Bon vous le savez (ou vous l'apprenez), les Iles de la Madeleine sont mes nouvelles obsessions. Après les photos affichées précédemment, voici l'article écrit par ma mère à ce sujet!Le voici:
Sur la plage longeant les dunes de sable blanc, viennent s¹échoir les vagues et deux ou trois méduses. L¹eau du Golfe est chaude, le vent est doux et le ciel au-dessus de nos têtes est d¹un beau bleu azur. «Aux Îles, la température est toujours tempérée: par de grosse canicule en été; pas de froid sibérien en hiver», nous apprennent les Madelinots. J¹y passerais le reste de mes jours.
Pâtes aux pétoncles, morue aux épices cajuns, hamburgers sur le barbecue,darnes de saumon à l¹orange, homard et beurre d¹ail, shortcake aux fraises,pouding aux bleuets, le tout arrosé de vins. Chaque soir c¹est le festin. Au menu du petit déjeuner le matin: confitures de l¹Île-du-Prince-Edouard, pots de fraises des champs des Îles, tartinades aux berries, rôtis nappés decaramel des Îles, fromages au lait cru des Îles.
Sur l¹île d¹Entrée, les expéditions de hiking sont uniques en leur genre. Vaches et chevaux s¹y dandinent de colline en colline et se rafraîchissentdans les étangs d¹eau au creux des vallées. Si on a le malheur de les approcher pour les flatter, ils se mettent à nous suivre sans relâche à travers champs. À l¹occasion, on peut voir un jeune taureau risquer sa vie en s¹aventurant sur le bord escarpé de la falaise en tentant d¹aller brouter de ce côté. On se tient coi en regardant le jeune animal glisser sur la terre rouge qui se détache de la parois. «On en perd de temps en temps dans les falaises», nous apprend un résident, propriétaire du seul et unique dépanneur de l¹île.
La végétation est très peu luxuriante sur cette île aux collines arrondies et dépourvue d¹arbres qui ne compte que 150 habitants. À 11 h tous les matins, ceux-ci appellent à l¹épicerie, à la pharmacie ou la quincaillerie de l¹autre bord pour donner leur commande. Durant la belle saison, les vivres sont transportés chaque jour par bateau jusqu¹à l¹île; en hiver, on les transporte par avion.
L¹île a son école primaire et pour poursuivre leurs études au secondaire et au cégep, les élèves doivent rester en pension chez de la parenté aux Îles. «On les perd. Ils ne reviennent pas vivre ici. Certains vont s¹expatrier mais plusieurs reviennent sur l¹île pour finir leurs jours», de raconter l¹épicier.Durant notre excursion, nous avons grimpé plusieurs collines, avons pique-niqué et avons cueilli des fraises des champs à travers les marguerites, le trèfle, les herbes marines et sur le flanc des côtes. Il faisait un soleil ardent et l¹ombre était pour ainsi dire inexistante.Paradis perdu au milieu des eaux, cette fascinante île s¹élève au milieu du Golfe du Saint-Laurent, à un peu plus d¹une demi-heure de traversée depuis
Cap-aux-Meules, port d¹entrée des Îles-de-la-Madeleine.
Ann Saint-Jacques
Moi aussi , mom, j'y passerais le reste de mes jours!
Sur la plage longeant les dunes de sable blanc, viennent s¹échoir les vagues et deux ou trois méduses. L¹eau du Golfe est chaude, le vent est doux et le ciel au-dessus de nos têtes est d¹un beau bleu azur. «Aux Îles, la température est toujours tempérée: par de grosse canicule en été; pas de froid sibérien en hiver», nous apprennent les Madelinots. J¹y passerais le reste de mes jours.
Pâtes aux pétoncles, morue aux épices cajuns, hamburgers sur le barbecue,darnes de saumon à l¹orange, homard et beurre d¹ail, shortcake aux fraises,pouding aux bleuets, le tout arrosé de vins. Chaque soir c¹est le festin. Au menu du petit déjeuner le matin: confitures de l¹Île-du-Prince-Edouard, pots de fraises des champs des Îles, tartinades aux berries, rôtis nappés decaramel des Îles, fromages au lait cru des Îles.
Sur l¹île d¹Entrée, les expéditions de hiking sont uniques en leur genre. Vaches et chevaux s¹y dandinent de colline en colline et se rafraîchissentdans les étangs d¹eau au creux des vallées. Si on a le malheur de les approcher pour les flatter, ils se mettent à nous suivre sans relâche à travers champs. À l¹occasion, on peut voir un jeune taureau risquer sa vie en s¹aventurant sur le bord escarpé de la falaise en tentant d¹aller brouter de ce côté. On se tient coi en regardant le jeune animal glisser sur la terre rouge qui se détache de la parois. «On en perd de temps en temps dans les falaises», nous apprend un résident, propriétaire du seul et unique dépanneur de l¹île.
La végétation est très peu luxuriante sur cette île aux collines arrondies et dépourvue d¹arbres qui ne compte que 150 habitants. À 11 h tous les matins, ceux-ci appellent à l¹épicerie, à la pharmacie ou la quincaillerie de l¹autre bord pour donner leur commande. Durant la belle saison, les vivres sont transportés chaque jour par bateau jusqu¹à l¹île; en hiver, on les transporte par avion.
L¹île a son école primaire et pour poursuivre leurs études au secondaire et au cégep, les élèves doivent rester en pension chez de la parenté aux Îles. «On les perd. Ils ne reviennent pas vivre ici. Certains vont s¹expatrier mais plusieurs reviennent sur l¹île pour finir leurs jours», de raconter l¹épicier.Durant notre excursion, nous avons grimpé plusieurs collines, avons pique-niqué et avons cueilli des fraises des champs à travers les marguerites, le trèfle, les herbes marines et sur le flanc des côtes. Il faisait un soleil ardent et l¹ombre était pour ainsi dire inexistante.Paradis perdu au milieu des eaux, cette fascinante île s¹élève au milieu du Golfe du Saint-Laurent, à un peu plus d¹une demi-heure de traversée depuis
Cap-aux-Meules, port d¹entrée des Îles-de-la-Madeleine.
Ann Saint-Jacques
Moi aussi , mom, j'y passerais le reste de mes jours!
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