Oui, je reste une humaniste qui veut que tous soient égaux mais face au buzzer c'est "Que le meilleur gagne". Une fois de temps en temps, c'est cool, je vous le dis. J'imagine que mes lecteurs qui ont déjà participé à des compétitions me comprennent.
Commentaires
J'ai moi aussi fait perdre des point à l'équipe avec la question sur le frère Untel...
Tu nous a bien aidé à gagner!
Claude