À la Gaulette, le petit village où nous demeurons jusqu'à demain, il n'y a pas grand chose: quelques snacks, une cabane de pêcheurs, une école, une petite bibliothèque. Le plus grand commerce est, de loin, une belle épicerie. On y trouve de tout: du fromage Caprice des dieux, des Tim Tam, du Bordeaux, du sirop d'érable, des chips Tyrrels, autant que de sublimes ananas et du délectable café de l'Ile. J'y suis allée à peu près tous les jours depuis notre arrivée. C'est devenu mon Métro Limbour. Comme dans toute bonne épicerie, de la musique y joue un peu trop fort. Cette semaine, soit des grands succès des années 80 ou du hip hop se faisaient entendre: rien de trop dépaysant. Je suis allée y faire ma visite quotidienne hier. En arrivant dans le stationnement, j'entends "Let it snow, let it snow, let it snow", après c'est "Vive le vent", puis toutes sortes de chansons faisant, l'une après l'autre, l'apologie de l'hiver...
Entre mon emploi d'enseignante de psychologie au collégial, mes charges de cours à l'UQO et la rédaction de mon doctorat, je passe mes temps libres à lire dans des cafés et à regarder des séries sur Netflix. Je suis une introvertie sociable à la fois sensible et cérébrale. J'écris ce blogue pour parler de mes voyages, des livres et séries télé qui me font tripper et d'enjeux sociaux qui me tiennent à coeur.