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Ah, les collègues!

Dans ma névrose de retour au travail, j'avais laissé de côté un élément important: la joie de retrouver de bons collègues!

En pensant seulement (avec appréhension) au réveil matinal brutal et à la perte relative de liberté qui marque généralement mes rentrées, j'avais oublié comme il est bon de retrouver mes compagnons de fortune ou d'infortune, selon les journées...


Voici donc, en exclusivité, mon "collègue du jour", ce cher Denis:

Denis chantant "You're nobody, 'til somebody loves you", grande chanson romantique du groupe "The Mills" que son grand-père Maurice et sa copine Rollande aimaient bien écouter du temps des disques en vinyle et des sorties aux Expos à la fin de la saison de son équipe d'hockey mineur ...Nostalgie, quand tu nous tiens...


Remarquez, à l'avant-plan, le verre de café Second Cup. Voilà une autre joie du boulot: s'arrêter en milieu d'après-midi pour prendre un bon Paradiso brun en écoutant un vieux groupe des années 50 nous parler d'amour et de bons sentiments.

Il me semble que le travail est plus productif après une telle pause de qualité! Qu'en pensez-vous?

Merci Denis,merci Second Cup!

Commentaires

Ma vie est devenue une pause, j'observe et j'expériemente au présent. Il m'arrive toutefois d'appuyer sur "play" et d'avancer vers le futur.

Depuis que je prends la vie ainsi, mes efforts et mon travail, bien que centralisé, sont très souvent reconnu. Mieux vaut s'amuser et bien faire !
Caro a dit…
Quelle sagesse! Il faudra qu'on se parle de cette approche, très équilibrée, selon moi!

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