Passer au contenu principal

Mon cellier virtuel

Dans les trois dernières entrées, j'ai donné dans le blogue auto-thérapeutique. Maintenant que la rentrée est presque quelque chose du passé, j'ai le goût de célébrer un peu. Pour ce faire, j'ai besoin de vous, fidèles lecteurs.

Cette fin de semaine, j'ai eu la chance de boire un bon Bordeaux, qui se mariait parfaitement aux fromages que nous avions choisi pour terminer notre repas. Quel plaisir! Je ne connais pas grand chose aux vins. Je ne suis ni Christyne Brouillet, ni Francis Reddy (Dieu merci), ni ce fascinant personnage du film Sideways. Cependant, je sais ce que j'aime et j'aime une bonne bouteille de rouge, savourée avec des amis qui me font rire et réfléchir. Ça, je le sais, même si aucun guide ne me l'a suggéré.


Et vous? J'aimerais que vous me parliez du drink de votre vie. Attention! Je ne veux pas que vous me parliez seulement de la robe de votre Château Laffitte 1978, je veux aussi que vous me parliez du contexte de votre dégustation.

Était-ce ce Jack Daniels bu avidement lors de votre premier party ? ce petit vin chilien dégusté sur les Plaines d'Abraham avec l'amour de vos 20 ans? ou encore, était-ce cette petite Bleue, savourée avec vos amis les plus fidèles, après votre dixième déménagement en autant d'années?

Si vous n'aimez pas l'alcool, parlez-moi de café, si vous n'aimez pas le café, parlez-moi de liqueur Denis aux fraises, si vous n'aimez rien de tout cela, parlez-moi de cette eau de source que vous aimez boire tout de suite après le jogging du lundi soir ou du jus d'orange fraîchement pressé que votre chum vous sert le samedi matin. Et si vous vous sentez près à réellement vous dévoiler, faites comme dans Sideways, et dites-moi comment ce drink vous ressemble...


Bien sûr, vous n'avez pas à vous limiter à un délice et je vous invite à spécifier le plus possible vos plaisirs, question de me permettre de savourer un jour ce qui vous délecte. Dans une prochaine entrée, je vous révèlerai mes sélections. Auparavant, j'ai le goût de lire les vôtres.

Commentaires

Anonyme a dit…
Mes jours de consommation d'alcool sont derrière moi. J'ai en mémoire quelques épisodes, cependant.

Un certain bar de Lachute, un soir de dur labeur en préparation aux camps d'été... Un chauffeur désigné à l'aller, comme au retour... Une soirée agréable et bien arrosée avec un chansonnier qui avait de la misère à faire participer la salle. Notre petit groupe, bière et shooter de tequila à l'appui, donnait la réplique et les back-vocals.

Il a du apprécier notre soutien, car un peu plus tard en soirée, un pichet apparait à notre table, compliments de l'artiste. :)

Je me souviens aussi d'une sortie bière et natchos avec mon ami Fred. A la fin de l'assiette, une dizaine de piments jalapenos nous regardaient, que mon ami et moi avons partagés également. Inutile de dire que le pichet suivant a servi à éteindre le feu un peu.

Il y a bien une petite bouteille de Passetougrain qui fut plus tôt cette année un prélude à une soirée très agréable avec ma douce.

Depuis que Bodum fait partie de nos déjeuners, le café a pris plus de place dans mon coeur. Le plus agréable et surprenant fut au restaurant Le Maringoinfre, à l'Anse-Saint-Jean dans la région du Saguenay. Le souper était déjà mémorable, mais lorsque nous avons vu la petite mousse le long de nos tasse en fin de repas, nous savions que ce café serait unique. Et depuis, nous nous rappelons cette excellent moment...

Mon habituel de café pré-Bodum consistant dans le Nabob Traditionnel, mais surtout le Métropolis mi-noir (dans toute bonne épicerie). Trés décapant, comme je l'aime... Suis-je un accro? Etrangement, je n'en prends que rarement les matins de semaine... sauf pendant mes vacances... avec pour conséquence le sevrage compliquant un peule retour au travail.

J'effleure la question, mais j'espère que tu y trouveras quelques éléments qui te plaisent. :)
Caro a dit…
Wow, merci djoubi! J'ai le goût de me renseigner au sujet de cette auberge de l'Anse-Saint-Jean et de goûter à ce café qui me semble tout à fait sublime...
Le bar dont tu parles à Lachute se nomme le Caucus. Je ne faisais pas partie de l'équipage de cette soirée mémorable mais je me plais à imaginer le plaisir que vous avez dû avoir!
Kine a dit…
Quand j'étais en Suisse j'allais rarement au restaurant: un repas m'aurait coûté ce que je gagne en une journée. Je me rendais donc tous les jours aux marchés Coop, mi-dépanneurs, mi-market, pour acheter ma bouffe. Les Coop vendaient une tisane marque maison, du genre Mes Compliments, à saveur menthe des alpes: j'en suis devenue rapidement accro. Elle n'avait rien de vraiment spécial, mais quand je repense à ce voyage, je pense à cette tisane. Pas aux cathédrales, pas à Luzern, pas aux trains des montagnes, pas au Cervin, mais à la tisane Coop que je sirotais dans ma chambre à Wengen, un village creux et oublié des touristes dans les hauteurs des Alpes.

Nostalgiiiie.
Anonyme a dit…
Attention, entrée Jet Set...

En Espagne, en septembre 2003. Avec David, nous avions passé une semaine à Sitges, petite localité près de Barcelone, connue pour sa faune jetsetter et son nightlife vibrant. Sur une terrasse de la rue principale, nous regardions défiler les excentriques estivants. En enfilant un, deux, trois, huit Mojitos bien doux. La gueule de bois, le lendemain, sur la playa de la Costa Brava...
Anonyme a dit…
Chère Caro,

Je suis désolé, je ne suis pas calé en vin...

C'est plutôt le vine qui est calé en moi...

Claude
Anonyme a dit…
Chère, très chère Caro,

Je te suggère deux vins qui sont drôle en boûche:

"Le clos de Blanchard" et "Le clos des Ruisseaux"

Claude

Messages les plus consultés de ce blogue

Entrer dans la lumière

A ma dernière entrée de blogue (qui ne remonte pas à plus de deux semaines: miracle!), je me disais que j'avais hâte de visiter le musée Picasso, qui pourrait me permettre de capter un peu de la lumière si absente du ciel de Paris. Laissez-moi vous dire que je n'ai pas trouvé la lumière où je pensais la trouver. Nous nous sommes levés tôt. Il faisait toujours noir quand nous sommes sortis de notre auberge. D'un pas rapide et enthousiaste, nous avons affronté le petit vent frais de décembre et marché dans les rues du Marais, mythique et charmant quartier parisien, que je ne fais que commencer à découvrir. Nous sommes arrivés à 9h15, alors que les portes de musée ouvraient à 9h30. Nous étions les premiers à entrer (gratuitement, car nous avons une carte prouvant que nous sommes profs, héhé! Car être prof, doit bien avoir quelques bénéfices marginaux, à part faire quelques fois et sans trop de remords des photocopies personnelles...) et nous étions heureux et confiants. J'

Where everybody knows your name, and they're always glad you came

Cette chanson (thème musical de l'émission Cheers) me revient souvent en tête. Elle me parle d'amitié et de familiarité réconfortante. Je songe à Cheers et je deviens un peu nostalgique, comme à chaque fois que je pense à toutes ces bonnes vieilles émissions disparues. Tabou , qui passe en rafale à TVA depuis 1 mois et que je suis avidement, finit cette semaine et Rumeurs n'est pas encore commencé, même chose pour Scrubs . Je pourrais me louer des épisodes de bonnes séries, comme Curb your Enthusiasm ou Six feet Under, mais je crois qu'il y a quelque chose du téléroman vu à horaire régulier qui me réconforte et dont j'ai profondément be soin. Je me rappelle des soirs de semaines programmés de mon enfance et de mon adolescence: lundi La croisière s'amuse, mercredi Le temps d'une paix, jeudi Pop Citrouille, Family Ties et The Cosby Show . Depuis toujours, j'aime rêver, dans le feu de l'action de mes journées occupées, au moment où je regardera

Une lettre à Aurélie Lanctôt

Chère Aurélie, Je ne te connais pas. J'imagine que tu es une fille très intelligente. J'ai enseigné à plusieurs jeunes brillants et j'imagine que tu es une de ces personnes que les profs aiment côtoyer parce que tu leur fais penser à leur jeunesse, à leurs belles années où ils étaient fougueux et rebelles. J'imagine que tu es drôle dans un party, lorsque tu fais des montées de lait. J'imagine que tes amis te trouvent à la fois intense et attachante. Je ne te connais pas, mais j'imagine tout ça. Une de mes anciennes étudiantes a affiché ton texte sur sa page Facebook en parlant de son désarroi face à celui-ci. J'ai lu ton texte et il m'a jetée par terre. Mais pas dans le bon sens. Dieu sait que j'en ai lu des textes, depuis le début de la grève. J'ai lu Martineau, Margaret Wente, André Pratte, des journalistes du National Post, j'ai lu des blogues et des statuts Facebook écrits par toutes sortes de personnes, mais  il n'y a pas un te